Les podcasts que vous pouvez écouter sur ce billet, sont des extraits lus et choisis par les élèves, des livres qui ont été proposés pour notre département, les Yvelines
Nous sommes en été. Etudiant en BTS MUC, Laurent passe ses vacances sur les bords de sable blanc de la Martinique. Sur un fond de Barry White et un soleil couchant, Laurent se prélasse. C’est de ce cadre que surgit une femme…
Ce fut comme une apparition divine :
Elle était face au soleil, de tel sorte que Laurent aperçu les fines lignes de son corps. Le soleil se reflétait dans ses cheveux ondulés, telle des flammes crépitantes. Sa peau couleur dorée, absorbait les rayons du soleil. Son léger paréo flottait au vent, quand soudain, une bourrasque de vent le détacha de son corps mielleux. Une douce odeur de vanille parvint jusqu’à Laurent tout comme le paréo de la jeune femme. C’est à ce moment précis qu’elle se retourna et qu’elle plongea son regard dans celui de Laurent. Ce dernier resta figé face à la beauté de son visage félin. Ses yeux vert émeraude dégageaient une émotion telle, qu’il en eut le souffle coupé. Il ne distinguait plus le rêve de la réalité, dans l’éblouissement que lui envoyait la beauté de cette femme. On aurait pu la comparer à Aphrodite. D’un mouvement gracieux elle s’avança vers Laurent afin de récupérer son paréo. Ce spectacle était à ses yeux magnifique, la plus belle créature qu’il n’ait jamais vue, telle une Venus sortant de l’Atlantique sur fond de soleil couchant. Un raton-laveur attiré par l’odeur de la jeune femme, s’approcha de Laurent. Il lui prit des mains le paréo de la jeune femme et s’enfuit. Laurent courut après le fuyard, tout comme la jeune demoiselle. Laurent trébucha dans sa course, entrainant la belle inconnue. Ils rirent tous deux de cette péripétie et pour se faire pardonner, il invita la jeune femme au restaurant. Celui-ci était spécialisé dans la bouillabaisse…
8H55. Mon réveil sonna plus tard que d’habitude. J’étais content car au lieu d’aller à l’école, j’allais aujourd’hui avec la classe au musée. Pour moi, cette sortie était un cadeau venu du ciel. Louper ne serait-ce qu’une heure de cours était pour moi une immense joie. Il faut le dire, avec l’École, nous ne vivions pas le grand amour. Même si le musée n’était pas une grande source d’amusement, je pouvais au moins m’échapper pendant une demi-journée du lycée.
Le rendez-vous était fixé devant le parvis de l’établissement. Les copains m’y attendaient déjà. Une fois le rassemblement terminé, nous montâmes dans le bus. Pendant le trajet, le professeur de français nous rappela le but de la visite. Nous devions, de retour en classe, travailler sur les peintures réalistes. Cette étude m’enchantait déjà…
Une fois arrivée au musée, la classe s’était scindée en plusieurs groupes. Je m’étais retrouvé parmi les meilleurs. Ils m’énervaient. Je me sentais très bête à côté d’eux. Soudain, une petite femme est arrivée et s’est présentée. Elle nous expliqua qu’elle était une conférencière du musée et qu’elle allait nous faire la visite de l’exposition consacrée aux peintres réalistes. Ce n’était pas l’image que je m’étais fait d’un guide qui passait ses journées entières à expliquer le résultat de mélanges de couleurs sur une toile. Cette dernière, était très élégante, nous parlait avec des gestes très minutieux et ordonnés. En la regardant, je me suis dit que finalement, j’avais bien fait de me lever pour aller au musée.
Notre groupe se dirigea vers l’exposition, devancé par la guide. Je m’étais mis juste derrière elle. Sa voix était douce. Elle me réconfortait parmi ce monde de culture que je ne connaissais pas. Vinrent les tableaux. Tous ces peintres, Courbet, Millet, Breton, Corot, Fantin- Latour qui représentaient la réalité telle qu’elle était. Ils privilégiaient les classes ouvrières, les petits métiers dont ils faisaient des grands, la vie quotidienne. Nous avions commencé par Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet. Je ne comprenais pas la contemplation et l'émerveillement des visiteurs. Pour moi, il n’y en avait pas, c’était un enterrement.
Les tableaux s’enchaînaient. J’avais du mal à suivre. Je ne comprenais pas la signification des couleurs, des perspectives, de l’ombre et de la lumière. Je ne comprenais pas le sens des tableaux, jusqu’à la toile suivante…
Trois femmes, un travail. La conférencière nous a demandé le titre de l’œuvre qui était apparemment très connue. Tout le monde avait le bras levé sauf moi. « Des glaneuses », a répondu une fille à la guide. C’était exact. Une huile sur toile de Millet, peinte en 1857. Une question trotta dans ma tête. Qui étaient les glaneuses ? J’avais posé cette interrogation discrètement à la guide. Elle m’a souri. Les glaneuses étaient en fait de très pauvres femmes qui, pour vivre, ramassaient les épis oubliés après la moisson. " Un travail forcé, dur et fatigant, avait conclu la conférencière". J’étais très étonné. Elle avait commencé son explication, sans savoir qu’à la première vue de ce tableau, je fus traversé par une intense émotion. Après tout, n’était-ce pas le but des tableaux ? Tous les élèves prenaient des notes, sauf moi, toujours moi. Mon esprit réfléchissait, bourdonnait. Mon corps entier éprouvait de la pitié pour ces femmes. Accomplir ce maudit travail pour quelques épis de blé,alors que, sans travailler, je pouvais au moins toucher le RSA ou demander de l’aide auprès d’associations. Il fallait donc discerner l’emploi dans le travail et le travail tout court. Celui où l’on ne gagne rien ou illégalement. C’était des vastes notions que je me remémorais du programme de sciences sociales. Comme quoi l’École sert dans la vie. Et elle sert aussi pour l’avenir. J’étais persuadé que, maintenant, grâce à cette institution, notre vie serait meilleure. En effet, si je pouvais quand même toucher un peu d’argent, cela ne me suffisait pas pour avoir une vie décente. Toujours plus. Les glaneuses, elles , ne demandaient rien. Elles ramassaient les épis de blé, nécessaires à leur existence. Elles ne pouvaient rien faire de plus. Elles étaient issues des classes paysannes et n’évoluaient pas dans un autre monde. Elles s’en contentaient. J’éprouvais de la pitié pour ces grandes dames. J’ai eu envie de les aider, de ramasser avec elles ces restes. Toucher la vie, l’espoir… Mais j’avais ressenti surtout le travail. Un mal de dos, des mains abîmées, une peau brûlée, voilà ce qu’il m’aurait fait. C’était un simple assassin. Je pouvais choisir, elles n’avaient pas choisi. La guide ne me parlait plus, mes yeux parlaient pour elle.
Trois gestes, elles faisaient trois gestes. Une répétition, une obsession. Se baisser, ramasser, se relever. C’était leur travail, une infinité de trois mouvements. Comme j’aurais voulu les accompagner dans cette besogne, l’effectuer, prendre cette tâche ingrate pour les soulager, les récompenser. Mais ce n’était qu’un tableau. Certes,mais pour moi, un tableau vivant. Au dernier plan de ce dernier, se trouvaient des moissonneurs. Un travail rémunéré cette fois-ci, fait dans la joie et dans le bonheur. Le bonheur au travail, était-il possible pour les glaneuses ? La lumière blanche du fond du tableau contrastait avec l'obscurité du premier plan. Les femmes dans l'ombre. Ce pénible travail s'accentuait donc. Les champs de blé dorés, fraîchement coupés; la terre assombrie par la silhouette des glaneuses. Cette ligne entre la peine et la joie du monde paysan m'exaspérait. C'était un supplice, le tableau fut un supplice. J'avais changé, le tableau m'avait changé.
La visite était terminée. Le professeur qui passait de groupe en groupe m'a réveillé. Réveillé d'un rêve ou d'un cauchemar, je ne sais pas. J'étais tout seul. Les élèves étaient partis. Elle, moi, les trois femmes. Elle m'avait dit que ce n'était pas en étant perdu dans mes pensées, que le travail allait se réaliser. Je crois qu'elle se trompait...
J’ai aujourd'hui treize ans. Pour mon anniversaire je souhaite que mon vœu le plus cher se réalise : j’aimerais plus tard, après de longues années d’études devenir pâtissier dans une grande industrie à l’étranger, car j’aime beaucoup tout ce qui est créé, customisé. J’adore inventer des choses, le contact avec les gens et bien sûr j’adore voyager dans des pays à l’étranger. Evidemment il faudrait que j’ai un bon salaire avec de bons horaires, même si le métier de pâtissier occupe beaucoup car il faut être précis. De plus il y a commandes sur commandes, des mariages et beaucoup d’autres événements.
J’ai vu qu’il y avait de grandes industries au Etats Unis, Il y en a une en particulier à New York elle est vraiment énorme et il y a plus de 10000 salariés . Cela fait plus de deux ans que j’ai dans la tête l’idée de devenir pâtissier. Je pense tenir cette idée de mon grand-père. Je me souviens quand je n’avais que 3 ans, au lieu de me raconter des histoires normales avec des super héros ou des comtes il me lisait des recettes de cuisine qu’il avait lui-même inventées. Mon grand-père était un très grand pâtissier français. Mon père lui aussi a suivi mon grand-père mais lui a choisi de travailler dans un restaurant. D'ailleurs il n’est jamais à la maison sauf le dimanche et encore il doit travailler sur des projets pour de nouvelles recettes. Malgré, le peu de temps libre ce métier m’intéresse énormément car j’aime beaucoup créer, customiser, inventer des choses , avoir des contacts avec les gens . Bien sûr j’adore voyager dans des pays à l’étranger.Mais il faut que je patiente encore quelques années … En attendant, j’ai demandé à maman pour mon anniversaire un grand et épais livre où je trouve de nombreuses recettes venant de chaque pays du monde, mais surtout beaucoup de pâtisseries.
Les rêves d’enfance disparaissent face à la réalité à l’âge adulte
Dès notre plus jeune âge, notre avenir est dans nos esprits, les rêves sont omniprésents. Chanteur, cuisinier, architecte… tous sont différents et plus ou moins réalisables. Mais nous ne pensons pas à cette difficulté quand nous sommes petits. Nos têtes sont envahies de pensées idéalistes telles qu'un bon salaire, de bons horaires, une absence de contraintes.
Ce monde utopique n’est malheureusement qu’une idée. Des rêves inaccessibles dans des secteurs trop fermés ou difficiles d’accès, des premiers emplois placés en bas de l'échelle, des salaires plus faibles, des horaire chargés. Cette réalité commence à nous atteindre lorsque nous nous posons des questions sur notre orientation et nous frappe de plein fouet quand nous entrons dans le monde du travail.
Thomas Martin, cadre dans une entreprise de logistique nous en dit plus :
« Lorsque j’avais six ans, je rêvais d’être cuisinier. A 15 ans, j’ai décidé de choisir une autre orientation et d’aller en S. A la fin de mes années lycée, parce que je ne savais pas quoi faire, mes parents m’ont inscrit dans une université de logistique. Maintenant, je suis cadre dans un entreprise de logistique. Certes j’ai un bon salaire, mais j’ai d’abord dû passer par des métiersmal payés. Mes horaires sont chargés et en toute honnêteté, ce n’est pas le métier dont j’ai rêvé. »
Thimoté Capro, acteur à la comédie française nous raconte comment il a accédé à ce métier :
« A huit ans, ma mère m’a inscrit dans un club de théâtre. J’ai tout de suite apprécié. Je suis allé dans un lycée spécialisé dans le théâtre. Après le bac, je suis allé au cours Florent pendant plusieurs années. Un jour, la Comédie française m’a proposé de jouer dans une pièce avec eux, j’ai accepté. Je suis ensuite entré dans leur troupe. Pour réaliser son rêve, il faut persévérer jusqu’au bout. »
L’accès aux rêves est possible mais compliqué. Comme Thimoté Capro le souligne, il faut persévérer. Il faut y mettre toute sa personne et ne pas abandonner même si avoir des contacts aide beaucoup pour s’ouvrir des portes.
Aux individus de faire le choix entre un avenir concret et un rêve plus lointain
Un master en psycho et voilà où ça me mène, un pauvre sous-poste dans la R.H. de Catburry. Mais bon, je gagne ma vie, c’est ce qui compte.
Le téléphone sonne, je réponds, ils ont besoin de moi au deuxième étage, encore. Deux semaines que les jours se ressemblent et se suivent. Je remplis toujours les mêmes papiers, à la même heure, au même endroit.
Avant de descendre, je prends une aspirine, encore. Je décide d’utiliser l’ascenseur. C’est plus lent, mais ça changera du quotidien. Je sors et m’approche de la machine à café. Au dernier moment, je m’éloigne en me disant qu’il vaudrait mieux le prendre en remontant, pour changer.
Au final, ils n’ont pas eu besoin de moi, comme d’habitude. Je prends mon café et je remonte dans mon bureau, par l’escalier. Je sais qu’ils m’appellent pour me faire croire que j’ai des responsabilités, ils m’appellent en sachant qu’ils n’auront pas besoin de moi. Je m’assois sur mon fauteuil, prends une gorgée de café, il est plus chaud que d’habitude, et je me remets à remplir mes papiers. Les heures passent, je remplis mes papiers, je joue au démineur, je reprends du café et… les heures passent. Il est 19h30, l’heure de rentrer. Je range vite-fait mes dossiers, j’éteins mon ordinateur, j’enfile mon vieux trench décoloré et prends la sortie. Je marche dans la rue, je marche dans les tunnels du métro, je marche dans la foule pour me trouver une place… pas de place. Le métro arrive à ma station, j’entends l’éternelle voix de « la dame du métro » dire et redire « Saint Michel » d’une voix aussi morte qu'un résident de morgue.
Je tourne les clefs dans ma serrure. La porte s’ouvre, je retrouve mon chez moi. Je n’ai pas l’envie de faire quoi que ce soit alors, j’allume la télé, j’ouvre un placard, j’attrape le paquet de nouilles chinoises, je le prépare et je le mange devant des infos diffusant toujours les même choses « guerres, guerres, grèves, manifestations, 49.3, manifestations, grèves, guerres, guerres ». Je termine mes nouilles et pars me coucher.
Le réveille sonne, j’ouvre difficilement mes yeux. Allez, il faut se lever, et ce n’est PAS une nouvelle journée qui commence. Je prends mon petit déjeuner, je m’habille et prends le métro. . Le métro arrive à ma station, j’entends l’éternelle voix de « la dame du métro » dire et redire « Porte d’Orléans ». Je descends du wagon, je remonte hors de la station et surgis telle un cadavre venant du fin fond des Enfers. Je monte à mon bureau, pose mon vieux trench décoloré, allume mon ordinateur et récupère mes dossiers.
Le téléphone sonne, je réponds, ils ont besoin de moi au deuxième étage, encore.
Avant de descendre, je prends une aspirine, encore. Je décide de réutiliser l’ascenseur. C’est toujours mieux que l’escalier. Je sors et m’approche de la machine à café. Au dernier moment, je m’éloigne en me disant qu’il vaudrait mieux le prendre en remontant, ça fait toujours plaisir d’avoir une boisson lorsqu’on classe des centaines de dossiers.
Au final, ils n’ont pas eu besoin de moi, comme d’habitude. Je prends mon café et je remonte dans mon bureau, par l’escalier. Je m’assois sur mon fauteuil, prend une gorgée de café, il est moins chaud qu’hier, et je me remets à remplir mes papiers. Les heures passent, je remplis mes papiers, je joue au démineur, je reprends du café et… les heures passent. Il est 19h30, l’heure de rentrer. Je range vite-fait mes dossiers, j’éteins mon ordinateur, j’enfile mon vieux trench décoloré et prends la sortie. Je marche dans la rue, je marche dans les tunnels du métro, je marche dans la foule pour me trouver une place… pas de place. Le métro arrive à ma station, j’entends l’éternelle voix de « la dame du métro » dire et redire « Saint Michel » d’une voix aussi morne qu'un fossoyeur.
Je tourne les clefs dans ma serrure. La porte s’ouvre, je retrouve mon chez moi. Je n’ai pas l’envie de faire quoi que ce soit alors, j’allume la télé, j’ouvre un placard, j’attrape le paquet de nouilles chinoises, je le prépare et je le mange devant des infos diffusant toujours les même choses « élections, guerres, guerres, grèves, manifestations, 49.3, manifestations, grèves, guerres, guerres, élections». Je termine mes nouilles et pars me coucher.
Le réveille sonne, j’ouvre difficilement mes yeux. Allez, il faut se lever, et ce n’est PAS une nouvelle journée qui commence. Je prends mon petit déjeuner, je m’habille et prends le métro. . Le métro arrive à ma station, j’entends l’éternelle voix de « la dame du métro » dire et redire « Porte d’Orléans ». Je descends du wagon, je remonte hors de la station et surgis tel un cadavre venant du fin fond des Enfers. Je monte à mon bureau, pose mon vieux trench décoloré, allume mon ordinateur et récupère mes dossiers.
Le téléphone sonne, je réponds, ils ont besoin de moi au deuxième étage, encore.
Avant de descendre, je prends une aspirine, en fait j’en prends deux, et même plus encore… au moins, ça changera du quotidien.
Something captivating happened during last Friday night in the « Bouffes de Nord » theater. In this high and dizzy room, we found a curious and enthusiastic public … And intriguing atmosphere prevailed in the place …
Suddenly, the show starts and we witness the astonishing story of Sammy Costas …
The story begins strangely by a kind of recitation of a poem which explains the character’s childhood. In addition, people discover Sammy’s gift: she is able to memorize very large numbers or word lists… She links colors, pictures or landscapes with letters or numbers.
After some tests, the doctors discover that Sammy is a synestethe. Because of her boss, she loses her job and is take on by a magician: she becomes a phenomenon. During the rest of the plot, Sammy is really confused because she doesn’t know how to forget all the numbers that she knows. At the end, she offers her brain to scientists to let them study how her brain was created.
The performance was strange, original and we had never seen a show like this one. For the audience, it was easy to understand the speech of characters thanks to the translation on walls next to the stage. The actors were energetic, therefore the show was not boring.
The scenery was strange because the actors were in a stage where there were few objects (like chairs, a table, a coat stand with different costumes and a carpet to delimit the place where the actors played) but the change of places was easy to understand thanks to the moving of some objects and the changing of costumes.
We asked to Alix, a student of 2°8, about her feelings about this play, « For us it looks like modern theater. Sammy Costas was amusing and incredible! At the end of the play, when she was sad, we would have liked to help her. We enjoyed this story but the beginning of the play was difficult to understand and we didn’t see the relationship with the rest of the play! »
Alice, Alix E, Justine and Maureen
Have you ever dreamed of memorising everything ? If yes, Peter Brook will catch your attention with this play, entitledThe Valley of Astonishment.
It is the story of Sammy Costas, a journalist with an incredible talent of memory. She has synesthesia, which is a form of autism. She can memorise everything and tell it back without thinking. Her boss finds out about it and encourages her to see a specialist. She then founds then that she was a phenomenon. This could be good news but everything starts to go down. She gets fired of her job and don’t know what to do before finding a job in a TV show. Considerate as a freak, her memory is lacking. She is slowly getting haunted by all the numbers and all the words. What will she become ?
They were only three actors in the play and each one is two or three characters. Kathryn Hunter plays Sammy Costas, the main character and a doctor. Marcello Magni plays a doctor and a magician in the TV show, and Pitcho Woenba Koega plays a doctor, a synesthese and the TV show director. There is also Raphaël Chambouvet who plays the musician: he plays the piano during the play.
The setting was really simple. There were only three chairs which were placed on a beige square. On the left, there was also a coat rack where the characters’ doctor coats were. On the right, there was the piano. Lights were really important in the play because they use it to create ambiances.
Finally, we liked this play. It was very touching and funny. We learnt more about synesthesia. The play was a quite long at the end but we keep an amazing remember of this night!
Angèle, Amandine, Théa
An extrodinary and poignant play in "Les Bouffes du Nord" theater
The Valley of Astonishment tells the story of handicap persons who are very clever. They can connect different parts of their brains and use them to have better lives. There were only three actors.
In each scene, there were two doctors and one patient.
There were one autistic patient, with an enormous memory; one physicalyl handicap person, who had difficulties with his legs; and one traumatised person, who painted his sorrow.
At the end, there was a magical show and the autistic person was called to put on a show with her memory. But, after a lot of performances, her memory was full so she was overwhelmed by the things she remembered (numbers or words).
All the actors were totally in their characters and it was a breath-taking performance. Even if they had to play different roles, they stayed focus on their characters.
The props were restricted, there were only three chairs and one table. It was interesting to make the public participate in the play at the end.
The story was really original. It's not something we see every day.
Estelle, Jeanne S, Baptiste
09/12/16
The valley of astonishment
Like Daniel Tammet, Sammy has incredible memory. She can remember everything that she is told. After loosing her job she sees scientist to analyse her brain. They discover that she is unique. She is hired by a talent show to perform on stage, and impress the public.
The_Valley_poster.jpg, janv. 2017
"It’s a woman who has synesthesiea but she discovers a new job which is to entertain a public."
This show was played with three actors, four chairs, a table, a coat rack and a piano.
"The most amazing play I have ever seen "
Lévy, Gabriel M, Mattéo
Bouffes du Nord, Paris, Friday 9th at the end of the day, 34 students waiting, in a street.
In the theater, actors, powerful feelings, smile on faces and the beginning.
The valley of astonishment was the title, Peter Brook the playwriter. Synesthesia the subject of the play. A poignant beginning, a job, a medical institute, doctors, fabulous brains, losing a job, a TV producer, a descent into hell.
An intelligence so developed, crazy eyes in front of this girl, so skinny, so small, but so smart.
A man with a handicap, a brilliant recovery, a way to live and an incredible progress with happiness.
Kathryn Hunter, Marcello Magni and Pitcho Womba Kong were the actors. They had emotion in their eyes, were completely into their characters. “Amazing” is the term for the casting, because the characters were played very well and by especially Kathryn Hunter who plays woman with synesthesia.
Raphaël Chambouvet the musician composed a music full of feelings and emotions along which the actors played as if synchronized.
Simple costumes, simple décor, simple props, an amazing theatre, that was the recipe of the play.
Only a table with four chairs and a coat stand for the setting , doctors’ coats, hats and everyday clothes for the costumes.
« Les Bouffes Du Nord » is old and typically Parisian. It gave so much charisma and an awesome atmosphere to the play.
The play was very interesting because we learned a lot all along. We learned more on the lives of the people who have synaesthesia. We loved the « Magic Show » because we find it very fun. The music was good.
The girl who has synesthesia was fascinating, especially when the doctors tell her to spell a lot of numbers and words.
In conclusion, we find the play and the story original and spectacular, we loved it and advise you to go see it.
Roald Dahl (1916-1990)is a famous writer. 2016 was his centenary ! That's one of the reasons why we studied his autobiography - Boy, Tales of Childhood - in class.
Among his works, you may know Charlie and the Chocolate Factory, Matilda and The BFG (Big Friendly Giant) which were all adapted for the big screen.
Here, you will see "sweet stories" written as if we were Roald Dahl !! We had instructions to follow: we had to illustrate our stories, write at least two alliterations, invent at least one word and alternate dialogue and narrative.
Roald Dahl (1916-1990)is a famous writer. 2016 was his centenary ! That's one of the reasons why we studied his autobiography - Boy, Tales of Childhood - in class.
Among his works, you may know Charlie and the Chocolate Factory, Matilda and The BFG (Big Friendly Giant) which were all adapted for the big screen.
Here, you will see "sweet stories" written as if we were Roald Dahl !! We had instructions to follow: we had to illustrate our stories, write at least two alliterations, invent at least one word and alternate dialogue and narrative.