Emmanuel Jaffelin, On ira tous au paradis, Ed. Flammarion, collection « Antidote », 2013, 111 pages.
Pour comprendre la thèse qu’E. Jaffelin soutient, il convient sans doute de lire les dernières pages de son ouvrage. Ce dernier écrit en effet :
L’ère du soupçon s’achève : la défiance politique à l’égard du religieux n’avait d’égale que sa croyance naïve dans le progrès. Dieu est là. Loin d’être une fabrique de crétins la religion participe d’un ré-enchantement du monde porteur de fortes aspirations. Croire constitue la forme la plus élevée de l’esprit ainsi qu’une présence au monde originelle et originale. (p. 110)
Chacun l’aura compris,...