Théodore Géricault est l'un des plus grands peintres français de la période romantique, avec Eugène Delacroix dont il a été l'ami. Il a fait son « grand tour », et les maîtres italiens de la Renaissance et de l'âge Baroque, Michel-Ange surtout, et Caravage l'ont fortement influencé.
Géricault est l’incarnation du peintre romantique, célèbre par son immense tableau qui révolutionne la peinture d’histoire, Le Radeau de la Méduse.
Né à Rouen en 1791, il passe son enfance à Paris, où il se passionne pour le dessin. Il se lie d’amitié avec Delacroix et étudie à l’école des beaux-arts et copie les grands maîtres au musée du Louvre.
Peintre et graveur. Né à Paris et mort à Ville-d’Avray (près de Paris). Après la réticence paternelle, en 1822 Corot obtient tout de même l’autorisation de peindre et commence ses leçons chez Achille Etna Michallon (1792-1822), mais le maître mourra très peu de temps après. Il devient alors l’élève de Jean-Victor Bertin (1767-1842). En 1825, il part pour l’Italie en passant par la Suisse, en octobre il est à Lausanne, en décembre à Rome. Pendant l’été 1826, il travaille dans les monts Sabins, puis, à l’automne, il voyage dans la région des lacs albains. En décembre, il est à Tivoli. En 1827, il poursuit ses « campagnes de peinture » (Olevano, Subiaco, Valmontone, Marino). Au printemps 1828, il visite Naples, Capri, Ischia. Après un court séjour à Venise, il est de retour à Paris dans l’automne de la même année. Il se rendra une seconde fois en Italie en 1834 (Toscane, Venise, la région des lacs), et à nouveau en 1843. De 1829 jusqu’à la fin de sa vie, il voyage en Normandie, en Bretagne, mais aussi en Auvergne, en Provence, en Limousin (notamment à Saint-Junien, sur les bords de la Glane, site qui porte désormais son nom), en Dauphiné, en Bourgogne, en Charente, dans le Morvan (en particulier à Lormes), en Côte d’Azur, ainsi qu’en Suisse, en Belgique et en Hollande. De 1827, il expose régulièrement au Salon. En 1855, il remporte un grand succès à l’Exposition Universelle de Paris ; en 1867, il envoie des œuvres à celle de Londres où il reçoit une médaille de deuxième classe. Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1846 et Officier de la Légion d’Honneur en 1867.