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Les livres de la 2nde M › Andromaque, Racine

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11 décembre 2014

Andromaque, Oreste Selen & Pauline

Oreste dans la mythologie Grecque :

Dans la mythologie Grecque (majuscule), Oreste est le fils du roi Agamemnon, roi légendaire très puissant de Mycènes, et de Clytemnestre, fille de Tyndare, le roi mythique de Sparte, et fille de Léda (répétitions).

Oreste est également un Atride.

Dans la mythologie Grecque les Atrides sont une famille qui sont les descendants d'Atrée. Ils étaient fondée dans le sang de Thyeste, le frère jumeau d'Atrée (majuscule ; accord ; ambiguïté).

Cette famille était donc maudite par les dieux, elle fut marqué par les meurtres, les parricides, les infanticides et les incestes (entraînant la prohibition du mariage, c'est-à-dire l'interdiction) (temps).

Selon le mythe, dès l'enfance, et avant la guerre de Troie, Oreste fut fiancé avec Hermione, sa cousine.

D'après Homère, Oreste était adolescent lorsque son père fut assassiné par l'amant de Clytemnestre, Egisthe. Étant adolescent, Oreste ne pouvait malheureusement rien faire, il décida d'atteindre l'âge d'Homme, pour pouvoir enfin venger son père en tuant Egisthe, et également Clytemnestre, sa mère.

Dans la mythologie Grecque ceci est une conduite exemplaire, c'est également un code moral de l'âge héroïque (mal compris ; variez l’expression ; majuscule).

Lorsque Agamemnon fut tué (élision), Oreste se serait rendu chez Strophios et Anaxibie, sa tante, la sœur d'Agamemnon. C'est à ce moment-là que Oreste se serait lié d'amitié avec son cousin Pylade (élision), fils de Strophios et Anaxibie, ce qui est devenu par la suite de très bons amis (construction de la phrase).


En conclusion dans la mythologie Grecque Oreste est présenté en tant que héros (majuscule ; variez l’expression).

 

Oreste dans la pièce de Racine:

Dans la pièce de Racine, Oreste n’est plus présenté comme un héros prêt à tout pour se venger, mais il est plutôt présenté comme une personne qui se soumet aux autres.

On peut voir qu’il est énormément soumis à Hermione comme au vers 104 (édition Magnard) où Hermione demande « Je veux savoir, Seigneur, si vous m’aimez. » et où ce dernier lui dévoue tous ces sentiments (verbe).

Après qu’Oreste lui ai dévoué ses sentiments (verbe ; mode), Hermione (en lui coupant la parole) dit à ce dernier au vers 109 : « Vengez-moi je crois tout. » Hermione ne cherche pas réellement à savoir si ce dernier dit vrai ou dit faux, elle veut juste que ce dernier la venge contre Pyrrhus (répétition ; construction verbale), et Oreste, lui, est content de ce qu’il va faire, car tout ce qui l’intéresse c’est Hermione (mal dit) ; alors il va tout faire pour lui prouver son amour envers elle.

Il va tuer Pyrrhus à la demande d'Hermione.

Pour finir Oreste est l’incarnation de la fatalité, parfois ce n’est pas lui qui contrôle son destin comme dans V ; 5 (abréviation) où ce dernier fait plusieurs monologue (accord ; expliquez).

On voit bien qu’il n’est pas maître de son destin.

On a l’impression qu’Oreste est tout d’un coup un homme plus charmant (un terme mal choisi), avec un cœur plus fragile que dans la mythologie Grecque (majuscule).  

 

Nous sommes d’accord avec le portrait d’Oreste vu par Muriel Mayette (présentez le point de vue de Mayette), car Oreste est effectivement très amoureux de ce passé volé qui est Hermione, comme précisé dans notre texte, il est prêt à tout pour lui prouver son amour.

Muriel Mayette précise que les héros sont jeunes, et refusent de choisir entre la raison et la passion ce qui est tout à fait le cas pour Oreste. On ne sait pas tellement ce qu’il veut réellement (mal dit).

Les sentiments que éprouvent Oreste à Hermione: (IV ; 3) (v.105-108)     (syntaxe ! Prase incomplète)                                                                     

« Si je vous aime ? ô Dieux ! mes serments, mes parjures,

Ma fuite, mon retour, mes respects, mes injures,

Mon désespoir, mes yeux de pleurs toujours noyés,

Quels témoins croirez-vous, si vous ne les croyez pas ? »

Nous pouvons donc bien voir que Oreste est complètement amoureux (élision), et donc confirmer le commentaire de Muriel Mayette .

Analyse de la mise en scene d' "Andromaque" de Daniel Mesguich

A l'occasion du tricentenaire de la mort de Racine, les pièces "Andromaque" et "Mithridate", écrite par le dramaturge (titres ; accord), furent données en son honneur. Elles furent jouées au théâtre du vieux Colombier, interprétées par les mêmes comédiens et le même metteur en scène : Daniel Mesguich.

  D'après le metteur en scène, le vrai travail se faisait sur l'expression des sentiments (comme les fuites, les errances des personnages), les gestes et le travail des vers, la façon de les interpréter (une maladresse d’expression ; temps). Il faut savoir vivre le texte pour transmettre les émotions intactes au spectateur. Même si la mise en scène est parfois surprenante, comme nous allons le démontrer (construction de la phrase).

  Dans la représentation de la scène 6 de l'Acte III, par exemple, les costumes sont tous noirs, ainsi que le décor. Cela permet de centrer l'attention du spectateur sur le visage des personnages, où défilent tout les sentiments des personnages (1 faute ; répétition). En effet, le corps des acteurs se font dans le décor, et les seules touches de couleurs claires se trouvent sur le visage (1 faute). De plus, Andromaque porte des brassards de faire, symbolisant ses menottes d'esclave (1 faute). Pyrrhus porte un costume militaire, rappel au soldat qu'il a été durant la guerre de Troie, ce qui est donc un rappel à l'intrigue (choix de la préposition ; répétition) : sans la guerre de Troie, rien de tout cela ne serait arriver (1 faute). Quelques personnages restent sur le côtés, entièrement voilé par le noir (2 fautes).  Les projecteurs sont centrés sur le couple. Andromaque, a genoux, est dominée par Pyrrhus, rappel a sa condition d'esclave (2 fautes ; préposition). Les deux acteurs sur jouent les sentiments (1 faute) : Pyrrhus hurle et s'arrache les cheveux, tandis qu'Andromaque est effondrée à ses pieds. Le décor possède peu d'éléments, parmi lesquels un miroir et un lit.

  Ensuite, dans la scène 1 de l'Acte V, nous retrouvons les mêmes éléments. Cependant, leurs utilisations sur surprenantes (accord ; verbe ; 1 faute). Hermione, couchée sous le lit renversé, agrippe les barreaux du lit. Une femme, toute de blanc vêtue, est allongée sur le dessus du meuble. Les barreaux peuvent être le symbole de la prison qui emprisonne la conscience d'Hermione, qui vient d'ordonner à Oreste de tuer Pyrrhus. La femme allongée pourrait être une Erynie, femme représentant la folie ou la justice, selon la couleur de son vêtement.

Enfin, dans la dernière scène du dernier acte, nous retrouvons une mise en scène surprenante. Deux femmes aux longs voiles blanc traversent la scène et se postent chacune d'un côté (accord). Elles représentent les Erynies, les Bienveillantes, qui emprisonnenjt les personnages dans leurs folies (symbolisé par les voiles) (accord). Hermione doit expié ses fautes (1 faute) ; le sang se paye par le sang (citez Macbeth !). Les Erynies sont liées entre elles : le destin d'Andromaque et d'Hermione sont liés. L'une des Bienveillantes se penchent pour refermer un livre ouvert : l'histoire est achevée (accord).

  Personnellement, nous trouvons la mise en scène très ingénieuse et bien pensée. En effet, les sentiments transpirent a travers l'histoire et les acteurs (1 faute). Les jeux de lumières sont très intéressants, et les acteurs plutôt doués. Il y a de la recherche dans la mise en scène (mal dit) : par exemple, le lit est détourné en prison. Les costumes, soit noirs, soit blanc, représente les errances des personnages, confrontés à leurs destins (accord).

Conclusion ?

05 décembre 2014

Une création orageuse

Le 17 novembre 1667, Racine, âgé de 28 ans représente sa pièce, il a déjà écrit deux tragédies « La Thébaïde » et « Alexandre le Grand » (titre ; ponctuation). Mais avec Andromaque, il impose un nouveau système dramaturgique en combinant les deux modèles dominant : la tragédie cornélienne ( de Corneille ) et la tragédie romanesque ( de Quinault ) (expliquez ; 1 faute).

Reprise à l'Hôtel de Bourgogne, elle a un grand succès auprès du public mais est très vite critiquée (sujet ?) : d'une part, à cause de Pyrrhus qu'ils trouvent trop amoureux (sujet), et d'autre part car ils ne supportent pas le chantage sur la vie d'Astyanax, car ils ne veulent pas que Pyrrhus soit le héros sanglant (expliquez). Il est rajouté que la version de Racine est trop infidèle par rapport aux sources de la tragédie. Racine répond rapidement à ces critiques, divulguant deux épigrammes anonymes et cinglantes contre les seigneurs qui s’opposent à sa pièce, dont voici un extrait :

« Créqui dit que Pyrrhus aime trop sa maîtresse
D’Olonne, qu’Andromaque aime trop son mari »  (expliquez)

Puis il continue en affirmant que sa pièce respecte les règles classiques. Dans la préface de 1668, il ironise le passage dans lequel Pyrrhus est violent envers le fils d'Andromaque : « encore s’est-il trouvé des gens qui se sont plaints qu’il s’emportât contre Andromaque, et qu’il voulût épouser une captive à quelque prix que ce fût. J’avoue qu’il n’est pas assez résigné à la volonté de sa maîtresse et que Céladon a mieux connu que lui le parfait amour ». Puis en 1676, dans une nouvelle préface, il assure qu'il présente des héros conformes au public contemporain :

« Andromaque, dans Euripide, craint pour la vie de Molossus, qui est un fils qu’elle a eu de Pyrrhus et qu’Hermione veut faire mourir avec sa mère. Mais ici, il ne s’agit point de Molossus: Andromaque ne connaît point d’autre mari qu’Hector, ni d’autre fils qu’Astyanax. J’ai cru en cela me conformer à l’idée que nous avons maintenant de cette princesse. »

Puis ses détracteurs tentèrent une dernière fois de le critiquer : Subligny rassemble les critiques adressés à la pièce de Racine et en Fait une comédie (2 fautes) "La Folle Querelle ou la Critique d'Andromaque". Molière, quant à lui, n'a pas oublié la querelle d'Alexandre – pièce que Racine avait "volée" à Molière - , et s'empare du texte de Subligny le 25 mai 1668 mais n'a pas le succès auquel il s'attendait.

La tragédie d'un lendemain de guerre

La Comédie Française
La Comédie Française est crée par le roi en 1680 qui ordonne à deux troupes de comédiens de jouer ensemble (1 faute) : la troupe de l'hôtel Génégaud (les comédiens de Molière) et celle de l'hôtel de Bourgogne. Le 25 août, ils donnent leur première représentation commune. Le 21 octobre, une lettre provenant de Versailles consacre la fondation d'une troupe unique, composée de comédiens et comédiennes sélectionnés par le roi pour leur excellence. Cette unique troupe est la seule à jouer des représentations en français à Paris et aux alentours dans les années 1680. Son répertoire est composé par exemple de Molière, Racine ou encore Corneille.

« La tragédie d'un lendemain de guerre »

Racine s'éloigne complètement des idéaux de la guerre : ici, plus question de valeurs guerrières, mais plutôt de barbarie (cf Corneille) (pas d’abréviation dans les devoirs ; expliquez la parenthèse).
La guerre de Troie a changé les plus grands soldats en véritables machines de guerre, programmées pour tuer. Ils se battent, mais sans but particulier, sans savoir pourquoi (nuancez : dans la légende ou selon Racine ?). La guerre perds ainsi tout son coté héroïque, mythique, et toutes ses valeurs (1 faute ; nuancez).
Dans Andromaque, les exploits guerriers sont vus comme des crimes, commis par des soldats avides de sang. Racine ne voit que de l'amour propre, de la violence et de la folie, la ou on voyait avant du courage, de la force et de la grandeur d'âme (2 fautes). Ici, Andromaque fait office de représentation de toute cette violence guerrière (peu clair), en faisant de nombreuses fois allusion au sort d'Hector, son époux décédé, traîné autour des murailles de Troie par Achille.
Racine voit ainsi la guerre de Troie comme une rupture historique (expliquez), représentée par les héros de la tragédie, Andromaque, Hermione, Oreste, Pyrrhus et Pylade. En effet, ils son très souvent désignés par des expressions telles que "fils de....." ou "fille de.....", en partucilier pour Oreste, fils d'Agamemnon, Hermione, fille d'Hélène, et Pyrrhus, fils d'Achille. La guerre que ce sont livrée leurs parents est donc suivie d'une guerre des sentiments amoureux (2 fautes), encore plus violente et irraisonnée. Coupés de leur passé, à l'exception d'Andromaque qui est reliée à Troie par Astyanax, son fils, les héros de cette tragédie doivent affronter leur destin et régler leurs comptes avec le passé, à travers leurs différents sentiments amoureux.

Andromaque, Racine (titre)

Cette pièce ne se résume pas qu'à une histoire de sentiments non-partagés mais plutôt à une lutte intérieure que doit affronter chaque personnage, une guerre sentimentale (maladresse d’expression ; construction de la phrase).

Cette pièce raconte le destin de plusieurs personnages « survivants » de la Guerre de Troie.
Racine a su transcrire toute la complexité des relations amoureuses : passions, jalousies, haines, souffrances...
Il a su sublimer la mythologie grecque. L'atmosphère tragique allant plus ou moins crescendo (temps et mode ?). Le tragique naît d'une « guerre » entre le pouvoir royal et la passion amoureuse dont doit faire face Pyrrhus.

Comme on peut le voir à l'acte III à la scène 7, Pyrrhus, fils d'Achille qui incarnait dans la mythologie un guerrier presque invincible, qui après la mort de son père a du prendre place dans l'armée grecque et mené le combat avec une grande violence (construction de la phrase ; ponctuation ; 2 fautes)).

Il veut arracher à Andromaque son lien de mariage et de fidelité avec son époux décédé (mal dit).
Il paraît donc comme un personnage violent emporté par sa passion.

Au vers 972  « Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends », dans cette citation (syntaxe) on peut constater l'affection que Pyrrhus détient à l'égard d'Andromaque (verbe mal choisi), il dit clairement qu'il pourrait mourir pour elle.

Mais on peut observer au vers 976  « Vous couronner, Madame, ou le perdre à vos yeux. » qu'il est prêt à lui faire du mal (introduction de la citation).

On peut constater que Pyrrhus à plusieurs facettes.

Néanmoins, Il n'est pas seul à être dans ce cas. On peut aussi dire qu'Andromaque possède des multiple facettes (accord). Elle est la protectrice de son enfant, la prisonnière de Pyrrhus, proie des désirs d'un homme et victime d'un chantage et des malheurs de la guerre.

Elle représente la fidelité à un homme mort.
Pyrrhus meurt pour avoir trahi la loi des Grecs, alors qu'Andromaque, elle, triomphe comme Troie, le triomphe de la foi (confusion ; peu clair). Elle est survivante à « cette nouvelle guerre ».
Mais elle entreprend la vengeance de Troie en voulant venger Pyrrhus (confusion).
L'histoire que relate Andromaque est entièrement marquée par la guerre de Troie (titre), achevée un an plus tôt.
Son fils, Astyanax, est le symbole vivant la guerre troyenne.
Ce passé est représenté par la fatalité, car les personnages sont comme contrôlés par les dieux. Racine peut ainsi plus facilement évoqué le monde mythologique et ses puissances surhumaines (1 faute).

Andromaque:le personnage d'Oreste

Le personnage d'Oreste est représenté de manières différentes.

Dans la mythologie grecque  Oreste est frappé par la malédiction des Atrides car il est le fils d'Agamemnon et de Clytemnestre (peu clair). Il était jeune lorsque son père fut assassiné par sa mère et son amant. Il alla se réfugié chez son oncle (temps ; 1 faute), Strophios, et se lia d'une grande amitié avec son cousin, Pylade. Ce dernier sera le compagnon des malheurs d'Oreste. Quand il atteignit l'âge adulte, il vengea la mort de son père en tuant sa mère et son amant. Le fait qu'il commit un matricide scella son destin à la violence (construction verbale) ; mais de ce fait aussi, il devint un paria pour sa cité et fut tourmenter par les Érinyes (1 faute). Plus tard, il fut acquitter de son meurtre (1 faute), en partie, grâce à la plaidoirie d’Apollon et l’intervention d'Athéna (ponctuation). Il tua aussi Pyrrhus qui aura profité de sa démence pour enlever Hermione (temps). Tous ces meurtres qu'il a commit, le font apparaître comme un personnage d'une extrême violence (déterminant ; 1 faute ; ponctuation)

Dans la pièce de Racine, Oreste est représenté comme une victime de la fatalité car il embrasse son funeste destin que lui on promit les dieux et qui lui ai aussi promit par la malédiction des Atrides (conjugaison). Mais aussi, on peut lui attribuer l'image d'un amant aveuglé par ses sentiments, il devient alors un jouet dans les mains d'Hermione (expliquez). Oreste accepte et ouvre les bras à son malheur ; c'est la seule chose qui lui reste après avoir perdu son honneur et l'amour d'Hermione en tuant Pyrrhus. Du fait qu'il ait tué Pyrrhus et que Hermione l'abandonne pour rejoindre Pyrrhus dans la mort, on peut décerner  à Oreste une solitude plus importante (expression maladroite), sans précédent dans la pièce.

Murielle Mayette présente Oreste de cette façon : "Oreste matricide , à qui l’on a retiré Hermione auparavant promise, amoureux de ce passé volé, souffre d’une malédiction familiale et cherche à sortir de sa vie maudite, à rejoindre les serpents de l’enfer". Dans cet extrait :"Hé bien! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?", filles d'enfer" sont les Érinyes , son exclamation "Hé bien!" et cette question " Vos mains sont-elles prêtes? " montre qu'il est décidé d'en finir avec sa vie de maudit (accord ; expression maladroite) ; il n'aspire plus qu'à une chose : le suicide. A travers cet extrait nous montrons que nous sommes d'accord avec la représentation d'Oreste faite par Murielle Mayette. Car les Érinyes démontrent qu'il souffre d'une malédiction (construction de la phrase), et le fait qu'il veuille se suicider rejoins le fait qu'il "cherche à sortir de sa vie maudite, à rejoindre les serpents de l'Enfer" (conjugaison).

Pour conclure, Oreste bien que représenté de différentes façons, reste tout de même quelqu'un de violent.

Des héros "ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants"

Comédie Française:

À Paris en 1670, trois troupes de théâtre rivales coexistent : celle du Marais, celle de l’Hôtel de Bourgogne et celle du Palais-Royal, dirigée par Molière. Après la mort de Molière en 1673, les comédiens du Marais rejoignent sur ordre royal la troupe des comédiens de Molière, (ponctuation)

Le 18 août 1680, un ordre du roi, qui demande de rassembler les deux dernières troupes de comédiens français établis dans Paris et de jouer ensemble (construction de la phrase).

Le 25 août les comédiens de Molière, dont le chef est La Grange donnent leur première représentation commune (ponctuation).

Le 21 octobre, le roi ordonne de fonder une troupe unique, composée de vingt-sept comédiens et comédiennes choisis par le roi pour leur excellence. La troupe est alors la plus réputée de Paris et qui dans leur répertoire figurent Corneille, Molière et Racine, mais aussi Rotrou, Scarron (construction de la phrase).

Mise en scène Andromaque:

Muriel Mayette entre à la Comédie Française en tant que comédienne en 1985 puis elle en devient la 477ème sociétaire en 1988. En 2011 elle introduit la pièce de Racine « Andromaque » à la comédie-française en étant la metteuse en scène (titre ; majuscules).

Dans cette pièce, Muriel Mayette a choisi des personnalités pour servir le rôle des personnages principaux comme Cécile Brune qui joue le rôle d'Andromaque ou Clément Hervieu-Léger pour le rôle d'Oreste, Éric Ruf pour Pyrrhus et pour finir Léonie Simaga qui joue Hermione. Cette pièce est d'ordre classique car les costumes ainsi que les décors sont d'époque.

Des héros "ni tout à fait bon, ni tout a fait méchants":

Andromaque fit scandale au moment de sa création car Racine crée une autre version sur les modèles « typiques » d'héros tragique, en effet il propose 3 critères de George Forestier qui sont d'etre un héros (mal compris ; chiffre ; titre ; temps ; construction de la phrase ; peu clair) :

- convenable : rapport au type humain ou social (rédigez !)

- généreux : comme dans l'histoire ou la tradition, les rois sont tous généreux (mal compris)

- un caractère constant : c'est a dire un caractère égal tout le long de la pièce (2 fautes)

La Passion amoureuse décrite par Racine est un fondement de la nature humaine.

contrairement aux poètes qui traduit par des sentiments exacerbé, violent, imprévisible (accord ; phrase incomplète).

Les Héros changent d'avis (caractère en somme) ( ?) :

exemples: Oreste hésite au dernier acte à tuer Pyrrhus (rédigez).

               Hermione (furieuse et vindicative) regrette in fine la mort du Roi d'Epire.

               Andromaque endosse le statut de Reine d'Epire après l'assasinat de Pyrrhus.

Ces sentiments amoureux leurs font perdre la raison et leur volonté, ce qui se traduit par les actes imprévisibles.

Selon la tradition a laquelle seuls les criminels "patentés"  (aillant reçu une lettre, commission, diplôme accordés par le roi ou par une corporation) ont le pouvoir de tuer (construction de la phrase ; 1 faute), le héros racinien peut être amené à commettre l'irréparable sans que rien dans son caractère ne le laisse présager.

Andromaque présente des criminels en puissance, si ce n'est en actes, parce que dévorés par une passion aveuglante et exacerbée (titre).

 

andromaque

Andromaque est une oeuvre littéraire écrite par Racine. Il s'agit une pièce de théâtre. Elle a été mise en scène de nombreuses fois, par Daniel Mesguich mais aussi par Muriel Mayette avec la Comédie française par exemple (ponctuation ; préposition).

Avant la création de la Comédie française, trois troupes de théâtre existaient (ambiguïté) : le Marais, l’Hôtel de Bourgogne et celle du Palais Royal celle-ci dirigée par Molière (ponctuation). Après sa mort, les comédiens du Marais puis ceux de l’Hôtel de Bourgogne et ceux du Palais Royal se rejoignent pour former la Comédie française. Louis XIV choisit les meilleurs acteurs pour « rendre les représentations des comédies plus parfaites » pense-t-il (ponctuation). Par exemple, ils mettent en scène des pièces de théâtre de Molière et Racine. De plus, ils ont le monopole du théâtre parisien. La Comédie française est née.

Muriel Mayette met en scène Andromaque de Racine, une première foisd'octobre à novembre 2011 avec les comédiens de la Comédie française (ponctuation). En effet, depuis 2006 elle est  administratrice générale de la Comédie-Française et en fait partie depuis 1985. Sa passion pour le théâtre, et plus particulièrement pour l’alexandrin classique, la conduit à créer une mise en scène d’Andromaque dite classique. En effet, le décor est simple, il est composé de colonnes grecques et d’un fond bleu. Les costumes respectent les tenues du monde antique qui sont constitués de drapés. Tandis que le jeu des acteurs est représentatif des pensées et des émotions des personnages (construction de la phrase).  

D'une part, l'article parle, dans un premier temps, de l'histoire de la guerre de Troie (expliquez ; emploi des connecteurs). Ce qui nous permet, si l'on ne connaît pas ou peu cette guerre, de mieux comprendre l'histoire d'Andromaque (construction de la phrase). Dans un second temps, l'auteur de l'article fait un lien entre Andromaque et la guerre de Troie, puis il raconte et explique les sentiments que veut faire ressentir Racine lors de la lecture. En effet, Racine a pour but de faire ressentir de la terreur et de la compassion au lecteur (répétition). Pour cela, il insère de l'amour, celui d'Hermione pour Pyrrhus, celui de Pyrrhus pour Andromaque et celui d'Oreste pour Hermione. A cela, il ajoute du tragique avec la mort de Pyrrhus, celle d'Hermione et peut-être celle d'Oreste ; mort qui reste en suspend à la fin de la pièce de théâtre (1 faute ; construction de la phrase).

D'autre part, Racine a une vrai volonté de représenter le classicisme (accord), pour cela, il insère un personnage : Oreste. En effet, Oreste est le personnage le plus réaliste, honnête et qui a du bon sens (ce qui caractérise aussi le classicisme). Lorsque Hermione lui demande de tuer Pyrrhus, il refuse et essaye de la raisonner : "Vengeons-nous, j'y consens, mais par d'autres chemins. / Soyons ses ennemis, et non ses assassins." (vers 1 179 - 1 180). Dans cette citation, on remarque la volonté d'Oreste de raisonner Hermione. Pour cela, il se dit d'accord sur certains points avec elle, mais en désaccord sur d'autres comme celui de tuer Pyrrhus. De plus, dans ces deux phrases, deux mots sont liés "chemins" et "assassins". Ce qui peut représenter le chemin d'un assassin, ici, Oreste car il va tuer Pyrrhus malgré ses premières réticences (ponctuation et construction de la phrase ; expliquez). Il s'agit de sa destiné (1 faute).

Le principal enjeu révélé dans l'article est de représenter des émotions différentes dans un seul même récit. Dans la scène 3 de l'acte IV du vers 1147 au vers 1200 (citez le texte), cohabitent la passion amoureuse, la préméditation d'un meurtre et la vengeance. Nous avons choisi cette scène car elle est très représentative des émotions des personnages et de leur volonté de réussir malgré leurs actions illogiques et dénuées de sens.

En conclusion, Andromaque est une oeuvre que l'on peut qualifier de première  tragédie racinienne grâce au manque de recul des personnages ce qui les conduit, pour certains, à mourir (expliquez).

Mise en scène d'Andromaque de Muriel Mayette à la Comédie française en 2011

I- LA COMÉDIE FRANÇAISE


Définition


La Comédie-Française à été crée en 1680 (2 fautes), après la fusion entre la troupe de l'Hôtel de Bourgogne et des comédiens de Molière, ordonnée par Louis XIV pour faire face aux comédiens-italiens.

Éric Ruf est l'actuel secrétaire (terme mal choisi) après être entré à la Comédie-Française le 1er septembre 1993. Il devient le 498e sociétaire le 1er janvier 1998.


II- LA MISE EN SCÈNE


(présentation de la mise en scène ?)

Andromaque ou le chant des morts par Muriel Mayette ( metteur en scène) (titre)


La pièce est composé de 8 personnages :         (1 faute ; chiffre)      

                                                                                                                      

- Andromaque qui est la veuve d'Hector.

- Pyrrhus qui est le roi d'Épire et le fils d'Achille.

- Oreste qui est le fils d'Agamemnon.

- Hermione qui est la promise de Pyrrhus et la fille d'Hélène.

- Pylade qui est l'ami d'Oreste.

- Cléone qui est la confidente d'Hermione.

- Céphise qui est la confidente d'Andromaque.

- Phoenix qui est le gouverneur de Pyrrhus.


La pièce commence dans la souffrance. Pyrrhus tente d’imposer la reconstruction de son peuple. Après la mort d'Hector, il souhaite épouser Andromaque, la veuve d'Hector.

Pyrrhus, le héros victorieux du massacre, souffre de sa gloire, car elle le maintien dans un ordre ancien qui le culpabilise (1 faute). Andromaque rescapée d’un peuple tout entier exterminé, esclave et récompense du vainqueur, reste fidèle à son époux, à son histoire, refusant toute tentative de réparation.

Cet amour est sa seule chance de réparation (répétition). Il souhaite tout recommencer, Mais chacun est là pour la lui interdire au nom de la mémoire, de la parole donnée (sujets ? majuscules). C’est donc un quintette, où l’amour se trompe toujours d’interlocuteur. Les héros sont jeunes, refusant de choisir entre la raison et la passion. Aucun espace pour la conciliation dans cette œuvre (verbe ?).

Cette mise en scène récente apporte une approche plus sentimentale et plus sensible de la pièce originale :

"Racine est un poète de l’âme, son théâtre n’est pas actif, c’est un théâtre de la pensée intérieure, du lapsus, un cri étouffé en musique. Par le chant il nous donne à entendre ce qui affleure, les mots sont les seules armes des personnages qui se battent en alexandrins." ( ?)

La critique de cette mise en scène montre en effet, que la mise en scène a été magnifiée (ponctuation).

Le dilemme tragique (Lauryn, Haby)

La Comédie Française

 

 

En 1670, trois troupes théâtrales coexistaient à Paris : Le Marais, L'Hôtel de Bourgogne et Le Palais-Royal, dirigée par Molière (accord). Lorsque Molière décède en 1673, la troupe du Marais rejoint la troupe du Palais-Royal sur ordre du roi Louis XIV.

Le 21 octobre 1680, les trois troupes anciennement rivales, forment une troupe unique, composée de vingt-sept comédiens et comédiennes choisis par le roi pour leur excellence (ponctuation).
Le 4 août 2006, Muriel Mayette devient Admistratrice Générale de La Comédie-Française, puis en 2011 elle est metteur en scène de la pièce Andromaque.

Mise en scène de Andromaque de Muriel MAYETTE, le 16 octobre 2010





La mise en scène illustre bien le classicisme de la pièce. Nous pouvons distinguer le lieu de la pièce grâce aux rideaux couleur sable, à la robe de la comédienne, qui ressemble à une toge et par les colonnes faites de marbre (répétition ; construction de la phrase ; confusion). Le tragique se fait ressentir par ces colonnes immense, par rapport à la taille de la comédienne (accord ; mal dit). On peut sentir, la fatalité (ponctuation). Cette image représente bien le dilemme tragique avec sa gestuelle des bras, de chaque côtés de son corps qui donne un effet d'exténuation d'Andromaque par rapport à sa situation (peu clair ; accord ; expression maladroite). La mise en scène de Muriel MAYETTE est une mise un scène simple, épuré, classique qui représente bien le classicisme de la pièce (accord ; ponctuation).

 

 

Le dilemme tragique

 

 

Andromaque est confrontée à un horrible dilemme : Peut-elle épouser celui qui a tué son mari pour sauvé son fils de la tuerie générale (1 faute) ?

Racine a fait le choix de ressusciter Astyanax, mort à la guerre de Troie dans la légende, pour problématiser les rapports qu'entretiennent Andromaque et Pyrrhus et ainsi, mettre en place ce dilemme tragique de la pièce Andromaque (peu clair). À travers le visage de son fils, c'est son mari mort, qu'Andromaque ne cesse de voir, par demande de son ancien mari, comme le justifie la citation (ponctuation) "S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi." (v.1024). Andromaque est la protagoniste ce cette pièce, celle qui subit le chantage à l'acte I, l'ultimatum à l'acte III et le mariage forcé à l'acte V. Elle attise malgré elle la fureur d’Hermione et paradoxalement celle d'Oreste qui tue son ennemi au  moment où il n'y a plus de rivalités entre eux. Elle tire, malgré elle, les fils de cette tragédie amoureuse.

Ce dilemme tragique peut être illustrée par le passage du vers 992 au vers 1038 (scène 8, acte III) (accord ; citez le texte). Dans ce passage, Andromaque est en pleine colère, elle subit un ultimatum, elle doit choisir entre sauver son fils et épouser celui qui a tué son mari. Andromaque est en pleine réflexion et n'arrive pas à prendre une décision (répétitions). Elle est touchée par la fatalité.

 

Conclusion ?

Andromaque, une création orageuse : Ninon et Anaïs

La Comédie française a été fondée en 1680 par ordonnance royale sous Louis XIV. Elle avait pour objectif de fusionner les deux principales troupes de l'époque. Elle était surnommée la maison de Molière car celui ci était considéré comme le chef (temps ; maladresse d'expression). La comédie française est un établissement public où se produit une troupe unique et permanente de comédiens (majuscule). Les pièces de Racine, Molière et Corneille font parties intégrantes de son répertoire (accord). Lors de la révolution française (majuscule), l'établissement a été fermé par ordre du comité du salut publique pour limiter les dégâts matériels. Il a ensuite été rouvert en 1799.

La mise en scène d'Andromaque par Muriel Mayette a été représentée la première fois en octobre 2010 à la Comédie Française (titre).
Le décor est constitué de gigantesques colonnes qui représentent l'intérieur d'un temple grec (confusion) très sobre et dépouillé avec un fond bleu qui donne une atmosphère froide. Il permet aux acteurs de mettre en valeur la poésie racinienne et l'intensité des vers et des passions. Cette mise en scène est considérablement soumise à la langue de Racine. Une musique de fond plus ou moins lointaine est omniprésente. Quant aux costumiers, ils ont réinventé des tenues antiques.
Les critiques de la pièce s'accordent sur de nombreux points. On reproche aux acteurs de trop introduire de leurs personnalités sur scène au détriment des caractères initiaux des personnages ; même si, pour certains, les personnalités concordent avec les rôles, comme par exemple avec Stephan Varupenn dont la douceur naturelle correspond à celle de Pyrrhus. On reproche aussi à Muriel Mayette une mauvaise visibilité des acteurs due aux grandes colonnes grecs, même si elles ont un grand rôle symbolique en nous rappelant l'impuissance et la cupidité des personnages (expliquez).






Andromaque : une création orageuse

Agathe Sanjuan est l'auteur de cet article, elle est conservateur-archiviste de la Comédie Française. L'article a été publié en septembre 2010 et rapporte les différentes critiques et points importants de l'histoire de l'oeuvre d'Andromaque de Racine (titre). La première représentation de l'oeuvre date du 17 Novembre 1667 à la Cour (répétition).

Racine est l'auteur de deux tragédies avant Andromaque (titre). Dans celle-ci il a instauré un nouveau système dramaturgique qui combine deux modèles dominants de la tragédie : le modèle cornélien fait d'évènements extraordinaires et le modèle romanesque dominé par la passion et ses rebondissements (reformulez).

Les critiques de cette oeuvre sont contradictoires. On lui reproche d'une part d'avoir créé une tragédie galante avec le personnage de Pyrrrhus trop amoureux, et d'autre part de l'avoir représenté de manière trop sanglante avec le chantage sur la vie du fils d'Andromaque, alors qu'un héros au XVIIème siècle doit être sans travers. Une autre critique de la pièce reproche à Racine de ne pas être fidèle au sens de la tragédie.

Racine répond à ces critiques par deux épigrammes anonymes et cinglantes (reformulez). Il fait ce qu'il veut (mal dit).

Mais malgré tout, Andromaque (titre) connaîtra un succès public qui durera et sera jouée par les meilleurs acteurs tragiques. Elle est l'oeuvre la plus représentée de Racine puisqu'elle sera jouée 1536 fois jusqu'en 2001 (date de la dernière reprise). Les fureurs d'Hermione et d'Oreste sont d'ailleurs très attendues par le public car elles sont très spectaculaires.

Andromaque (titre) aura, au cours des siècles, beaucoup évoluée en fonction des acteurs et des époques (accord). Il est d'ailleurs déjà arrivé que d'extraordinaires acteurs éclipsent leurs collègues [ en faisant de leur personnage le protagoniste principal alors qu'il n'y en a pas vraiment ] (ponctuation).

Illustration par un extrait :

Nous avons choisi comme extrait une partie du monologue de Pyrrhus (acte III scène 7) pour renvoyer aux critiques faites sur Andromaque écrites dans l'article :

"Songez-y : je vous laisse, et je viendrai vous prendre

Pour vous mener au temple où ce fils doit m'attendre,

Et là vous me verrez, soumis ou furieux,

Vous couronner, Madame, ou le perdre à vos yeux."

Cet extrait met en avant la cruauté de Pyrrhus qui est dépeint comme un héros imparfait et trop amoureux (se référer à l'article).

Pyrrhus propose à Andromaque un choix impossible car celle-ci est partagée entre la vie de son fils, et l'honneur, la mémoire de son défunt mari (construction de la phrase). Il l'aime tellement qu'il est prêt pour qu'elle l'épouse à sacrifier son fils. C'est le Dilemme Cornélien (majuscules ; ne soulignez que les titres).

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