INQUIETANTES ETRANGETES

Je suis Jean-Gérard, si j'écris ce journal c'est parce que je ne suis pas sûr de me réveiller demain.

Sur mon île, des gens ont commencé à disparaître les uns après les autres. Nous avons enquêté et nous pensons trouver une explication à ces disparitions sur l'île voisine. Nous partirons sur l'île demain avec le détective du village. Si il y avait une réponse c'est là qu'il la trouverait.

Nous sommes le lendemain, nous montons dans le train spécialement construit pour l'occasion et partons pour l'île. Le voyage se passe à merveille bien qu'un peu mouvementé.

 Arrivés sur l'île, je descendis du  bateau. Soudain, un sentiment bizarre m'atteint. Il y avait quelque chose de différent. Vraiment différent : les arbres tombaient et se redressaient tout seuls, les vagues étaient à l'envers et le vent aspirait au lieu de souffler. Je vis une maison au loin, elle se rapprochait peu à peu. Les volets s'ouvraient tout seuls et la porte claquait frénétiquement. Je commençais à avoir vraiment peur quand un homme me fit sursauter. Il était petit et avait un grand front, mais paraissait redoutable. Il me glaçait le sang, une sensation qui s'amplifia quand il se mit à parler. Il parlait vite, fort et était incompréhensible. Comme il m'indiquait un chemin, je le suivit. Quelques instants plus tard, j'étais face à une maison encore plus terrifiante que la première. Des cadavres jonchaient les sol mais l'homme n'avait pas l'air de s'en préoccuper.

 Une fois dans la maison, le parquet grinçait terriblement. Plus je progressais dans la maison et plus cette  odeur atroce se répandait. Ça sentait... La mort ! Le papier peint se décollait et la moitié des fenêtres étaient cassées, cette maison n' avait pas été entretenue depuis longtemps. En tendant l'oreille, j'entendis des gémissements qui venaient d'en dessous. Il y avait des gens au sous-sol et ils n'avaient pas l'air très contents d'y être. L'homme les ignorait, comme si de rien n'était, ma gorge se serrait. Ça y est, j'avais vraiment peur. Par chance je réussi à m'enfuir quand l'homme avait le dos tourné et je me rendis au sous-sol pour voir ce qu'il s'y passait . Des gens étaient attachés entre eux, ils devaient être au moins vingts. Parmi eux, je reconnu Jo le Banjo et Jack Célère ils avaient étés enlevés de l'île hier. Les autres étaient complètement défigurés si bien qu'il était impossible de les reconnaître ils avaient l'air épuisés et désespérés. Un vieil homme arrivait encore à parler malgré la douleur, d'après lui,  au fond de la cave, il y avait un couloir qui débouchait sur le port. Il nous permettrait de repartir assez facilement mais le temps était compté. L'homme qui m'avait amené à cette maison ne tarderai pas à arriver.

 Nous nous engouffrâmes dans ce tunnel sombre, l'atmosphère était pesante et le lieu semblait humide. Arrivé à la sortie, tout le monde fut soulagé d'avoir quitté ce tunnel. Notre bateau n'avait pas bougé, nous montâmes dedans et retournâmes sur notre île. 

 Le voyage du retour fut calme au début. Puis tout d'un coup, la mer se déchaîna, des vagues gigantesques nous faisaient face et le bateau tanguait si fort que nous manquâmes de nous retourner de nombreuses fois.

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Je viens de trouver ce carnet sur la plage, il est en très mauvais état. Si quelqu'un connaît son propriétaire, merci de lui rendre. Même si après avoir lu l'histoire, je doute qu'il soit encore en vie.