Pour faire le lien entre le projet collectif et les lieux de l'art nous allons travailler et présenter un lieu de l'art :
le Potager du Roi à Versailles
La présentation du Potager du Roi se fait selon le plan qui a été demandé aux élèves pour présenter un lieu de leur choix :
1. Présentation
2. Histoire
3. Organisation / gestion
4. Un métier
5. Une oeuvre
Les parties 1-2 seront présentées à partir d'une carte interactive pédagogique du Potager et Juliette Sibillat du Potager du Roi, responsable de la politique des publics et de l'événementiel, présentera son métier et l'organisation du lieu.
Présentation et étude d’un lieu où l’art s’expose, s’affiche, s’exprime
Choisissez un lieu de votre choix en fonction de :
- Type = musées, institutions artistiques diverses (académie des beaux-arts, centre d’art, galerie d’art, fondation, salle de spectacle, résidence d’artistes,…), événements.
- Domaine artistique = TOUS les domaines possibles
- Localisation = PARTOUT dans le monde
Une fois votre lieu choisi, présentez le temps en y associant un métier et une oeuvre de votre choix
Un lieu de l’art : le théâtre des Champs Elysées à Paris
Un haut-lieu de la vie culturelle parisienne
Le Théâtre des Champs-Elysées a été construit au 15 de l’avenue Montaigne, dans le très bourgeois et très luxueux huitième arrondissement de Paris, là où l’on trouve les boutiques des grands couturiers, à quelques enjambées de la plus belle avenue du monde, l’avenue des Champs-Elysées. Malgré cet emplacement, ce théâtre a été un théâtre de révolution : le lieu des avant-gardes, en musique, en danse.
« C’est un théâtre, écrit Charles Dantzig[1], qui a été construit dans un quartier sans théâtres et qui malgré ce théâtre est resté un quartier non théâtral et malgré cela le théâtre a du succès. Au tout début du XXème siècle, un entrepreneur de spectacles, Gabriel Astruc, décide d’investir dans la construction d’un théâtre. Le quartier à la mode, à ce moment-là, se situe sur les boulevards. Et aussi bien le plus grand des théâtres musicaux, l’opéra de Paris, y avait été inauguré vingt-cinq ans auparavant, en 1875. Vingt-cinq ans, c’est une génération. Une génération, c’est un dégoût, un rejet, une rénovation. On a de la tendresse pour le style de nos grands-parents, mais le style de nos parents nous paraît risible et, d’une certaine façon, plus vieux. L’opéra de Paris et les théâtres, c’était les boulevards ? On construira près de la Seine, non loin du pont de l’Alma. L’opéra de Paris, c’était Garnier et son style éclectique, mêlant l’Empire, le médiéval et le Renaissance ? On construira une épure, blanche, en béton armé recouvert de marbre. La musique adorée, c’était Tchaïkovski et les danseuses en tutu pour vieux messieurs lubriques fumant le cigare au foyer ? On promouvra Stravinski et les danseuses en tunique cachant cuisses et aplatissant seins. »