INQUIETANTES ETRANGETES

Comme tous les matins, Romain se leva et se prépara pour aller travailler. Celui-ci était pêcheur. Romain était âgé de 54 ans ; il n’avait aucune famille, il vivait seul. Il était brun, il avait de beaux yeux bleus comme la mer, des joues un peu rosées et des lèvres un peu rouges. Enfin, arrivé au port, il prépara son matériel pour aller en mer. Le bord de mer était turquoise mais si on allait un peu plus loin, on ne voyait pas ce qui se passait au fond. Ce jour là, il y avait beaucoup de vent. Ce vent était puissant, violent et extrêmement froid. L’homme s’installa dans son bateau et partit.

Après plusieurs heures de pêche, la fatigue se ressentit. Ses yeux bleus comme la mer commencèrent à se fermer ; il s’endormit. Petit à petit, son bateau dériva ; il se retrouva au milieu de l’océan. Après plus de 2h de dérive, il se réveilla. Paniqué, il prit les pagaies et rama. Il était plus rapide que l’éclair mais … il se fatigua de minutes en minutes. Epuisé, il s’arrêta. Assoiffé, il chercha de l’eau potable mais il n’en trouva pas. Il se dit alors : « Je vais manger. ». Il ne trouva pas non plus de nourriture. L’homme commença à courir dans tous les sens et tomba à l’eau. Il remonta sur son bateau. En tombant, il but de de l’eau de mer : il fut encore plus assoiffé.

Ce dernier, aperçut une île, sur laquelle il y avait un verre d’eau immense et un buffet de nourritures de toutes sortes. L’homme reprit ses rames et se dirigea le plus rapidement possible vers l’île. Il y arriva, posa pied à terre mais tomba à l’eau. Ce n’était pas une île, ce n’était que la mer ! Il se dit :  « Pourquoi ai-je vu cela ? ». Il remonta sur son bateau. Il reprit sa canne à pêche, accrocha un ver à son hameçon, prépara son lancer, mais il ne se rendit pas compte qu’il s’était accroché la peau du dos. Il lança, s’arracha tout le dos, lâcha sa canne et hurla de douleur. Il trébucha. En étant allongé sur le sol du bateau, il aperçut une bouteille d’alcool. Romain prit la bouteille et en but la moitié. Saoul, il renversa l’autre moitié sur son dos. L’homme souffrit tellement, qu’il bougea dans tous les sens et retomba à l’eau. Sa barque se retourna. Dans l’eau, l’homme cria et se fit attaquer par des piranhas. Ils arrivaient de tous côtés. Les piranhas lui arrachèrent la chair des bras, des jambes, du dos, du ventre et surtout du visage. Romain remonta à toute allure sur sa barque retournée. Il vit un verre d’eau fraîche, essaya de l’attraper mais sa main passa à travers. En pleurs, il tapa sur sa barque, et fit un énorme trou sur la coque.