- Le site très complet lafontaine.net avec les textes des fables
- site d'une famille fan des fables
- un site qui retrace l'histoire des fables depuis Esope
- le site de l'association Jean de La Fontaine à Château-Thierry
28 décembre 2010
Pour faire vos recherches sur le classicisme, voici des sites qui peuvent vous aider :
On peut vous rediriger vers une autre page, dans ce cas, il faut cliquer pour revenir en arrière pour retrouver le plan du site.
23 novembre 2010
Alix est allée voir la mise en scène d'Elisabeth Chailoux au théâtre des Quarties d'Ivry; en voici un extrait :
18 novembre 2010
Dans ce billet, vous pourrez télécharger au fil de l'avancement de la séquence :
23 octobre 2010
Voici les fiches que vous devrez vous constituer pour l'objet d'étude "Théâtre, texte et représentation" en vue du bac blanc de décembre :
- Une fiche sur les outils d’analyse du théâtre : elle doit vous permettre de vous poser les bonnes questions pour une lecture analytique ou un commentaire ; d’autre part, elle fait le point sur les spécificités du théâtre par rapport aux autres genres (voir manuel p 614).
- Une fiche sur les registres comique et tragique, qui sont particulièrement employés au théâtre.
- Fiche sur les genres théâtraux et leur histoire. Consultez la merveilleuse Histoire du théâtre dessinée d'André Degaine, qu'utilisent les élèves de l'option théâtre et que vous pouvez trouver au CDI. Utilisez par exemple ce tableau.
- Fiche sur le personnage de théâtre à partir des textes du manuel (p. 142-159) et du cours du manuel p. 172-175 et 178-179.
- Fiche sur l’acteur et le personnage de théâtre à partir des textes du manuel (p. 160-171).
- Fiche recensant tous les spectacles de théâtre que vous avez vus.
- Fiche sur le passage du texte lu à sa représentation à partir des textes du manuel p. 194-221 et du cours du manuel p. 222-225 et 228.
Vous pouvez vous partager ce travail de fiches et les envoyer sur le blog.
03 octobre 2010
Pour compléter le corpus sur le poète assimilé à un oiseau, voici deux autres poèmes sur le même sujet :
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du cœur:
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé-d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lents une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte;
En vain il a des mers fouillé la profondeur;
L'Océan était vide et la plage déserte;
Pour toute nourriture il apporte son cœur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses entrailles de père,
Dans son amour sublime il berce sa douleur,
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant,
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Poète, c'est ainsi que font les grands poètes.
Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps;
Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes
Ressemblent la plupart à ceux des pélicans.
Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées,
De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater le cœur.
Leurs déclamations sont comme des épées:
Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant,
Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Alfred de Musset, La Nuit de mai, 1835
20 mai 2010
Au fur et à mesure de l'avancement de la séquence, vous trouverez dans ce billet tous les documents liés à la séquence sur Les Liaisons dangereuses.
- Lecture analytique n°1: extrait de la lettre IV
- Lecture analytique n°2: extrait de la lettre LVI
- Lecture analytique n°3: extrait de la lettre LXXXI
- Lecture analytique n°4: lettre CLXXV en entier
- Corpus d'incipits romanesques du XVIIIe siècle
- Document complémentaire à la première lecture analytique : tirade de Dom Juan dans la pièce de Molière
- Extrait de La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau
- Tableau de Jean-Honoré Fragonard, Le Verrou
30 mars 2010
Vous trouverez au fil de l'avancement de la séquence les textes et documents complémentaires de la séquence sur les Lumières.
09 février 2010
Vous pouvez écouter la tirade de l'acte III, scène 3, dite par Gérard Philippe ici. Sur le site de l'INA, vous pouvez aussi voir Philippe Caubère interpréter une scène de la pièce et qui explique les choix d'interprétation qu'il a faits.
Une mise en scène de la pièce au théâtre du Trianon à Paris en 2008. D'autres photographies ici et là.
Une critique d'une mise en scène au Théâtre de l'Ouest Parisien ici. Une autre d'une mise en scène belge ici. Une mise en scène allemande ici.
04 février 2010
Nous avons vu en classe que Musset avait puisé à diverses sources l'intrigue de sa pièce Lorenzaccio. Il a lui aussi été repris.
La pièce de Musset a en effet été transposée dans le monde contemporain par deux écrivains français de série noire, Zacharias et Viard, qui s'étaient spécialisés dans la réécriture de grands classiques.
Ainsi, dans leur roman policier Le Mytheux, le héros, Laurent, a pour cousin le député-maire Alexandre Leduc. Voici un extrait de ce roman :
Laurent venait
de parler pendant un quart d'heure pour justifier sa présence
au sein du clan adverse et énumérer les griefs qu'il
avait - que tous avaient - contre son cousin. Il s'était
toutefois, par pudeur, abstenu de mentionner l'histoire Salviat
et les conséquences tragiques qu'elle avait eues pour les
Florent.
Il termina :
- ... Ce que
je viens de vous dire, je suis prêt à l'écrire
et à le signer.
- Et alors, personne ne
te croira, dit Philippe Florent.
- Si, parce qu'on
le lira...
- Quand on le lira, de toute façon,
il sera trop tard.
- Non. Parce que, cette nuit,
chez lui, je vais tuer Leduc.
Les six hommes qui
faisaient face à Sachot eurent un geste de recul.
-
Quelle est cette nouvelle lubie ? demanda, sévère,
Philippe Florent.
Son fils Pierre se fâcha
presque :
- Si c'est une plaisanterie, elle n'est
pas drôle. Nous n'avons pas envie de rire, je te l'assure.
Sachot regarda Philippe Florent droit dans les yeux.
- Moi non plus, je n'ai pas envie de rire. J'ai envie
de tuer. De tuer Leduc, et je vais le faire cette nuit, je vous
le jure.
- Vous êtes ivre, une fois de plus,
monsieur Sachot, dit Prouvé. Si c'est pour ça que
vous nous avez dérangés, ce n'était pas la...
- Je ne suis pas ivre, ce n'est pas une lubie, ce
n'est pas une plaisanterie.
- Comment t'y prendras-tu
?
- Cela, c'est mon affaire, et je n'ai pas besoin
de vous pour y parvenir. Ce que je souhaite, c'est que mon geste
serve à quelque chose. Pa s à moi, je suis un type
foutu et je le sais. Si j'échoue, Leduc me descendra. Si
je réussis, au point où j'en suis, je prendrai la
perpète ou, au minimum vingt ans ferme.
« billets précédents - page 17 de 19 - billets suivants »