Analyse de la mise en scene d' "Andromaque" de Daniel Mesguich
Par Baudet Héloïse le 11 décembre 2014, 13:55 - Andromaque, Racine - Lien permanent
A l'occasion du tricentenaire de la mort de Racine, les pièces "Andromaque" et "Mithridate", écrite par le dramaturge (titres ; accord), furent données en son honneur. Elles furent jouées au théâtre du vieux Colombier, interprétées par les mêmes comédiens et le même metteur en scène : Daniel Mesguich.
D'après le metteur en scène, le vrai travail se faisait sur l'expression des sentiments (comme les fuites, les errances des personnages), les gestes et le travail des vers, la façon de les interpréter (une maladresse d’expression ; temps). Il faut savoir vivre le texte pour transmettre les émotions intactes au spectateur. Même si la mise en scène est parfois surprenante, comme nous allons le démontrer (construction de la phrase).
Dans la représentation de la scène 6 de l'Acte III, par exemple, les costumes sont tous noirs, ainsi que le décor. Cela permet de centrer l'attention du spectateur sur le visage des personnages, où défilent tout les sentiments des personnages (1 faute ; répétition). En effet, le corps des acteurs se font dans le décor, et les seules touches de couleurs claires se trouvent sur le visage (1 faute). De plus, Andromaque porte des brassards de faire, symbolisant ses menottes d'esclave (1 faute). Pyrrhus porte un costume militaire, rappel au soldat qu'il a été durant la guerre de Troie, ce qui est donc un rappel à l'intrigue (choix de la préposition ; répétition) : sans la guerre de Troie, rien de tout cela ne serait arriver (1 faute). Quelques personnages restent sur le côtés, entièrement voilé par le noir (2 fautes). Les projecteurs sont centrés sur le couple. Andromaque, a genoux, est dominée par Pyrrhus, rappel a sa condition d'esclave (2 fautes ; préposition). Les deux acteurs sur jouent les sentiments (1 faute) : Pyrrhus hurle et s'arrache les cheveux, tandis qu'Andromaque est effondrée à ses pieds. Le décor possède peu d'éléments, parmi lesquels un miroir et un lit.
Ensuite, dans la scène 1 de l'Acte V, nous retrouvons les mêmes éléments. Cependant, leurs utilisations sur surprenantes (accord ; verbe ; 1 faute). Hermione, couchée sous le lit renversé, agrippe les barreaux du lit. Une femme, toute de blanc vêtue, est allongée sur le dessus du meuble. Les barreaux peuvent être le symbole de la prison qui emprisonne la conscience d'Hermione, qui vient d'ordonner à Oreste de tuer Pyrrhus. La femme allongée pourrait être une Erynie, femme représentant la folie ou la justice, selon la couleur de son vêtement.
Enfin, dans la dernière scène du dernier acte, nous retrouvons une mise en scène surprenante. Deux femmes aux longs voiles blanc traversent la scène et se postent chacune d'un côté (accord). Elles représentent les Erynies, les Bienveillantes, qui emprisonnenjt les personnages dans leurs folies (symbolisé par les voiles) (accord). Hermione doit expié ses fautes (1 faute) ; le sang se paye par le sang (citez Macbeth !). Les Erynies sont liées entre elles : le destin d'Andromaque et d'Hermione sont liés. L'une des Bienveillantes se penchent pour refermer un livre ouvert : l'histoire est achevée (accord).
Personnellement, nous trouvons la mise en scène très ingénieuse et bien pensée. En effet, les sentiments transpirent a travers l'histoire et les acteurs (1 faute). Les jeux de lumières sont très intéressants, et les acteurs plutôt doués. Il y a de la recherche dans la mise en scène (mal dit) : par exemple, le lit est détourné en prison. Les costumes, soit noirs, soit blanc, représente les errances des personnages, confrontés à leurs destins (accord).
Conclusion ?
Commentaires
Bon travail ! Votre billet est agréable à lire, et votre analyse est fine et pertinente. Il aurait toutefois fallu se référer plus précisément au texte de Racine.
Note provisoire : 8/10