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Andromaque, une création orageuse : Ninon et Anaïs

La Comédie française a été fondée en 1680 par ordonnance royale sous Louis XIV. Elle avait pour objectif de fusionner les deux principales troupes de l'époque. Elle était surnommée la maison de Molière car celui ci était considéré comme le chef (temps ; maladresse d'expression). La comédie française est un établissement public où se produit une troupe unique et permanente de comédiens (majuscule). Les pièces de Racine, Molière et Corneille font parties intégrantes de son répertoire (accord). Lors de la révolution française (majuscule), l'établissement a été fermé par ordre du comité du salut publique pour limiter les dégâts matériels. Il a ensuite été rouvert en 1799.

La mise en scène d'Andromaque par Muriel Mayette a été représentée la première fois en octobre 2010 à la Comédie Française (titre).
Le décor est constitué de gigantesques colonnes qui représentent l'intérieur d'un temple grec (confusion) très sobre et dépouillé avec un fond bleu qui donne une atmosphère froide. Il permet aux acteurs de mettre en valeur la poésie racinienne et l'intensité des vers et des passions. Cette mise en scène est considérablement soumise à la langue de Racine. Une musique de fond plus ou moins lointaine est omniprésente. Quant aux costumiers, ils ont réinventé des tenues antiques.
Les critiques de la pièce s'accordent sur de nombreux points. On reproche aux acteurs de trop introduire de leurs personnalités sur scène au détriment des caractères initiaux des personnages ; même si, pour certains, les personnalités concordent avec les rôles, comme par exemple avec Stephan Varupenn dont la douceur naturelle correspond à celle de Pyrrhus. On reproche aussi à Muriel Mayette une mauvaise visibilité des acteurs due aux grandes colonnes grecs, même si elles ont un grand rôle symbolique en nous rappelant l'impuissance et la cupidité des personnages (expliquez).






Andromaque : une création orageuse

Agathe Sanjuan est l'auteur de cet article, elle est conservateur-archiviste de la Comédie Française. L'article a été publié en septembre 2010 et rapporte les différentes critiques et points importants de l'histoire de l'oeuvre d'Andromaque de Racine (titre). La première représentation de l'oeuvre date du 17 Novembre 1667 à la Cour (répétition).

Racine est l'auteur de deux tragédies avant Andromaque (titre). Dans celle-ci il a instauré un nouveau système dramaturgique qui combine deux modèles dominants de la tragédie : le modèle cornélien fait d'évènements extraordinaires et le modèle romanesque dominé par la passion et ses rebondissements (reformulez).

Les critiques de cette oeuvre sont contradictoires. On lui reproche d'une part d'avoir créé une tragédie galante avec le personnage de Pyrrrhus trop amoureux, et d'autre part de l'avoir représenté de manière trop sanglante avec le chantage sur la vie du fils d'Andromaque, alors qu'un héros au XVIIème siècle doit être sans travers. Une autre critique de la pièce reproche à Racine de ne pas être fidèle au sens de la tragédie.

Racine répond à ces critiques par deux épigrammes anonymes et cinglantes (reformulez). Il fait ce qu'il veut (mal dit).

Mais malgré tout, Andromaque (titre) connaîtra un succès public qui durera et sera jouée par les meilleurs acteurs tragiques. Elle est l'oeuvre la plus représentée de Racine puisqu'elle sera jouée 1536 fois jusqu'en 2001 (date de la dernière reprise). Les fureurs d'Hermione et d'Oreste sont d'ailleurs très attendues par le public car elles sont très spectaculaires.

Andromaque (titre) aura, au cours des siècles, beaucoup évoluée en fonction des acteurs et des époques (accord). Il est d'ailleurs déjà arrivé que d'extraordinaires acteurs éclipsent leurs collègues [ en faisant de leur personnage le protagoniste principal alors qu'il n'y en a pas vraiment ] (ponctuation).

Illustration par un extrait :

Nous avons choisi comme extrait une partie du monologue de Pyrrhus (acte III scène 7) pour renvoyer aux critiques faites sur Andromaque écrites dans l'article :

"Songez-y : je vous laisse, et je viendrai vous prendre

Pour vous mener au temple où ce fils doit m'attendre,

Et là vous me verrez, soumis ou furieux,

Vous couronner, Madame, ou le perdre à vos yeux."

Cet extrait met en avant la cruauté de Pyrrhus qui est dépeint comme un héros imparfait et trop amoureux (se référer à l'article).

Pyrrhus propose à Andromaque un choix impossible car celle-ci est partagée entre la vie de son fils, et l'honneur, la mémoire de son défunt mari (construction de la phrase). Il l'aime tellement qu'il est prêt pour qu'elle l'épouse à sacrifier son fils. C'est le Dilemme Cornélien (majuscules ; ne soulignez que les titres).

Commentaires

1. Le 23 décembre 2014, 17:57 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

De bons passages, la présentation de la Comédie française et de la mise en scène est très convaincante. Certaines phrases du compte-rendu de l'article auraient dû être reformulées pour être accessibles. Il est dommage que vous n'ayez pas développé la justification de l'extrait, vous pouvez améliorer ce point.

Note provisoire : 6/10.