Julien

  L’homme sortait de son lit avec une affreuse douleur à la poitrine. Il était deux heures du matin, il dormait à genoux. Il habitait dans un manoir qui se plongea dans un silence profond. L’homme souffrait d’un changement du comportement et c’était un ancien prisonnier d’alcatraz. Il devait suivre son médecin régulièrement. Tous les soirs de pleine lune, de pauvres femmes mourraient de façon inconnue.    

C’était un soir de pleine lune. L’homme se réveilla brutalement, il sentait une affreuse douleur à la poitrine comme tous les soirs de pleine lune. Il souffrait d’un changement du comportement les nuits de pleine lune, d’après son psychologue. Le lendemain il lui rendit visite pour lui parler de la douleur qu’il a ressentie la nuit  dernière. Il sortit mécontent et partit boire un verre dans un bar populaire. Il n’y resta pas longtemps. Il rentra chez lui et alluma la télé avec une bière dans la main. Il tomba sur les informations du soir. On parlait de femmes tuées tous les soirs de pleine lune. Il en resta bouche bée et eut un comme un sentiment de tristesse de voir ces pauvres femmes là, allongées par terre, mortes sur le bord de la route. Il éteignit vite la télé et alla se coucher mais il était encore bouleversé par ce qu’il avait vu à la télé. La nuit passa. L’homme n’avait pas dormi de toute la nuit, même en prenant des somnifères. Il repartit voir son médecin car le lendemain était un soir de pleine lune. Le médecin lui donna une ordonnance avec de forts médicaments et des tranquillisants. Un mois passa. Le soir de pleine lune arriva.  L’homme se réveilla le lendemain sans s’être rendu compte que la nuit venait de passer.  Il alluma sa télé et apprit encore qu’une autre femme de la même corpulence que la première avec la même couleur de cheveux que la femme qui avait été tuée le mois dernier. Il remarqua que la femme avait été tuée au même endroit et au même moment.  Il crut qu’un tueur en série était en liberté. Le soir il ferma toutes les portes et fenêtres de son manoir : il avait peur car il pensait que c’était un ancien prisonnier qui voulait se venger de lui.

            Le troisième soir du mois prochain, l’homme se rendit compte que le tueur avait les mêmes goûts que lui car il aimait les femmes aux cheveux blonds et aux yeux marron, de corpulence moyenne. Soudain la police vint frapper à sa porte. Il ouvrit et tout à coup il se retrouva menotté et la police lui dit : « MONSIEUR PAUL JACQUER nous vous arrêtons pour les meurtres des deux femmes ». L’homme se rendit compte que c’était lui le serial killer. Il tomba dans un profond désespoir et finit sa pauvre vie en prison.