Andrew Jefferson, Thelma L. (4e8 Roby)

     Et même encore aujourd’hui, je n’ose même plus raconter ce qui arriva...

     Je m’appelle Andrew, Andrew Jefferson. 

     Et même encore aujourd’hui, je n’ose même plus raconter ce qui arriva...

     Je m’appelle Andrew, Andrew Jefferson. Je suis étudiant à Paris. Ma vie a radicalement changé depuis ce fameux week-end passé en Bretagne.

     J'étais parti deux ou trois jours dans l’ouest de la France, suite à un article de journal que j’avais lu.

     On y décrivait une maison, mise en vente de nombreuses fois dans une seule et même année, sans explications. Une photographie de cette fameuse demeure y figurait. Elle était pourtant jolie, une belle façade, de jolis murs, et un jardin aussi fleuri et bien entretenu que les plus beaux jardins, des plus beaux châteaux. Rien ne semblait clocher avec cette maisonnette, je décidai donc d’aller y passer quelques jours, sans grandes inquiétudes.

     Arrivé là-bas, l’air devint d’un seul coup extrêmement glacial, malgré le superbe soleil au-dessus de moi, mais ce n’était pas un vent glacial de l’Ouest, c’était très étrange. Soit, j’entrai dans la maison, plusieurs domestiques m’y attendaient. L’on me conduit dans ma chambre, je posai mes affaires, puis décidai d’aller découvrir les alentours. Je parti faire le tour de la ville et passai ma soirée dans divers bars. 

     Je rentrai au beau milieu de la nuit, la fin de soirée fut alcoolisée. Je me dirigeai vers ma chambre, quand soudain, quelque chose me paru étrange. L’air était devint subitement frais et l’atmosphère très lourde. Les rideaux bougeaient sans qu’il y ai de courant d’air, puis les lumières s’éteignirent tout d’un coup. Je commençai à paniquer. Je marchais le long de la pièce, quand je sentis une présence derrière moi.

     Était-ce l’effet de l’alcool? Pourtant, tout cela me parut très clair, d’autant plus que je sentais ma gorge se serrer, comme si une main m’attrapait pour m’étrangler. Je fus pris d’une terreur inexplicable, mon cœur battait à vive allure, des perles de sueur coulaient sans arrêt le long de mon front. 

     La main me serra encore plus fort, j’étouffai, puis me laissa tomber presque mort, par terre. Je peinai à me relever, mais je cru soudain apercevoir une tête, un visage d’homme tapis dans la pénombre, me regardant  mourir avec un sourire glaçant. 

     

     

Commentaires

1. Le 11 janvier 2018, 21:00 par Lena 405 Blaise Pascale

Thelma,
J'ai bien aimé ton texte malgré quelques incoérances.
J'ai relevé cette exemple :"...L'air était devint subitement...".Mais tu t'es rattraper sur le doute imposer par l'effet de l'alcool .
Tu as su ,dès le début ,plonger ton récit dans une atmosphère lugubre .Mais on n'a pas de précisions sur la personne ,on sait juste qu'il s'appelle Andrew Jefferson , qu'il est journaliste et qu'il est en Bretagne . On ne sait pas quel âge il a ,ni ou il habite. On ne sait pas en quelle année on est et à quel saison on est . Même avec tout ça , j'ai trouvé cette nouvelle fort intéressante.

2. Le 15 janvier 2018, 18:44 par Noé4e5 BlaisePascal

Je trouve que Andrew Jefferson est un bon texte par ses respects des codes du fantastique. Tu as utilisé un cadre précis et réaliste, une atmosphère angoissante et tu as fait hésiter le personnage entre le rationnel et le surnaturel. cependant tu n'as pas mis beaucoup de figures de style et tu aurais du faire une description plus approfondie de la maison.

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