Une nuit de cauchemar, Emilie M. (4e6pablo)
Par 4e6 Pablo Picasso (Montesson, 78) le 17 décembre 2017, 11:34 - Archives - Lien permanent
Avez-vous déjà vécu une vrai nuit de cauchemar ? Non ? Alors ce sera la première fois ...
C’était lundi soir : je rentrais chez moi fatiguée après une longue journée de cours. La reprise après le weekend avait été dure et je n'avais qu’une envie : m'allonger dans mon lit avec un bon livre. Mes parents étaient sortis et mes petites soeurs étaient chez ma grand-mère : j'étais donc seule pour la soirée.
Après avoir pris un dîner consistant je montai dans ma chambre avec mon livre sous le bras. Je grimpai à l’échelle de mon lit superposé provoquant des grincements incessants et je me glissai sous mes draps. Trop fatiguée pour lire : je fermai les yeux.
Dehors la petite brise fraiche s’était transformée en un vrai déluge . Le vent soufflait tellement fort que cela avait provoqué une coupure de courant. Mes volets s'étaient détachés et s'entrechoquaient sur les murs de la maison. Vu l’heure tardive il faisait nuit depuis longtemps mais ce n’était pas une nuit comme les autres. Il n’y avait pas d’étoiles et seule la faible lueur de la lune traversait l’épais voile que formaient les nuages. Cela projetait d’étranges ombres aux dimensions et aux formes monstrueuse dans le jardin. De l’intérieur le souffle du vent me parvenait comme une respiration humaine et le tic-tac de mon réveil résonnait comme les pas d’une personne pressée. Dehors le portique où étaient suspendues nos balançoires provoquait des grincements stridents pareil à ceux des dents de quelqu'un angoissée. Un pot de fleur fut emporté par le vent et vola en éclats contre le mur le plus proche.
N’arrivant pas à m’endormir je me levai pour aller boire un verre d’eau. Je descendis de mon lit et je remontai le couloir jusqu'à la salle de bain. Je remplis mon verre et j’en pris plusieurs gorgées. Je m'apprêtai à vider le reste de l’eau quand je crus apercevoir dans le miroir une ombre qui passait sur le sol du couloir. Ma main se crispa sur mon verre, je le serrai tellement fort que je faillis le briser en mille morceaux. J'étais tétanisée : j'essayais de me rassurer et de reprendre mon souffle tant bien que mal en me disant que ce n'était une hallucination. Toujours en tremblant je terminai mon verre et j’allai me recoucher. Après de longues minutes d’attente : je réussis enfin à m’endormir.
Je me réveillai deux heures plus tard avec la désagréable impression d’être observée. Je n’osai ni bouger ni ouvrir les yeux ni même respirer. J'étais tétanisée par la peur. Je m'enfonçai un peu plus sous mes draps. Mais y avait-il vraiment quelqu'un ?
Commentaires
Très bon récit. Je n'ai pas trouver de faute d' orthographe et j'ai aussi aimé la comparaison entre les éléments naturels et un être humain.
J’ai trouvé vraiment cette nouvelle intéressante et à la fin le suspense est présent et on ne sait pas si il y avait quelqu’un dans la chambre. Frissons garantie !l
j'ai vraiment aime ton récit car le suspense est présent l’orthographe est bien l'histoire est bien raconter et très appréciable a lire!
J'ai aimé ton récit. Sur l'orthographe il n'y a rien à redire, Bravo pour ça. L'histoire est intéressante et le suspense est là. Bravo
J'adore la nouvelle, le suspense qu'il y a, le ressenti du personnage .. On voit bien son émotion. Il a beaucoup de description ce qui rajoute du réalisme à cette nouvelle, le vocabulaire est très bien adapté. Avec le titre, on a envie de lire .
Bonjour ton récit est très intéressant,il est très réaliste et bien réaliser.Le cadre spatio temporel est realiste ce qui permet désiter entre un fait réelle ou le fruit de l'imagination.
Bonjour,
J aime beaucoup ta nouvelle
Il y a du suspense, on ressent l émotion du personnage.
Ton vocabulaire très bien adapté
Bravo