s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

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Culture générale et expression (BTS)

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29 mars 2017

Les étudiants de BTS 1ère année NRC parlent d'amour...

http://images.freeimages.com/images/thumbs/d4c/heart-on-the-sidewalk-1636530.jpgNous avons étudié des textes littéraires ou non s'interrogeant sur la spécificité de "La rencontre amoureuse". Puis, à deux, nous avons rédigé une scène de rencontre. Pour le groupe A, la contrainte imposait l'insertion des termes Tortue géante, Tartare de langoustines aux fines herbes, Tours, Tracteur, Thermomètre; pour le groupe B, Dordogne, Dindon, Doudoune, Diamant, Datte....

Une rencontre inattendue

  http://images.freeimages.com/images/previews/2b7/macro-moss-1636255.jpg                    

C’était un samedi comme tant d’autres, au speed-dating le plus en vue de  Tours. Mes amis me conseillent d’y aller arguant du bien-fondé de la démarche mais je savais ou plutôt pensais que je n’y trouverai pas l’amour. Pour moi, l’amour doit venir sans que l’on ne le cherche forcément.

En arrivant dans le bar je reconnus les visages familiers des habitués.

Néanmoins, je ne remarquai pas immédiatement une personne que je n’avais jamais vue auparavant. C’était une femme avec des beaux cheveux longs, des yeux en forme d’amande, son corps avait une plastique parfaite. Jamais je n’ai vu une telle créature. Très vite, elle vit que je la fixai, confus, je me mis à rougir et fis semblant de regarder le tableau représentant une tortue géante suspendu derrière elle.

Avant de commencer le speed-dating un repas fut servi. J’avais opté pour un tartare de langoustines aux fines herbes. Pendant le dîner je ne pouvais m’empêcher encore et encore de la regarder d’autant plus qu’elle avait choisi  le même plat que moi. La fin de soirée approchait, d’un coup, je vis la femme s’avancer vers moi, je sentis les battements de mon cœur s’accélérer. Dès la première seconde, la discussion fut naturelle, aisée, facile, comme si l’on se connaissait depuis toujours. J’admirai ce qu’elle me racontait, ses missions humanitaire, le fait qu’elle ne sortait jamais sans son thermomètre.

De mon côté, je lui expliquai que dans ma famille nous étions agriculteurs de père en fils, que dès mon plus jeune âge je m’amusais sur les genoux de mon père à faire des tours de tracteurs. Contrairement à ce qu’on pourrait croire je sentis que Sophie était réceptive et très séduite par l'univers agricole.

Quelques instants plus tard, nous nous quittions en nous promettant de nous revoir…

LF et KA

22 mars 2017

Matin d'hiver

Matin d'hiver

Ce matin d'hiver, en Dordogne, je me promenais dans la campagne, équipée d'une doudoune, d'une écharpe et de gants car il faisait froid. Mon chien, fidèle compagnon, m'accompagnait dans la contemplation de ce beau paysage.

http://images.freeimages.com/images/thumbs/853/snow-landscape-paysage-de-neige-1578329.jpgEn marchant, je vis, à ma grande surprise,  une ferme où se trouvaient étonnamment des dindons, mon chien, tout excité, partit en courant. Prise par cet élan, je fis tomber mon sac à main de l'autre coté de la clôture tout en m'étalant piteusement de tout mon long dans une marre boueuse. Au loin, j'aperçus un charmant jeune homme accourir, il était grand, brun aux yeux verts. Arrivé à ma hauteur, il interrompit sa course pour me secourir, quand, fascinée,  je l'ai regardé dans les yeux, les miens se sont mis à briller comme des diamants. Mon chien est revenu aussitôt quand il a senti l'odeur des dattes qu'avait cet homme dans sa sacoche, nous avons ri. Je ne cessais de le regarder, je souriais bêtement. Je ne savais pas trop ce que cela signifiait, pourquoi est-ce-que mon coeur s'emballait quand il me parlait, sa voix me donnait des frissons. J'étais comme attirée, sa façon de penser me transportait dans un voyage fabuleux, j'étais subjuguée par sa musculature. Face à lui, j'avais perdu toute perception du monde extérieur, lui seul occupait mon esprit.

5 ans après notre rencontre, il s'agenouilla devant moi. Il me demanda de devenir sa femme, je répondis affirmativement dans un élan d'amour et d'admiration et il  passa cette bague si magnifique à mon annulaire....

EG&CR

Un samedi de printemps

http://images.freeimages.com/images/thumbs/0b9/bevel-2-1636414.jpgC'était un samedi de printemps. Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient, les fleurs coloraient la nature. Comme tous les matins, assis sur le même banc, je lisais mon livre en mangeant des dattes. J'avais cette habitude de me retrouver seul dans ce magnifique parc.

Quand tout à coup, je l'aperçus. Cette femme me semblait irréelle. Elle était habillée d'une robe à fleurs jaunes et vertes et d'une doudoune en plumes de dindon blanc. Elle portait un béret violet et des chaussures rouges vernies. Je n'avais jamais vu autant de couleurs sur une même personne en même temps. Mais elles se mariaient parfaitement avec le  paysage.

Elle tenait dans sa main un guide et une carte de la ville. Je compris immédiatement qu'elle était perdue. Je ne puis m'empêcher de m'approcher d'elle. Après quelques échanges elle m'expliqua que cela faisait des heures qu'elle recherchait le parc national de Dordogne. Je lui expliquai alors que cela faisait des heures qu'elle était entrée dans ce fameux parc. Confuse et gênée elle ne put s'empêcher de rire nerveusement. Son sourire était tellement rayonnant, ses yeux vert diamant et son visage rond étaient d'une telle beauté que j'en étais bouleversé. Je n'avais jamais vu une femme aussi belle.

Ne voulant pas l'effrayer je lui demandai si elle ne voyait pas d'inconvénient à faire une partie du chemin avec moi. Un peu timide elle accepta cette proposition d'un hochement de la tête.

Au début je trouvai ça assez agréable de marcher aux côtés d'une inconnue sans avoir besoin de parler. Une fois la glace brisée, nous ne marchâmes plus en silence très longtemps. Après un moment je ne pouvais plus l'arrêter. C'était tellement intéressant de l'entendre parler de tous ses grands projets que je fus émerveillé. Je ne saisis absolument rien de ce qu'elle disait, incapable de me concentrer sur ses propos,  mais je ne pouvais m'empêcher d'aimer sa façon de s'exprimer.

C'est à cet instant, lorsque je ressentis un frisson me parcourant des orteils au sommet du crâne, que je compris que j'étais tombé amoureux d'elle. La vie telle que je la connaissais avait désormais changé. Lorsque nous nous quittâmes, j'avais cet étrange certitude que nos chemins allaient se recroiser...

 

M-L.S-G

Rencontre à la campagne

              http://cache4.asset-cache.net/xt/618448752.jpg?v=1&g=fs1|0|SKP532|48|752&s=1&b=NENE  Il était 16 heures. Eric, jeune fermier, homme aux cheveux crépus, yeux marron, nouvellement installé dans la région, , devait effectuer sa livraison de produits laitiers chez une noble famille à Tours. Ce fut en tracteur qu'il se déplaça.

Quand il arriva à destination, il toqua à la porte et soudain, une sublime jeune femme apparut devant lui. Elle était magnifique, avait les yeux bleus, les cheveux bruns, ressemblant trait pour trait à la fille dont il rêvait depuis toujours.

Eric raconta plus tard ce qu'il ressentit:

"J'étais sous le charme, une bouffée de chaleur m'envahit dès que je l'avais vue. J'étais tellement séduit, que je ne savais plus quoi dire, j'oubliais même le motif de ma venue. Je lui dit "il fait chaud, le thermomètre est à son plus haut niveau". Elle rit et me dit " vous êtes le nouveau fermier?" A la suite de cette question plutôt simple, je n'eu plus de voix, je ne savais plus parler comme si l'on m'avait coupé les cordes vocales. C'était la première fois de ma vie que cela m'arrivait, cette femme à qui j'avais tant rêvé était enfin là, devant moi. Le temps passa, sans aucun échange, hormis des jeux de regards. Soudain, elle me dit " Bon, je vais vous prendre 2 bouteilles de lait pour aujourd'hui" puis cette belle brune retourna à son occupation qui était de finir son tartare de langoustines aux fines herbes dont j'avais humé le fumet dès l'ouverture de la porte...

 Malheureusement, lors de cet échange je sentis qu'elle était indifférente.

Déçu, je continuais ma ronde et passai à la maison suivante. Je toquai à la porte quand soudain, une tortue géante m'ouvrit ! Etonné, j'eus un sursaut et me réveillai..."

Ceci n'était qu'un rêve.....

JG&AB

05 février 2017

Et si on parlait d'amour.... - BTSMUC1

Nous avons "cristallisé"...étudié des scènes de rencontre puis pris la plume...

"Rédiger une scène de rencontre en reprenant les attendus (regard, coup de foudre, cadre, vocabulaire des émotions...) et pour pimenter la chose utiliser les mots suivants:

  • raton laveur
  • chaussure
  • Atlantique
  • vanille
  • bouillabaisse"

 

03 février 2017

petit secret parisien - - BTSMUC1

Petit Secret Parisien

Un beau soir d’été, après avoir travaillé toute la journée en tant que jardinier aux Tuileries, je souhaitais me détendre en allant déambuler sur les Champs Elysées pour boire un verre. Je me suis donc installé en terrasse afin d’admirer la beauté de l’avenue. Je regardais les autres personnes attentivement en dégustant une délicieuse coupe de champagne. A cet instant je sentis un parfum de  vanille qui attira mon attention, je me retournai et vis une charmante jeune parisienne, qui commanda une bouillabaisse sur la table voisine sa commande si singulière attira mon attention. Je croisai son regard bleu atlantique qui me transperça jusqu’aux chaussures. Je lui proposai une coupe de champagne pour accompagner sa bouillabaisse. Je vis dans son regard l’aigreur du raton laveur, signe de mauvais présage, je sentis le vent tourner et décidai de quitter cette terrasse.  Soudain en entrant dans le métro je vis une jeune demoiselle coincer son sac dans les portes, pris d’un sentiment d’empathie extrême je décidai de l’aider à se sortir de ce mauvais pas. Son regard était admiratif, ma bravoure fut reconnue. Ce fut le coup de foudre, soudain, je sentis un amour profond naissant. Nous nous embrassâmes sans même avoir besoin de parler.

 

perturbation amoureuse - - BTSMUC1

Perturbation Amoureuse

 

 

 

En ce mois de Juillet, Arthur et ses deux amis sont en retard pour prendre l'avion à destination de Santorin en Grèce. 
Ils arrivent dans l'avion juste à temps et s'installent en première classe côte à côte. Pendant le vol, Eva, une jeune femme ne cesse de contempler Arthur depuis la seconde où elle l'a vu.

 

Eva étant frileuse décida de prendre son écharpe dans le porte bagage au-dessus de son siège.

Sans remarquer que le voyant de la ceinture se rallumait, elle se leva, prit son écharpe mais au même moment, une perturbation se ressentit, Eva perdit l'équilibre et se rattrapa au bras d'Arthur. 

Il remarqua la beauté de ses yeux bleus et sentit une douce odeur de vanille ce qui le fit sourire. 

Elle se mit subitement à rire à la vue du pull qu'il avait sur lui à l'effigie d'un raton-laveur mais lui, lui fit instantanément remarquer qu'elle ne portait pas de chaussures et esquissa à son tour un sourire complice. 

 

Tout d'un coup, ils furent surpris d'entendre le commandant de bord les rassurer et en indiquant un détour par l'Atlantique.

Pour détendre l'atmosphère, le commandant de bord les invita, sur le ton de l'humour à manger une Bouillabaisse ce qui les fit rire.

Arthur trouvant Eva inquiète lui prit la main pour la rassurer, elle se sentit en confiance.

 

Arthur souhaitant la revoir, lui proposa d’échanger leurs numéros, elle accepta et lui donna rendez-vous à Emporio.

morsure de raton laveur - - BTSMUC1

AA

MA

Sous le soleil

 

 

Tout a commencé sur une terrasse avec vue sur l’océan. Il mangeait une bouillabaisse au crépuscule, il était au téléphone et se disputait en disant souhaiter rentrer à Paris car le style de vie basque ne lui convenait pas. Il cherchait au plus vite un billet retour vers Paris. Quand tout à coup une femme splendide apparut sur la plage. Elle se dévêtit sous le regard aussi ébahi que brillant de l’homme. Il raccrocha pour admirer son corps de rêve rentrant dans l’eau telle une sirène.

L’instant d’après l’homme l’entendit crier et vit la femme se noyer. Il courut la secourir, dans son élan il enleva ses vêtements et ses chaussures. En voyant l’homme crawler vers elle, elle reprit espoir et il vit à travers son regard que ses yeux scintillaient. Dès l’instant où il l’a prise dans ses bras, il sentit la douceur de sa peau, elle s’agrippa à son cou. Une fois arrivés sur la terre ferme elle lui fit un baiser langoureux et tendre sur la joue. Elle lui expliqua que c’était un raton-laveur qui l’avait mordue sur une ancienne blessure à la jambe où elle avait perdu toute sensibilité. Ils retournèrent tous les deux au restaurant « L’Atlantique » et pour la réchauffer il lui proposa un thé à la vanille, assis côte-à-côte il lui caressa tendrement la main.

l'amour de jeunesse - - BTSMUC1

L’amour de jeunesse

 

Nous sommes en 2007, Carlos est étudiant à la FAC de Marseille. C’est dans ce cadre qu’il voit une nouvelle étudiante arriver.

 

Elle était belle, quand il la voyait marcher le long du trottoir vers la FAC, sur elle le soleil se pose et illumine son visage, un visage d’une déesse qu’il voit au loin.

En même temps, on ne peut que la remarquer, son sourire étincelant, son corps fin comme un mannequin qui défile, des cheveux soyeux.

Carlos est séduit par une telle beauté des îles, quand soudain leurs regards se croisent, c’était comme une évidence.

A chaque seconde que ses yeux se posent sur son corps, il ressent puissamment les battements de son cœur… il a le souffle coupé.

A cet instant, les personnes autour d’eux s’effacent et il sent comme des frissons qui le parcourent de part en part.

Plus la jeune fille se rapproche de Carlos, plus son trouble augmente jusqu’à trembler de tous ses membres.

Le visage de la beauté ressemble  à un mignon raton-laveur et le parfum qu’elle dégage plonge Carlos dans un bain de vanille… il est comme replongé dans la maison de ses grands-parents où sa mamie revisitait la recette de la bouillabaisse.

Grâce à sa démarche élégante et fluide avec ses chaussures transparentes, on pouvait la prendre pour la femme de Poséidon qui traversait l’Atlantique.

 

Perdu dans son regard  ils se bousculent épaule contre épaule, Carlos engage la discussion…

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