août10
Paris, ville lumière ? Paris la grande ,récit de Philippe Meyer.
dans la catégorie Seconde
Paris est peut-être la ville qui fascine le plus les Français : nombreux sont ceux qui l'adorent ou au contraire la détestent. En 1997, Philippe Meyer, journaliste et comédien nous livre sa vision de la capitale . Partagez-vous ses avis sur cette ville si proche géographiquement et dont on se sent parfois très éloigné. Visitons Paris au fil de la plume de l'auteur. Qu'est- ce qui vous semble encore d'actualité dans les témoignages que vous rencontrerez ? Natif de l ´Aveyron, l'écrivain se sent pourtant pleinement parisien dans l'âme. Il a grandi à Versailles dont il oppose les mœurs à celles de Paris et se livre à une satire féroce des versaillais. ( pages 22 / 28) . Il raconte ensuite les déboires des nouveaux arrivants dans la Capitale comme Crystelle, Thomas, Song le chinois, David le juif séfarade , Assiah fille de harki (p 51), Dermott l'irlandais. L'auteur retrace ensuite l'histoire de Paris avec la période révolutionnaire (62/66) et la tombe d'André Chénier (68/69). Le second chapitre intitulé Asphalt Jungle évoque les déplacements des cyclistes au cœur de la ville et il révèle l'humour de son auteur :" il s'agissait en fait d'un système destiné à résoudre la question du déplacement des vélos par l'extermination de cyclistes au moyen de couloirs de la mort." (p 88). Voilà sa définition des pistes cyclables. Certes l'ensemble date un peu et le point de vue demeure celui d'un adulte cultivé mais bon nombre de ses observations peuvent nous faire réfléchir. Le chapitre intitulé Petits métiers de Paris vous fera épouser,tour à tour, le point de vue des postiers ,notamment ceux des bureaux de la rue du Louvre, dont les guichets sont ouverts toute la nuit, celui des pompiers. "Avant tout, le pompier de Paris est le polyvalent de l'imprévisible et des tensions."(p143). Le dernier point de vue est celui des instituteurs des quartiers populaires de Paris qui travaillent avec des enfants de toutes les origines. La quatrième section du livre dépeint la vie des Églises de la Capitale et celle de leurs paroissiens. Le chapitre suivant est consacré aux touristes qui visitent les musées . Le passage sur la Joconde est particulièrement drôle . " Entre cinq et dix épaisseurs de corps s'entassent contre la faible barrière destinée à les tenir à distance. La proximité est moins grande dans le métro de Tokyo aux heures de pointe." (p 219). Bienvenue dans nos réserves retrace les transformations de certains quartiers comme le Marais ou Saint-Germain des Prés , qui se vident de leurs petits commerces. "C'est pour vendre à des touristes un décor et à ce qui lui reste d'habitants une scène où parader que le cœur de Paris est vitrifié ." (p 330). Le dernier chapitre déploré certains choix architecturaux qui ont été faits à l'aube du vingt- et- unième siècle notamment dans le quartier des Halles, appelé autrefois le Ventre de Paris. "