Classe 3e 5 › Nouvelles surprenantes !

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24 novembre 2013

La vie d'en bas (Adrien)

       Kevin vivait tranquillement, mais il avait faim  et on aurait dit que tout le monde lui en voulait.

                Un homme était venu et avait laissé tomber de la nourriture, il avait sauté sur l'occasion  de manger un peu, puis tout se passa très vite et il suffoqua. L'homme le regarda et le poussa pour qu'il puisse à nouveau respirer. Pendant qu'il était petit c'était pire : les enfants et les parents le poursuivaient comme si il voulait le manger. Ses parents les avaient abandonnés ses frères et sœurs et lui à leur naissance. 

Il tombait souvent dans des pièges par les gens sournois. Il rencontra une femme et ils partirent vers un autre pays, sur la terre où il était né .Là ils laissèrent leurs enfants vivre en paix.

La vie d'un saumon c'est dangereux et ça se termine toujours mal, dans la gueule d'un ours, dans le ventre d'un homme et, après avoir eu des enfants, il se couche au fond de la rivière et se laisse mourir.

Ce jour (Quentin)

Ce jour-là je me suis rendu dans cette épicerie très bizarre, il n'y avait personne en vue à l’intérieur, ni dans la rue. Je me demandais pourquoi il n'y avait personne alors qu’il y avait à peine deux heures, la rue était remplie  de touristes. D'un seul coup le sol se mit à trembler et des centaines d'extraterrestres se mirent à se poser sur le sol. Ils me poursuivirent tout au long de la journée, à travers toute la ville.

Alors que j'étais au bout de la ville je me fis téléporter dans un monde imaginaire avec des licornes, des sorcières, des arbres qui parlaient, tout ce qui n'existait pas ou qui avait disparu. Il y avait aussi des personnes qui n'existaient plus comme George Washington, Coluche, toutes ses célébrités reconnues pour leur bravoure et leur courage.

Je commençais vraiment à adorer ce paysage et ces personnes mais soudain une lumière m'attira et me fit revoir toutes les images et les aventures que j'avais faites jusqu'à l'épicerie et j'entendis une voix qui m'appelait en me disant : «réveille toi mon amour tu as sûrement dû t'assoupir devant ton film d'extraterrestres».

Cauchemar en mer (Willa)

Je me réveillai avec délicatesse, pris mon petit-déjeuner, et me préparas pour aller en mer, pêcher des poissons. Je fis un signe de la main et partis. Soudain, j’aperçus au loin le bateau de pêche. Arrivais au quai, j’embarquais sur le bateau. Il jeta l’ancre, et petit à petit je m'éloignais du port.

Au large, je vis de magnifiques poissons. Je pris une chaise, jetai ma ligne et commençai à attendre qu'un poisson morde à  l'hameçon. Entre temps, le bateau commença à bouger de gauche à droite doucement. Le ciel commença à être gris, et même noir, ce qui me fit très peur. Tout à coup, il se mit à pleuvoir fortement .Je me précipitai pour aller dans la cabine m'abrité ; le temps que la pluie s'arrête. La canne commença à bouger. Je vis qu’un poisson avait mordu à l’hameçon ; puis je le pris, et tirai de toutes mes forces, mais je ne sais comment je me suis retrouvé dans l’eau. Elle était vraiment très froide. J'ai eu l'impression que quelque chose se dirigeait vers moi. Je me dépêchai de remonter sur le bateau, je me débattais pour remonter. Bizarrement, il y avait quelque chose qui m'empêchait de remonter, comme si quelqu'un m’attrapait. Je me retournais, et là je me retrouvai nez à nez avec un REQUIN !! J'étais "terrorisé ". Le requin m’attrapa la jambe et m’emmena au fond de la mer. Pendant un certain moment, je pus rester dans l'eau sans respirer, mais à un moment donné, je n’en pus plus.  J'étais à bout de souffle, je me débattais pour remonter à la surface et prendre de l'air ; mais rien à faire. J'étais si loin, que je me disais que c'était fini pour moi, que j'allais mourir et que personne ne pourrait me sauver de là. Mais je ne voulais pas mourir. Je vis dans l'eau une sorte de bâton, je le pris et commençais à taper le requin sans répit. Je voulais absolument remonter à la surface. Le requin fini par me lâcher, et je nageais jusqu'à la surface pour reprendre de l'air ; et pouvoir respirer. A la surface, il n’y avait plus de bateau, plus rien, à part l'eau autour de moi. Angoissé, je ne savais plus quoi faire. J’aperçus des rondins de bois, je montais sur l’un d’eux et me laisser aller jusqu’au rivage. Je repris mon souffle et regagnais le port de pêche. J'étais trempé de la tête au pied, mais si heureux de vivre.

J'arrivais au port, tout ensanglanté, mon pied droit à moitié coupé, je me trainais jusqu'à la plage. Des pompiers qui passaient éteindre un feu, m’ont aperçu. Sans hésiter, ils firent demi-tour. Ils m'emmenèrent à l'hôpital, et là, ils se sont immédiatement occupés de moi. A cet instant, ils me dirigeaient au bloc opératoire. L'anesthésiste m'endormit. J'avais l'impression d'entendre tout ce qu'ils faisaient. Des bruits de ciseaux, couteaux, mais j'entendis un bruit encore plus étrange, le bruit d'une tondeuse, et aussi celle d'une sonnerie. Je soulevais mon bras, je me retrouvais à terre, le réveil dans les mains. Je me levai, regarda par la fenêtre, et vis mon père tondre la pelouse.

Une légende à l'école (Romain)

Comme d’habitude, Mme Dasilva emmenait son fils à l’école à huit heures précises, ils se firent un câlin et le petit courait pour rentrer dans la cour et rejoindre son meilleur ami Rafael qu’il attendait au portail. Tous deux rejoignirent leurs camarades dans cette école au fin fond des favelas.

         A l’heure de la récréation, à onze heures quinze, Roni et ses camarades allaient toujours jouer au foot dans un coin de la cour, mais ce jour-là, une bande de gros durs allait leur prendre leur ballon. Roni se faisait appeler « Tarzan » pour ses cheveux longs et sa grande taille, mais aussi « le lapin » pour ses dents bien avancées. La bande dit à Roni :

« Si tu balances au prof, on te fera la peau ! ».

Rafael conseilla à Roni d’en parler à son professeur. Roni décida de ne rien dire et retourna en cours avec ses amis sans un mot. Le soir il rentra chez lui, et son père lui demanda où était passé son ballon. Il lui répondit que son ballon était coincé dans l’arbre et que le concierge irait le chercher demain.

 

         Le lendemain, les gros durs attrapèrent Roni et lui dirent :

 « Ce soir à dix sept heures, viens derrière le magasin de légumes et on fera un match : si tu gagnes, à toi le ballon ! ».

Roni accepta le marché. L’heure dite arriva et ils se rassemblèrent, Roni et ses amis d’un côté avec Rafael dans les buts et les gros durs de l’autre partie du terrain, pour jouer le match. La partie commença et le petit Roni qui continuait à se faire appeler « le Tarzan à dents de lapin », durant les cinq dernières minutes, commença à dribler tous les joueurs, marqua un but et dit :

« Mon  nom est Ronaldinho, pas Tarzan ! »
Il repartit, tout fier, avec son ballon sous le bras.

Mon oncle Jack (Léa)

 J’entrai dans la maison et vis la silhouette d’un homme qui dormait dans le salon sur le

canapé. Cet homme c’était Jack, mon oncle. J’étais revenu à la maison pour lui car il était seul dans cette grande maison. Je n’aimais guère cet endroit, il y régnait une atmosphère angoissante, oppressante. Je me faufilai discrètement dans une chambre et m’endormis.

      Je me réveillais,  il était là, posté devant moi en me regardant avec ce regard que je ne

 connaissais pas, un regard apaisant. Il me demanda de me lever, de m’habiller très rapidement car nous devions partir dans une heure. Je ne comprenais pas mais je le suivis quand même. Je le questionnai pour savoir où nous allions, mais rien à faire il ne voulait rien me dire. Durant le trajet il me parla de ses souvenirs, de ce qu’il avait vécu. Il ne m’avait jamais parlé comme ça, je me sentais bien et pour la première fois j’étais heureuse avec lui. Nous arrivâmes dans un endroit très étrange, il y faisait chaud mais la pluie tombait. Mon oncle m’offrit une glace. On partit s’assoir sur un banc. J’avais l’impression de retomber en enfance. On était bien la tous les deux à rire, nous avons ri une bonne partie de l’après midi. Il m’emmena ensuite dans une pièce, une chambre d’enfant je pense : il y avait un lit, de quoi ranger des vêtements et un bureau. Mon oncle me fit signe de m’allonger, me prit la main, me regarda et me dit : « A très bientôt Laura. » Je ne comprenais pas, mais je

m’endormis un peu surprise. Une voix me réveilla.

     «  Madame Laura, madame bonjour, cela fait deux jours que vous dormez, vous

avez pris une décision. »

 J’étais comme abattue, je lui demandai quelle était la décision que je devais prendre. Elle me dit : « si vous voulez reprendre la maison ou non? » Je ne comprenais pas il y avait mon oncle qui y habitait elle me regarda et me dit : « vous rappelez vous que votre oncle est décédé ? »

Un métier pas comme les autres (Axelle)

J’étais un homme sans histoire. J’habitais dans un village de Bretagne et tout le monde me connaissait. Je souffrais  parfois de solitude, et j’essayais de rencontrer du monde, d’ aller au cinéma, mais avec mon métier je ne rencontrais personne.  Je vivais seul dans mon appartement qui se situait au dessus de mon lieu de travail. Les habitants savaient ce que je faisais mais personne n’aimait mon métier.

En effet j’étais un travailleur hors paire, tous les clients qui étaient passés entre mes mains n’avaient jamais eu à se plaindre de mes services. J’étais toujours au petit soin avec mes clients, et savais exactement ce qu’il  fallait faire. C’était avec plaisir que j’exerçais mon métier mais mon activité professionnelle ne m’avait pas permis de rencontrer une personne pour fonder une famille. Un jour où j’étais au travail, Madame Vadis est arrivée. Je l’avais coiffée, maquillée et habillée. Je savais exactement ce qu’il fallait pour mes clients, qu’ils soient homme ou femme, jeune ou vieux, rien ne m’échappait. Je savais ce qu’ils devaient porter pour les mettre en valeur. Mes clients n’auront cependant jamais l’occasion de me remercier, de me parler ou d’exprimer leur satisfaction. Madame Vadis était bientôt prête : il ne lui manquait plus que quelques touches de maquillage et sa famille viendrait bientôt la chercher pour ce moment qui restera gravé dans leur mémoire, qui les marquera à vie.

Effectivement la famille de madame Vadis étaient arrivée.  Elle était là à la regarder. Tout le monde me remerciait pour le travail que j’avais fourni afin de la rendre irréprochable pour son dernier voyage. Ce voyage était à sens unique.

En effet,  Madame Vadis était prête pour son enterrement  sa famille allait l’emmener …   Ainsi pour moi, tous les jours se déroulaient ainsi.

Julien

  L’homme sortait de son lit avec une affreuse douleur à la poitrine. Il était deux heures du matin, il dormait à genoux. Il habitait dans un manoir qui se plongea dans un silence profond. L’homme souffrait d’un changement du comportement et c’était un ancien prisonnier d’alcatraz. Il devait suivre son médecin régulièrement. Tous les soirs de pleine lune, de pauvres femmes mourraient de façon inconnue.    

C’était un soir de pleine lune. L’homme se réveilla brutalement, il sentait une affreuse douleur à la poitrine comme tous les soirs de pleine lune. Il souffrait d’un changement du comportement les nuits de pleine lune, d’après son psychologue. Le lendemain il lui rendit visite pour lui parler de la douleur qu’il a ressentie la nuit  dernière. Il sortit mécontent et partit boire un verre dans un bar populaire. Il n’y resta pas longtemps. Il rentra chez lui et alluma la télé avec une bière dans la main. Il tomba sur les informations du soir. On parlait de femmes tuées tous les soirs de pleine lune. Il en resta bouche bée et eut un comme un sentiment de tristesse de voir ces pauvres femmes là, allongées par terre, mortes sur le bord de la route. Il éteignit vite la télé et alla se coucher mais il était encore bouleversé par ce qu’il avait vu à la télé. La nuit passa. L’homme n’avait pas dormi de toute la nuit, même en prenant des somnifères. Il repartit voir son médecin car le lendemain était un soir de pleine lune. Le médecin lui donna une ordonnance avec de forts médicaments et des tranquillisants. Un mois passa. Le soir de pleine lune arriva.  L’homme se réveilla le lendemain sans s’être rendu compte que la nuit venait de passer.  Il alluma sa télé et apprit encore qu’une autre femme de la même corpulence que la première avec la même couleur de cheveux que la femme qui avait été tuée le mois dernier. Il remarqua que la femme avait été tuée au même endroit et au même moment.  Il crut qu’un tueur en série était en liberté. Le soir il ferma toutes les portes et fenêtres de son manoir : il avait peur car il pensait que c’était un ancien prisonnier qui voulait se venger de lui.

            Le troisième soir du mois prochain, l’homme se rendit compte que le tueur avait les mêmes goûts que lui car il aimait les femmes aux cheveux blonds et aux yeux marron, de corpulence moyenne. Soudain la police vint frapper à sa porte. Il ouvrit et tout à coup il se retrouva menotté et la police lui dit : « MONSIEUR PAUL JACQUER nous vous arrêtons pour les meurtres des deux femmes ». L’homme se rendit compte que c’était lui le serial killer. Il tomba dans un profond désespoir et finit sa pauvre vie en prison.         

D'étranges intrus (Chloé)

 

L'homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement, au rythme de

sa respiration. Il était deux heures du matin  et le manoir était plongé dans

un silence profond. Il était exactement minuit quand il fut réveillé par un étrange bruit,

comme des petits pas dans le manoir. Il finit par se persuader qu'il n'y avait

personne et se rendormit.

 

Environ dix minutes plus tard, il fut à nouveau réveillé par ces mêmes bruits

de pas. Il en était maintenant convaincu, il y avait quelqu'un au rez-de-chaussée. Un

sentiment d'appréhension l'envahit alors. Il pleuvait énormément et des éclairs

frappaient dans le ciel, ce qui rendait l'atmosphère lourde et effrayante.

L'homme entendit alors quelque chose, comme un verre ou une assiette se

fracasser contre le sol. Il fut affolé par ce bruit et décida de descendre afin de voir

qui avait osé pénétrer dans son manoir. En quittant sa chambre, il fut à nouveau pris

de frayeur quand il entendit les cambrioleurs déplacer une table.

-"Déplace-là doucement ! Il ne faut pas qu'il nous entende !" chuchota un des

cambrioleurs.

L'homme fut paniqué par cette phrase. Il était à présent dans les escaliers et ne

pouvait plus revenir en arrière. Il était maintenant sûr qu'ils étaient au moins deux

voire plusieurs. Lui, il allait bientôt se retrouver seul contre eux. Il descendait les

marches une à une en faisant le minimum de bruit. Le son des éclairs cachait le bruit

du vieux bois de l'escalier qui grinçait à chaque pas.

Il arriva finalement dans l'entrée du manoir et alla dans la cuisine. Il vit alors deux

verres cassés au sol. Son cœur battait la chamade. La cuisine donnait sur la salle à

manger, l'endroit où se trouvaient les cambrioleurs. L'homme  décida alors

d'entrouvrir légèrement la porte pour apercevoir les voleurs. Il fut pris d'une

peur incontrôlable quand il les aperçu enfin. Ils étaient au moins dix, peut-être

quinze. S'il allait à leur rencontre, il n'avait aucune chance de s'en sortir vivant. Il

faisait trop sombre pour espérer apercevoir le visage des intrus, l'homme regarda

sa montre, il était minuit trente. Il restait là, indécis, soit il rentrait et faisait face aux

intrus, soit il remontait dans sa chambre et attendait qu'ils partent.

 

Dans un élan de folie, il décida de pénétrer dans la salle à manger et de

faire face aux  voleurs. Il vit alors le salon magnifiquement décoré et les voleurs qui

étaient en fait sa famille et ses amis.

-"SURPRISE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! "crièrent les invités.

La routine (Céline)

    Comme chaque matin, un homme dont je ne connaissais que le physique et la voix me remit debout. Debout, car je m’étais endormie…
Je n’avais aucun confort, je dormais comme une misérable sur une planche en bois, sans que les gens ne fassent vraiment attention à moi.

    Ils me touchaient, regardaient mon derrière, et si je les intéressais, ils m’embarquaient avec eux je ne sais où, puis me ramenaient sur mon petit endroit réservé rien qu’à moi…
Un homme, le « patron », les remerciaient en plus de cela ! Chaque jour je priais pour qu’on ne me remarque pas ! Mais avec la seule robe rouge que je portais tous les jours, ce n’était pas gagné…

    Aujourd’hui, un groupe de jeunes garçons est arrivé; ma pire angoisse ! Ils ne me respectaient jamais, j’avais l’impression d’être un jouet à qui on faisait ce qu’on voulait ! J’essayais de ne pas me faire remarquer, mais … je leur avais tapé dans l’œil, je le voyais bien !
J’avais encore une fois si peur; j’entendais leurs pas, voyais leurs têtes; je me fis toute petite. Mais ils me prirent, me lancèrent entre eux, j’avais bien l’habitude malheureuse que personne ne réagisse autour, mais toutes ici vivions ce calvaire.

   Jusqu’à ce qu’enfin, le patron arrive et me défende parce que là, c’était allé trop loin ! Il leur cria :

- Eh ce n’est pas un jouet voyons ! Ce livre avec lequel vous jouez est le dernier de la première saison du Roi Lion !

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