Cauchemar ou réalité? / Imane 4e7 Pablo Picasso

Je sonnais. Je me trouvais devant une petite porte noire qui faisait une tête de moins que moi. Je me dis que les propriétaires étaient de petite taille. Des pigeons roucoulaient  derrière moi et des crapeux croassaient un peu plus loin. Le parc était grand mais sombre et lugubre.

Des fleurs fanées dansaient avec le vent qui soufflait fort ce jour là. Une grande grille noire, par laquelle j’étais entré tout à l’heure, bougeait avec le souffle. On aurait dit qu’elle allait s’envoler. Il y avait un lac mais il ne donnait aucun signe de vie. Soudain d’étranges bulles montèrent à la surface. Je sursautais. Ce phénomène m’avais surpris puis une main se posa sur ma hanche. Je me retournais d’un coup et je vis un petit homme haut comme trois pommes qui me tira à l’intérieur. Il m'effrayait. Ses yeux avait une couleur assez particulière. Etais-ce un membre du personnel? Si c’était le cas, le personnel n’était pas bien aimable dans cet hotel!

Il y a longtemps que je voulais visiter l’Ecosse. Magnifique mais effrayant pays. On m’avait raconté que le pays était remplis de monstres plus effrayants les uns que les autres. Certains m’avaient dit qu’ils existaient d’autres me disaient que ce n’était que de vieilles légendes que l’on racontaient aux enfants pour leur faire peur le soir d’Halloween. Je savais bien que ce n’était que sottises.Passons.

Le manoir était sombre . Quelques bougies éclairaient la grande salle faisant office d'accueil. Comme il pleuvait, mes bagages étaient remplis de boue. Je les posait donc sur un tapis près d’étroit escaliers qui me donnèrent la chair de poule. J’entendis un grognement. Je crus d’abord que c’était le tapis. Je chassais de suite cette idée de ma tête. J’avais dû entendre ça à cause de la fatigue du voyage. Le même petit homme de tout à l’heure vint me ramener une grosse clé qui me faisait penser à celle d’un cachot. Je la pris et il m’emmena dans des escaliers qui menaient directement à ma chambre. Nous entrâmes une pièce, ma chambre, ou se trouvaient mes bagages. Comment ca mes bagages? Ils étaient en bas pourtant! Je ne voyais aucune possibilité d’arriver avant nous à l’étage? Je voulais questionner le petit homme mais il avait disparu.

Ma chambre était grande avec de grande fenêtre mais elles étaient condamnées par des gros barreaux qui m'empêchaient de voir à travers la vitre. Il y avait un grand lit à baldaquin et pris par la fatigue je m'effondrais sur le lit.

Le lendemain, je me réveillais mais la pièce était dans le noir complet. Je tatonnais un peu partout espérant trouver les rideaux et amener un peu de lumière. C’est bon! Je les ouvris et je vous jure qu’il ne se passa rien du tout. J’étais perdu. Peut-être faisait-il encore nuit dehors. Peut-être que le soleil ne s’était pas encore levé. Il fallait que j’en ai le coeur nette. Je me rappelais qu’il y avait une grande horloge à l'accueil. Je décidais d’y jetter un

coup d’oeil. Je me cognais de partout puis j’arrivais enfin en bas de l’escalier. L'accueil n’avait pas changé. Le mêmes bougies brûlaient toujours mais il n’y avait personne. Je vis l’horloge et me dirigeais vers elle. J’entendis un bruit, un second puis un troisième. Je commencais à avoir peur et m'immobilisais au quatrième bruit.

Quelque chose m'effleura l’épaule. Je me retournais d’un coup et je crus voir une sorte de brouillard passé mais près de moi. C’est impossible je suis à l’intérieur!! Mais avec tous ces évènements étranges qui s’étaient passés auparavant je ne doutais plus. Cette chose était un esprit venu me hanter. Mais qu’avais-je fait d’aussi mal pour mériter cela? Allais-je mourir? Je n’avais même pas dis Adieu à mes proches. Pourquoi moi???!!!!

Je me retournais vers l’horloge mais elle avait disparue. C’est bon ma mort approche.

Je voulus m’enfuir en courant tant que je le pouvais encore mais une force m’en  empêcha.

Je voulus me débattre mais je restai immobile. Quelque chose me traversa le corps et je vis le visage d’une jeune femme. Elle était belle mais je vis un sentiment de tristesse dans ses yeux.

Je me réveillais alors dans un lit. Était-ce le paradis ou l’enfer? Je plissais les yeux pour voir ou je me trouvais cette fois. Je m'aperçus que j’étais dans une cave qui empestait le vin.

Puis je le vis. Lui et sa petite taille, son chapeau melon de travers sur sa tête. Ses cheveux clairs parsemaient ses petits yeux ronds et blancs qui me fixaient. Il avançait doucement. Il me sourit et je vis ses petites dents blanches et aiguisées. Mon dieu. Dieu avait-il créer des monstres aussi cruel?

J’entendais mon coeur battre à l'allure d’un cheval au galop.

Je transpirais. Mon pantalon était mouillé à cause de la peur mais pas seulement. Je vous laisse deviner l’autre raison.

Un rayon de lumière entra par une toute petite fenêtre et je vis ses joues rouges. Mes cheveux se dressèrent sur ma tête.

Je reculais sur le lit à mesure qu’il avançait mais le mur m’arrêta brusquement. Il s'avança vers moi et d’un coup je ne vis plus rien. Tout se mélangea dans ma tête. Je me réveillais pour la troisième fois. J’étais de retour à l'hôtel, je pris mes bagages et m’en alla. En sortant du parc de l'hôtel, j’entendis le portail grincer derrière moi. Etait-ce un rêve? Je ne voulais plus penser à cela.

Je m’en allais le coeur battant à toute allure sachant que je ne retournerai plus dans ce lieu même si je savais qu’IL me suivrais pour le reste de mes jours

Commentaires

1. Le 10 janvier 2018, 14:07 par Clara M. 403 Blaise Pascal

Bonjour,
Ton texte est long, bien rédigé et contient peu de fautes d'orthographe, pour cela bravo!
J'ai aimé que l'histoire se déroule en Ecosse et dans un hôtel ce qui la différencie des autres nouvelles. Le fantastique est bien intégré à ton récit et la description du lieu est complète et intéressante. Je pense cependant que tu aurais pu plus décrire le moment où il vit la jeune femme.
J'attends la suite avec impatience !

Clara M. 403 Blaise Pascal

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