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03 octobre 2014

BALZAC, Le Colonel Chabert (Henni Sirine 2M)

          

             BALZAC:  Le Colonel Chabert


Introduction : Le roman Le Colonel Chabert de Balzac est un court roman qui a paru en 1844.

   1 - Points négatifs

Ce livre est un roman réaliste parce qu'il fait appel aux aspects de la réalité. Mais c'est aussi plus ou moins un roman historique car le personnage principal du livre est un guerrier en faveur de Napoléon Bonaparte. Honnêtement, je n'aime pas particulièrement les romans dans ce genre! Je trouve cela quelque peu ennuyant (barbarisme).

J'ai trouvé ce roman plutôt lassant par ses trop longs détails et ses descriptions très précises.
Je vous citerai, comme exemple, la description du lieu de vie de Chabert: "Le comte Chabert, dont l'adresse se lisait au bas de la première quittance que lui avait remise le notaire, demeurait dans le faubourg Saint-Marceau, rue du Petit-Banquier, chez un vieux maréchal-des-logis de la garde impériale, devenu nourrisseur, et nommé Vergniaud. [...] Sa visite chez Derville semblait avoir changé le caractère de ses traits, où l'avoué trouva les traces d'une pensée heureuse, une lueur particulière qu'y avait jetée l'espérance." (pages 91-95)
Je trouve ça dommage que le Colonel Chabert renonce à son identité, il l'a comme sacrifiée. J'en ai déduit que ce que le Colonel a fait est un sacrifice amoureux car il le dit lui-même (page 127) : "Ma chère, dit le colonel en s'emparant des mains de sa femme, j'ai résolu de me sacrifier entièrement à votre bonheur..". C'est donc un sacrifice par amour.
J'aurai d'autant plus préféré une fin heureuse, pour lui.


2 - Points positifs

Néanmoins, j'ai trouvé le roman plus ou moins intéressant car le Colonel Chabert essaye de retrouver son identité perdue. Ses sentiments et ses émotions sont partagés, on peut se mettre dans la peau du personnage, on peut se mettre à sa place et j'ai trouvé cela vraiment intéressant car on peut se plonger dans la vie du personnage.
J'ai éprouvé de la pitié et même de la peine pour lui à plusieurs reprises, comme pendant le passage: "Lorsque je revins à moi, monsieur, j'étais dans une position et dans une atmosphère dont je ne vous donnerais pas une idée en vous entretenant jusqu'à demain. [...] Cependant, le peu de chaleur qui me restait ayant fait fondre la neige autour de moi, je me trouvai, quand je repris connaissance, au centre d'une petite ouverture par laquelle je criai aussi long-temps que je le pus. Mais alors le soleil se levait, j'avais donc bien peu de chances pour être entendu. Y avait-il déjà du monde aux champs ?" (page 75 à 77) J'ai ressenti cela car le Colonel Chabert aurait pu mourir, il était entre la vie et la mort.


Si bien que, je trouve le vocabulaire riche (ponctuation, connecteur logique mal choisi). Il y a de nombreuses figures de style qui sont employés, par exemple: "par là s'est enfuie l'intelligence" (page 72, ligne 3) (1 faute)
C'est une personnification ici, cette figure consiste à attribuer des propriétés humaines à une chose inanimée et ici l'intelligence n'est pas quelque chose d'animée mais pourtant il dit qu'elle s'est enfuie (1 faute, phrase un peu longue). Je conclue donc qu'il tient à dire que le personnage pense que Chabert est bête (1 faute, niveau de langue).
Balzac utilise aussi une hyperbole page 76: "Mais je ne sais pas aujourd'hui comment j'ai pu parvenir à percer la couverture de chair qui mettait une barrière entre la vie et moi. Vous me direz que j'ai trois bras!" Il exagère sur le fait qu'il a réussi à percer "cette couverture de chair" donc qu'il a eu beaucoup de force pour parvenir à la percer et c'est pour cela qu'il dit avoir trois bras.

Conclusion : Le roman n'a pas vraiment été à mon goût car je le trouve ennuyeux et lassant. Je préfère les romans fictifs que je trouve plus entrainant pour ma part (2 fautes).
Du moins, pour certains aspects, ce court roman n'est pas trop mal (choix de la préposition, niveau de langue).