Antoine de Saint Ex

Pour leur premier contact avec la peinture, les enfants ont mis les deux mains dedans. Les oiseaux ont ensuite été réalisés à la demande.   

                                     

    

Au terme de cette année je peux faire un bilan très positif de l'utilisation du Makaton. Nous avons commencé en début d'année pour les besoin d'un enfant en particulier mais tous les élèves s'y sont mis et les progrès de chacun sont impressionnants. Non seulement les enfants connaissent plus de 70 signes mais ils les utilisent au quotidien pour communiquer entre eux et les combinent pour faire des phrases. Contrairement à ce que l'on peut penser le fait de signer n'interfère en rien avec l'acquisition du langage, les signes viennent étayer la parole et quand le mot est maîtrisé ils disparaissent naturellement au profit du langage parlé.

L'apprentissage du Makaton est profitable à tous. Cela demande rigueur et précision, c'est un excellent exercice de motricité fine, de mémorisation, d'indépendance et de latéralisation...

Les enfants jouent beaucoup avec les graines d'un des arbres de la récréation. Cette fois-ci c'était pour réinvestir leurs connaissances alphabétiques.

Ce coloriage (très compliqué) est un de ceux mis à disposition des enfants dans leur cahier de dessins. Ce cahier est à eux et chacun y fait ce qu'il veut. On pourrait croire que l'absence de contrainte n'incite pas à les enfants à persévérer, mais l'élève qui a réalisé ce coloriage s'est attelée à la tâche une semaine durant, y consacrant tout son temps libre. Une preuve de plus que la motivation n'est pas à négliger dans le processus d'apprentissage.

Quand on veut, on peut.

Voici le J, il a la forme d'une canne parapluie.