L'homme au chapeau haut de forme, Jad.Y (4e3 Roby)
Par 4e3 Marcel Roby (78) le 16 décembre 2017, 11:41 - Archives - Lien permanent
Je me réveillai dans une maison en ruine. Les murs étaient tout craquelés et moisis. Je me trouvai dans un coin du salon, sur un canapé gris qui sentait la sueur.
Il est seize heures, quand nous sommes sur le point de terminer notre apéritif et que Romain commence à raconter des histoires d’horreurs. A la fin de son histoire je lui dis: « Romain, tes histoires ne sont rien, comparées à celle que j’ai vraiment vécue. » Mais je n’ose pas vous dire ce qui m’arriva lors de ma jeunesse. Cette histoire m’avait traumatisée et depuis, je ne l’ai jamais racontée à personne. D’y penser me donne des sueurs froides
Quand j’étais encore dans l’armée, je patrouillais sur le port de Bordeaux en 1897 et je vis un vieux monsieur qui m’intrigua beaucoup. Il portait une vieille cape toute abîmée avec un capuchon. Elle était d’un rouge sale, avec des taches jaunâtres, comme si du café avait été renversé dessus. Je m’approchais de lui à pas de loups, le plus discrètement possible, la main sur la poignée de mon sabre. Quand je fus à portée de main de lui, avant même que je ne le touche, il se retourna et me supplia à genou de lui rendre un service. Je lui demandais ce qui lui arrivait et il me répondit que sa femme avait disparu sans laisser aucunes traces. Il voulait que j’aille dans son ancien manoir, là où sa femme est morte, pour récupérer des papiers et une lettre dans son bureau. Il m'en donna l’adresse et les clés, puis disparut comme par magie.
Alors que je traversais la forêt en direction du manoir, soudain je commençai à ressentir des bouffés de chaleurs. Peut-être était-ce la fatigue? Puis j’entendis un bruit, quelqu'un me suivait... Tout à coup, je m'effondrai avec une vive douleur au crane. Je me réveillai dans une maison en ruine. Les murs étaient tout craquelés et moisis. Je me trouvai dans un coin du salon, sur un canapé gris qui sentait la sueur. Ensuite un homme de forte corpulence entra dans la pièce ou je me trouvais. Je ne pus distinguer que son nez aquilin car l’ombre de son chapeau haut de forme cachait le reste de son visage. Il était vêtu d’un long manteau de cachemire qui traînait au sol et qui cachait ses chaussures. Une tonne de questions me taraudait « Qui était cet homme ? », « Que me voulait-il ? » « Qu’allait-il faire de moi ? ». Il ôta son haut de forme et sa tête se détacha, laissant échapper une voix de femme devant mes yeux effarés.
Commentaires
l'ambiance était bonne aucun défauts
C'est une histoire a couper le souffle mais la fin correspond pas