s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

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02 mars 2017

Travail Camille A - Popularité

         Toute jeune, elle aidait déjà sa famille dans leur petite boutique de banlieue. Elle ne demandait rien en retour.

            Peu avant sa majorité, la boutique fut inondée par les intempéries. Elle se mit à chercher un emploi alors qu'elle aidait déjà ses parents. Seulement, elle avait 16 ans, et à cause des réglementations et de son emploi du temps chargé, personne ne voulait d’elle. Elle commença à faire des ménages. Elle rentrait tard le soir, après une longue journée, et elle devait encore aider à la confection des produits de la boutique familiale et effectuer les corvées. Elle se tuait à la tâche pour juste quelques francs, parfois, elle n’était même pas rémunérée.

            Malgré les efforts de la famille, la boutique était déserte de clients, forcée de fermer sous les lettres d’imposition toujours plus nombreuses.

            La jeune femme n’avait jamais réellement étudié. Elle savait lire, écrire, compter un petit peu… Elle rêvait d’entrer dans une université, de devenir une femme importante dans la société. L’année de ses 20 ans, elle enchainait les petits boulots, serveuse dans un café, vendeuse dans une boutique de bijoux, et même plongeuse dans un restaurant.

            Elle avait assez économisé pour débuter ses études à l’université. Or, le jour de ses 22 ans, elle vit une guitare. Chaque jour elle y rêvait, souhaitant à présent devenir musicienne. Elle finit par se l’offrir en dépit des études qui l’avaient motivée durant deux longues années.

            Elle n’avait plus un sou en poche, et elle ne savait pas comment jouer de la musique. Pour se payer des cours, elle dut travailler d’autant plus. Elle se rendit compte, avec le temps, que ses collègues hommes obtenaient un salaire plus élevé pour le même service rendu. Se plaignant trop souvent de cette différence, elle s'était faite licencier par certains de ses supérieurs, d’autres avaient essayé de la transformer en catin. Jamais elle n’avait baissé les yeux, jamais elle n’avait cédé à la facilité.

Elle commençait à vouloir abandonner la musique, elle avait essayé d’organiser des concerts, de jouer dans la rue, mais personne ne l’avait remarquée. Elle avait pourtant tout misé là-dessus, elle avait abandonné ses études pour se consacrer à la guitare ! La seule raison pour laquelle elle continuait de jouer, c’était pour son professeur, car elle en était tombée amoureuse. Lui avait un public naissant, il commençait à se faire un nom sur la scène parisienne. Il avait à peine trois ans de plus qu’elle.

            Le professeur, qui connaissait le but de la jeune femme, cherchait un travail pour elle. Il finit par lui trouver une petite scène Jazz dans un restaurant réputé. Elle accepta d’office. Elle se donnait un maximum dans ce travail, et elle l’aimait, car c’était Lui qui lui avait déniché. La carrière musicale de la femme commençait enfin, après plusieurs années à enchaîner les petits boulots et l’étude de son instrument.

            Elle continuait à voir son professeur, à prendre des cours… Ils étaient habitués l’un à l’autre, si bien que leur relation ne faisait plus partie du cadre professionnel.

            Un soir, il l’invita à dîner. Il parlait de concerts, de ses projets, ses compositions… Elle l’écoutait avec attention. Il lui proposa de jouer en duo de guitares lors d’un futur concert,  ce qu’elle accepta d’office, elle était honorée de pouvoir jouer avec lui sur scène.

            Ils commencèrent à jouer ensemble le soir, sur les grandes scènes parisiennes, dans les cabarets… Les horaires étaient contraignants, les salaires n’étaient pas toujours très raisonnables, mais ils se considéraient comme bien récompensés : le public grossissait à mesure des représentations. Ils atteignirent vite l’apogée de leurs carrières respectives.

            Au bout de quelques années, leur déclin arriva : la popularité du Rock effaça petit à petit le Jazz, considéré comme « Has Been ».

            Déchue de sa popularité, la jeune femme, encore dans la fleur de l’âge, se remit à jouer dans des restaurants… Enchaîner les petits boulots…  Jusqu’à ce qu’elle cède sous la fatigue. Elle regrettait malgré elle d’avoir abandonné ses études. Elle se rendit compte que toute sa vie, elle avait dû travailler pour obtenir ce qu’elle voulait, elle avait dû abandonner une partie de sa vie pour son travail. Elle se rendit aussi compte de sa chance : avoir pu vivre, ne serait-ce que cinq ans, d'un métier qu'elle aimait.

26 février 2017

PYGMALION Behind the scenes 2016-2017 2nde européenne

 

 

Pygmalion_poster.png
 

Welcome to our Pygmalion Blog!

This year, Secondes européennes will be showing Pygmalion, an adaptation from G.B. Shaw's play.

Rehearsals have begun with Hannah and Joe, two English-speaking actors from Drama-ties.

Mme Hue & Mme Goussot

Pygmalion cast - group B

Cast List group B : Joe

 

Eliza : Alix N. (scene 4), Lilou  (scene 6), Tess i (scene 7), Elsa  (scene 8) , Théa  (scene 9), Sarah  (scene 10) .

Mrs Higgins :  Angèle  (scene 5), Estelle  (scene 6), Jeanne  (scene 10).

Mr. Higgins : Gabriel M. (scene 4), Matteo  (scene 5), Martin  (scene 6 + 7), Nicolas  (scene 8 + 9), Levy  (scene 10)

Pickering: Hugo  (scene 6), Paul (scene 7), Amandine  (scene 10)

Whiskers: Arthur  (scene 7)

+ in scene 7:  

- a footman: Alix N.

- a lady: Angèle

- another lady: Théa

- a lord: Gabriel M.

Pygmalion cast - group A

Cast List - Group A: Hannah

Scene 1: In Covent Garden

Mrs Eynsford-Hill            Miral

Clara                              Emmie                

Freddy                            Atlan                    

Eliza                               Emmanuelle  (beginning) + Mathilde (end)    

Pickering                         Raphaël              

Higgins                            Gabriel (beginning) + Baptiste (end)

Taxi Driver                         Basile                   

 

Scene 2: in Higgins’s lab

Higgins                                 Marie                                 

Pickering                             Alix E.                  

Mrs Pearce                        Jeanne  H.         

Eliza                                      Maureen           

 

Scene 3: Higgins’s lab

Higgins                                Sam                          

Pickering                              Basile                     

Doolitle                                 Rémi                                          

Mrs Pearce                           Paula                        

Eliza                                     Marie                     

 

Scene 4:  Higgins’s lab

Higgins                Justine

Pickering             Alice  

Eliza                    Jeanne H

 

+ Final scene: 

Is Eliza marrying Freddy, Higgins or none of them?

22 février 2017

Les chemins de la philosophie - Adèle Van Reeth reçoit Mme Garnier-Sacre

L'explication de texte en philosophie, méthodologie

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Les Chemins de la philosophie - Adèle Van Reeth reçoit M. Labrusse

La dissertation en philosophie, méthodologie

 

 

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13 février 2017

Le travail-Eugénie

                Chère sœur,

                Je t’écris aujourd’hui pour répondre à ta demande de la dernière fois. Si tu ne t’en souviens plus, je vais te la rappeler. Tu m’as demandé de te raconter comment je suis passé du monde de l’école à celui du travail pour ton roman. Je vais donc te conter mon histoire.

                Il était 7H00 du matin, nous étions lundi et depuis plus d’une dizaine d’années, à cette époque, une routine s’était installée dans ma vie. Un quotidien qui ne changeait jamais. Chaque jour de la semaine, je me réveillais, me préparais et partais à 8H00 le matin de chez nous pour 8H30 au collège. Je retrouvais mes amis et j’attendais que mes journées se finissent. Je rentrais chez nous, je t’embêtais toi et nos parents (tu t’en souviens ?), puis je partais dormir. Mes devoirs ? J’en avais oui, mais ça ne m’intéressait pas. Je faisais juste ceux qui étaient notés. Je vivais ma vie comme je voulais. Malgré les menaces de nos parents, à quoi bon s’investir dans quelque chose que l’on n’aime pas juste pour faire plaisir aux personnes qui attendent des choses de nous. Si je veux faire quelque chose de mes capacités alors je les investis dans ce que j’aime. Depuis tout petit, depuis la maternelle, je voulais être boulanger. Entre temps, j’avais voulu devenir pompier mais ma première idée revenait d’elle-même dans ma tête.    Je ne suis pas fait pour le système scolaire, je n’aime pas étudier, mes professeurs me disaient que je n’avais pas d’avenir avec mon comportement, que je gâchais mes capacités avec mon attitude. Le lycée exige de meilleures moyennes de la part des élèves. Je n’avais pas ma place derrière leur petit bureau, assis sur leurs chaises. La conseillère d’orientation m’avait proposé un lycée professionnel. Mes parents trouvaient que c’était une idée excellente. Cependant on chercha d’autres voies et on trouva le CAP. Mais que vaut un CAP ? Bien évidemment aux yeux de tous les parents, leur enfant a un avenir plus certain avec un bac général. Nos parents avaient compris que s'ils m'envoyaient dans un lycée cela ressemblerait à une année sabbatique, et ils abandonnèrent finalement cette idée. Mais ils avaient bien retenu le bac pro. Et moi le CAP boulanger. J’avais mon idée, et je reconnais que je suis buté. S’ils continuaient de m’en parler et bien je ne parlerais plus.  Cette guerre continua et dura plus d’un mois. Nos parents comprirent enfin  que moi je voulais entrer dans le monde du travail et non pas faire de la pratique de temps en temps. Je voulais être rémunéré. Je me rendais bien compte que j’avais tout de même besoin d’étudier et d’être performant pour obtenir mon CAP. On chercha donc un patron pour que je puisse passer en deux ans mon diplôme aux Compagnons du devoir. Une alternance entre pratique et étude.                                                              

Mes notes augmentèrent, j’étais le deuxième de la classe, nous n’étions que des garçons. Mon lieu de travail me plaisait, j’avais un petit salaire et je faisais enfin ce que je voulais faire depuis si longtemps. J’apprenais à façonner la pâte: cette sensation si particulière quand je la travaille, légèrement humide et collante, très blanche ;à mesurer la farine,à  mettre tous les ingrédients dans le pétrin, le frasage, l’étirage, le bassinage ou le contre frasage,à  diviser et façonner. J’apprenais à faire des viennoiseries, à m’organiser. Mais je devais porter le bois, le four que la boulangerie utilisait était un four à bois, j’avais l’impression d’être un bucheron, mais je me suis musclé grâce à ça. Les sacs de farine aussi sont lourds, 40kg dans chaque bras. Je devais m’appliquer à faire les choses correctement et proprement pour les clients. Ce n’était pas toujours facile, je me souviens d’une fois où je devais faire les sandwichs, mon patron n’était pas fier de moi, je n’étais pas assez productif. Mais moi je voulais lui répondre, je faisais mon maximum ; mais je me suis tu, je n’ai pas répondu, je n’avais pas encore mon diplôme, alors je prenais sur moi.

Avec les Compagnons du devoir, nous partîmes en voyage à Londres. Je ne comprenais pas très bien pourquoi étant donné que l’Angleterre n’est pas vraiment réputée pour la gastronomie, et encore moins pour le pain. Je partais sans famille pour la première fois aussi loin, et il faut bien reconnaitre que j’étais un assisté (et je dois avouer que vous m’aviez quand même manqué et que même si les soldes là-bas valent vraiment le coup j’étais bien content de rentrer en France). Mais je devais partir, pour ma propre culture. J’étais avec un camarde plus âgé dans une famille très gentille. Le premier jour où je devais commencer à travailler, j’eus du mal à trouver mon chemin, mais j’y étais tout de même parvenu. 

          Le boulanger qui m’a accueilli était Français, sa femme était insupportable. Le pain et les pâtisseries produites n’étaient pas extraordinaires mais ils avaient beaucoup de clients. Les deux semaines se terminèrent, je retournais en France. J’eus mon CAP et je participé aux MAF ; meilleurs apprentis de France.                                                                                                                     J’étais arrivé 3éme, et j’obtins une médaille de bronze. Vous étiez fier de moi, mon patron aussi et moi aussi.

Je voulais continuer à étudier mon métier, et pour cela je décidai d'aller a un CFA  en espérant obtenir un BP. Mais rien ne se passa comme prévu. Je retrouvais une autorité inutile venant de ces professeurs incompétents. Mon patron vendait tout de même mes productions depuis presque deux ans à des clients plus que satisfaits. A quoi bon rester continuer à recevoir des ordres et être sans arrêt en confrontation avec ces personnes qui ne m'apprenaient rien de surcroît. Je préférais partir au bout d’un mois plutôt que de devoir être constamment oppressé par des gens angoissants qui n’ont rien à m’apprendre.

Je retournai voir mon patron qui m’embaucha avec un CDI.

                Ma sœur tu vois donc désormais comment ton ainé est devenu plus mature et plus responsable grâce à un travail dans lequel je suis épanoui. Tu peux comprendre comment n’importe quelle personne peut progresser et s’investir quand elle est heureuse dans ce qu’elle fait.

                Bien à toi, ton grand frère.

P.S : fait moi savoir si tu veux plus de détails.  

                                                                                                      E.A

10 février 2017

Travail ou calvaire ?

"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie". Cette phrase de Confucius (551-479 av J.C.) devrait parler à de nombreux français. Sachant que plus de 52% des français ne sont pas heureux au travail, cette phrase a-t-elle de  l'intérêt ?

Le travail est compliqué, il semblerait qu'il faut toujours plus de motivation et de courage. Des milliers de personnes, petits ou grands, abandonnent à cause du manque de motivation. Les français sont fatigués par leur travail, par les obligations liées à leur profession. Ils sont épuisés par les réunions tard le soir ou par les horaires du matin à respecter. De nombreux français parlent de calvaire quand ils pensent à leur travail, par exemple quand ils doivent rendre un dossier important avant une date fixe. Ils ne savent pas ce qu'ont enduré les égyptiens lorsqu'ils construisaient les pyramides pendant que les pharaons se pavanaient dans leurs palais. Ils travaillaient du matin jusqu'au soir bien souvent sans pause pour manger. Ils se faisaient fouetter quand leur travail n'avançait pas assez vite. C'était un vrai calvaire, pas celui de la plupart des français qui sont payés pour faire un travail qui leur plait. Selon un sondage de nos équipes, 52% des 100 personnes interrogées répondent ne pas être heureux au travail. Par contre, suivant le même sondage, 49% des personnes, sont satisfaites de leur rémunération. Justement contrairement à ce que pensent tous les français, être payé pour son travail est un grand privilège. Quand on pense que pendant la Seconde Guerre Mondiale, les déportés dans les camps d'Auschwitz Birkenau, se faisaient maltraiter  et quand ils n'avaient plus la force de travailler, se faisaient gazer.

 

                      M.G

09 février 2017

Lectures à haute voix les conseils de Guillaume Gallienne

Lectures à haute voix,  les conseils de Guillaume Gallienne, pour les petits mais aussi pour  les grands !

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05 février 2017

Et si on parlait d'amour.... - BTSMUC1

Nous avons "cristallisé"...étudié des scènes de rencontre puis pris la plume...

"Rédiger une scène de rencontre en reprenant les attendus (regard, coup de foudre, cadre, vocabulaire des émotions...) et pour pimenter la chose utiliser les mots suivants:

  • raton laveur
  • chaussure
  • Atlantique
  • vanille
  • bouillabaisse"

 

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