Ce jeu est un cadeau de ma voisine de classe, Christine. Les élèves doivent se déplacer sur une grille en suivant un codage. La réponse est derrière. Cela rassure et permet de valider la réponse sans être dépendant de la disponibilité des adultes. C'est une des composantes de l'autonomie.
Combien en veux-tu ? Quelle couleur ? Les contraintes s'imposent d'elles-même en fonction du projet de l'élève ou de la disponibilité des pions restants. C'est bête comme chou mais ils adorent jouer "à la marchande", d'ailleurs je leur laisse la place dès qu'ils maitrisent bien le jeu.
Jouer au flipper en plus d'être furieusement tendance permet de développer la coordination oculomotrice (l'oeil et la main). Mais ce n'est pas tout ! Avec les scores à rallonge on aborde la lecture des grands nombres et quoi de mieux qu'une citation au tableau d'honneur pour inciter un enfant à écrire son prénom et garder une trace de son succès ?
Nous essayons d'installer régulièrement des parcours de motricité en salle de jeu. Les enfants adorent, les adultes ont parfois du mal à les laisser expérimenter. C'est pourtant le seul moyen pour eux de progresser, chacun à son allure, chacun à son idée.
Bien sûr l'orientation des lettres complique la recherche ainsi que la grande quantité d'objets qui peut gêner les enfants qui ont du mal à organiser leur recherche (dans ce cas l'indication de couleur est plutôt une aide).
"Stack the bones" signifie littéralement "empile les os". Ce jeu d'adresse sympathique est produit par KIKKERLAND (un éditeur de jeux intelligents au design abouti). Pour jouer il faut retirer un os à tour de rôle ; le joueur qui fait chuter l'ensemble a perdu. En classe nous y jouons à l'envers, les joueurs doivent coopérer pour construire la tour et ce n'est pas si simple. Il faut intégrer le bon algorithme (trois os à plat dans un sens puis trois autres à 90° et ainsi de suite). Il faut aussi maîtriser son geste pour poser un os sans renverser l'édifice, le cas échéant on pénalise l'équipe et il faut tout recommencer. En jouant avec les autres on mesure les conséquences de ses actions.
Les élèves aiment beaucoup ce jeu et l'on affectueusement surnommé "LA TOUR DE LA MORT". En tant que parents vous le savez bien, les enfants ont le sens du drame.
Edité par HAPE (spécialiste des jeux en bois) ce jeu requiert adresse, maîtrise et stratégie. Il faut accumuler un maximum d'éléments sur le pont du bateau sans les faire tomber. On peut y jouer en coopérant ou les uns contre les autres.
Ce jeu allemand édité par Ravensburger est une variante du jeu des petits chevaux. Le but est de réunir au milieu du plateau (et dans l'ordre) les trois parties de son bonhomme de neige. Il faut savoir utiliser un dé, compter, se déplacer sur un parcours, savoir patienter pour jouer à tour de rôle. Un jeu de saison en attendant les véritables flocons.
En faisant un peu de spéléologie dans les réserves de l'école je suis tombé sur un "qui est-ce ?". Observation, logique, méthode ce jeu offre une belle occasion de travailler plusieurs compétences en même temps tout en s'amusant. Poser une question fait aussi partie des objectifs de fin de maternelle, avec ce jeu je caresse l'espoir secret de venir à bout du fameux "c'est qui qui ".