LE COMBAT ENTRE ACHILLE ET HECTOR VU PAR PRIAM
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 15 mars 2016, 14:07 - Lien permanent
Sujet d'invention : Selon la légende, Priam, placé en haut des remparts de Troie, observe le combat qui oppose Achille et Hector, et il assiste, impuissant, à la mort de son fils. Réécrivez la scène du duel du point de vue du vieil homme.
Commentaires
Ce combat me faisait peur. Du haut des remparts de Troie, j'avais une vue panoramique. Je pouvais apercevoir Achille parler à mon fils mais tout en pointant sa lance vers Hector, mais mon fils mit son bouclier en évidence. Il tournoyait sur lui tout en faisant la même chose avec sa lance. Il cherchait sûrement à faire le cabotin pour nous impressionner et pour nous montrer que nous pouvions avoir confiance en lui, mais j'avais quand même une appréhension. J'étais tétanisé à l'idée de voir mon fils mourir. Il fallait que je me concentre sur ce combat et que je le soutienne avant toute chose malgré mon impuissance. Le bruit des lances qui s'entrechoquaient d'une violence inouïe n’annonçait rien de bon. D'un coup, Hector sauta avec sa lance vers Achille, mais celui-ci arrêta l'objet à l'aide de son bouclier. La lance de mon fils fut ensuite brisée par un violent coup de bouclier. Il sortit donc son épée et tapa un coup tout aussi violent que celui qui avait cassé la lance, le coup fut aussitôt stoppé par le bouclier de l'ennemi. C'est à ce moment-là, que Hector tomba au sol paralysé par les vibrations émises par l'épée contre le bouclier. Achille en profita pour planter lentement la pointe de sa lance dans la gorge de Hector tout en épargnant sa trachée. J'étais bouleversé, quand j'entendis au loin des paroles étouffées. C'était Hector! C'était mon fils! Le dialogue qu'ils entretenaient étaient long. Il semblait s'être arrêté quand je vis Achille lâcher son arme et retirer la pointe restée coincée dans son cou. Thanatos avait pris mon fils. Je criais du plus fort que je pouvais "Achille ! Par tous les dieux rends-moi sa dépouille. J'en ai besoin, je veux lui faire des funérailles." Il partit donc en laissant le corps inerte baignant dans une mare de sang. Il fallait vite ouvrir la Porte de Scée et récupérer le cadavre avant que les Kères viennent dévorer sa chair.
J'observais avec attention le combat opposant Achille et mon brave fils Hector. Ils se battaient sous la porte Scée de ma cité, Troie. C'était si violent que ma femme, Hécube, ne supportait pas de regarder cette horreur. Je m'aperçus qu'Achille prenait le dessus malgré la bonne défense du valeureux Hector. Soudain, la pique de frêne traversa la gorge de mon fils. Je le vis s'écrouler sur le sol avec son casque à panache. Ma respiration se coupa brusquement comme si j'avais reçu cette lance à la place d'Hector. Mon épouse, le dos tourné au combat, s'effondra et pria Phoebos Apollon, dieu du soleil et de la beauté et protecteur des Troyens, d'aider notre fils qu'elle aimait tant. Impuissant face à la mort de mon propre sang, héros de Troie, je restai bloqué, ne sachant quoi faire. Je distinguai ses lèvres bouger. Il n'était pas encore mort. Avec un peu d'espoir, je murmurai à ma bien-aimée :
" Nous ne laisserons pas Hector aux Kères. Il est hors de question que ces nefs achéennes prennent mon fils comme nourriture. Nous récupérerons son corps une fois qu'Achille et les Myrmidons seront partis. "
Je n'y croyais pas. J'assistai à la mort de mon fils, pour qui j'aurais tout donné. J'étais incapable de le sauver, je ne pouvais rien faire. Et voilà qu'il s'éteignit, il était mort.
J’observais mon fils Hector avec attention aux côtés de ma femme Hécube, de mes filles Polyxène, Créuse et Cassandre et de l'un de mes fils Pâris, qui était responsable de toute cette guerre. En effet Hector se battait contre Achille, le plus fort des Achéens et je savais pertinemment que je serai complètement impuissant face à ce combat quel qu’en soit l’issue mais j’étais persuadé que mon fils avait la capacité de gagner, c’est un grand guerrier. Tout à coup je vis un des deux hommes se prendre une lance dans le cou comme le montre l’œuvre de Pierre-Paul Rubens "Achille tue Hector". J’espérais seulement que ce n’était pas Hector car me trouvant au-dessus de la porte Scée, à droite de Pergame, je ne voyais pas très bien mais malheureusement le pire arriva et c’était bien lui, je reconnus son casque à panache qui oscillait. A ce moment précis je fus abasourdi, c’était comme si je me prenais moi-même la pointe de cette arme ; dans ma tête je me disais : « Ce n’est pas possible, je n’ai pas rebâti Troie ruinée par Héraclès pour rien ! Allez bas-toi mon fils pour l’honneur de notre chère cité que je dirige ». Je voyais que les deux hommes se parlaient mais je n’entendais pas tout, jusqu’au moment où j’eus écho de : « Toi les chiens et les rapaces te déchireront ». Je fus stupéfait, je n’arrivais pas à me dire que mon fils allait être dévoré par les kères surtout que j’étais persuadé qu’Hector avait promis à Achille de laisser son corps aux Danaens si jamais il le tuait. La dernière chose que je voulais c’était qu’il rejoigne Hadès de la bonne façon. Je ne pensais qu’à une chose, aller voir Achille pour le supplier de me rendre le corps de mon fils en espérant que Phoebos Apollon serait avec moi. Puis je vis chaque myrmidon planter une lance dans son pauvre cadavre, il n’y avait rien de pire pour moi que d’envisager que mon fils ne reçoive aucun honneur malgré tous les combats qu’il avait gagnés pour notre cité.
Cinquième Jour de guerre :
Avant d’être en haut des remparts pour voir mon fils combattre, je suis accompagné de mon épouse Hécube, ma fille Andromaque, et mes petits-enfants Cassandre et Astyanax louant les dieux de le protéger. Nous laissons Hector se munir de son armure et de ses armes, pendant ce temps nous montons au sommet des remparts surmontant la porte Scée. Hector ordonne aux soldats d’ouvrir les portes et sort de l’enceinte de la ville pour se trouver face à face avec Achille. Moi, ma famille, conseillés et soldats, sommes observateurs de ce combat fatidique opposant deux grands guerriers, Hector au casque à panache oscillant et Achille aux pieds rapides, sous la protection des dieux, ‘’ Apollon et Athéna ‘’.
En regardant les deux hommes se défier sans faire le moindre mouvement, je me mis à prier Apollon :
« Phoibos Apollon, vainqueur de Tithyon, je t’implore de protéger mon fils, guerrier, Hector de Troie, son immense courage le mène aujourd’hui à combattre devant la porte Scée, face au protégé de ta sœur Athéna déesse de la sagesse et de la stratégie, toi qui détiens le sceau des formes universelles écoute-moi, apporte le salut aux mystes suppliants. »
Hector et Achille arment leur lance et avancent l’un vers l’autre en posture de combat. Achille vêtu de son armure de bronze avec les armoiries de sa famille, Hector avec son armure resplendissante sous le soleil d'Apollon. Les deux hommes s'approchent l'un de l'autre en faisant des pas de côté, tournant autour d'un cercle inexistant, tandis que le soleil nous éblouit et se réfléchit sur leurs armures. Ils lancent tous les deux leur casque au sol. Achille brandissant sa longue pique, lance les premiers coups sur le bouclier d'Hector au casque à panache oscillant qui les repousse et réplique avec sa lance mais Achille aux pieds rapides les esquive en sautillant et brise la lance d’Hector se retrouvant avec son bouclier, Achille continue à attaquer Hector jusqu'à ce que sa lance se brise. Achille et Hector se regardent en cherchant à trouver la stratégie de combat de l'autre et à trouver la faille qui les mènera au succès, tandis que nous pouvons imaginer les ombres des dieux prendre la place des combattants, le soleil resplendit et une chouette vole au dessus de nos têtes, les dieux les accompagnent tels des gardiens.
Autour de moi, je vis ma famille retenir son souffle en regardant le combat opposant le Grec et le Troyen, au sujet de la mort de Patroklos (Patrocle) guerrier grec et cousin d'Achille, sous le signe de la vengeance et de l'honneur. Les seuls mots qui me vinrent à l'esprit étaient les motifs de cette guerre… L'amour et la trahison s'ajoutent et forment la mort et la tristesse des peuples s'opposant.
Le combat reprit, les deux guerriers armés de leur glaive se bondissent dessus tel des lions enragés et un combat interminable commença, seul l'abandon ou la mort d'un des guerriers le finira.
« Hector mon fils, que Apollon te protège et te donne la force de combattre, Achille et toi êtes de légendaires guerriers, aussi déterminés l'un que l'autre, tu le sais, seule la mort de ton adversaire te sauvera. » me dis-je.
Achille atteint Hector d'un coup de glaive dans le tendon, il tomba à terre, et ma famille se mit à s'effondrer de douleur et tristesse, tandis qu'Hector agenouillé ne baisse pas le regard face à Achille. Achille planta un bout de lance dans le torse d'Hector et il s'arrêta.
« Mon fils en mauvaise position, les enfers ainsi que les Kères l'attendent, les dieux le regardent, notre famille est en pleurs, je suis le seul à retenir mes émotions pour ne pas paraître faible, Apollon n'a pu protéger Hector face au pouvoir d'Athéna et son guerrier Achille aux pieds rapides. Mes derniers mots en sa présence sont :
Hector, mon fils, respecte ce sein et prends pitié de moi ! ... Fuis cet homme, rentre dans nos murs, ne t'arrête point pour le combattre. Car s'il te tuait, ... ni ta femme richement dotée, nous ne te pleurerons sur ton lit funèbre ; mais, loin de nous, auprès des nefs des Argiens, les chiens rapides te mangeront ".
Je regrette de n'avoir pu le protéger, de pas lui avoir dit à quel point il comptait pour moi en tant que père et non en tant que roi, il est mort en héros, pour l'amour de son frère, il restera dans les écrits et légendes Troyens, puisse son fils grandir et devenir l'égal de son père, je prierai pour que les dieux t'acceptent, et tu auras droit à une cérémonie digne des plus grands, mon fils... »
J’étais là, debout, sur les remparts de la porte Scée. Muet et le visage neutre, je n’avais aucune expression physique. Je ne portais plus vraiment une grande importance à ce qu’il y avait autour de moi, pas même les diverses critiques déplacées que j’entendais. La chose, la seule chose qui gardait grandement mon attention était le combat. Mon combat. Le combat de mon fils Hector, contre Achille, grand héros dont l’intention était de se venger. Père et grand roi de Troie, je n’étais que fier de moi et voulais bien sûr que mes descendants, du moins ceux qui restaient, fassent de même pour les années futures. Je ne remettais donc pas en question le fait que mon fils allait gagner ce combat, surtout en étant protégé par Apollon, grand Dieu grec. Je ne doutais pas de lui, du moins pas jusqu’à maintenant. L’affrontement fut long. Je n’entendais rien et ne voyais que deux silhouettes au loin, mais une se démarquait de l’autre. Celle-ci était vive. Depuis le haut des remparts de Troie, on aurait dit que cette silhouette dansait. Mais contrairement à la première, l’autre semblait manquer de vigueur. Cela se confirma quand celle-ci tomba au sol. Confus, je ne pouvais identifier qui était le dominant du combat et qui était le dominé. J’avais encore de l’espoir que mon fils soit connu pour avoir achevé le fameux Achille, jusqu’à ce que je reconnaisse un casque. Un casque qui m’était amplement familier. Un casque à panache oscillant. À ce moment précis de l’identification, le propriétaire de ce casque se prit une épée dans le cou. J’étais là, debout, derrière les remparts, le souffle coupé. Je ne bougeais toujours pas, comme si mon âme était partie avec celle de mon fils. Mon propre fils, Hector. Il était mort sous mes yeux sans que je ne puisse rien faire. J’étais comme atteint de paralysie. Mon regard était posé sur lui. Il était étalé dans la poussière, prêt à être mangé par les kères. J’ai tout perdu. Mon fils, ma fierté, mon nom ! Est-ce possible ? Mon fils est-il véritablement mort ? Je n’arrive toujours pas à y croire. Comment vais-je faire ? Je m’étais directement accroché aux remparts comme si je n’allais plus tenir debout, et je ne pensais qu’à une chose, aller récupérer le corps de mon fils et parler à Achille, en espérant que tout se passerait bien.
Priam, juché en haut des remparts de Troie observe impuissant le terrible combat de son fils Hector contre le puissant Achille. Je connais déjà l'issue dramatique de ce combat, mais en tant que père je me dois d'être présent et de le soutenir jusqu'à l'instant final. Hector est un homme très puissant comparé à tous les autres Troyens. Mais Achille au pieds rapides est grand et puissant, identique à un surhomme et, je le sais, c'est pourquoi je n'ai que peu d'espoir pour mon fils. Tres, duo, unus, nulla et le combat commence. Je vois un Achille haineux et dans ses yeux un homme, que dis-je une bête assoiffée de sang et de rage, et c'est à ce moment que je comprends que mon fils n'a aucune chance contre cet homme. Malgré sa faiblesse il parvient avec courage à placer quelques coups d'épée sur ce demi-dieu, mais en vain. C'est terminé mon fils est mort sous les coups du puissant Achille, il n'avait aucune chance, j'aurais tant souhaité qu'il l'épargne, pour cela je l'aurais recouvert de bronze et d'or à sa suffisance. Au lieu de cela il l'a achevé comme un chien, mais cela ne suffisait pas il a fallu que les autres Achéens prennent plaisir à le contempler et à l'empaler d'un coup de lance à chaque passage. Maintenant que mon fils est mort je suis seul mais j'ai la haine contre ce demi-dieu si puissant, mais je sais qu'un jour ou l'autre son tour viendra et j'espère être présent comme je le suis aujourd'hui pour mon défunt fils.
Moi, Priam, Roi de Troie et père d'Hector, je me précipite sur les remparts, en haut de la Porte Scée. Je constate avec effroi le duel qui oppose mon fils, le Représentant de l'armée de Troie et Achille, le plus redoutable guerrier des Grecs. Ce combat qui se déroule sous mes yeux est d'une violence incomparable. Achille plante la pique de frêne dans le cou de mon fils. Heureusement, la pointe n'a pas coupé la trachée. Je crois en Hector, en sa force. Il a encore une chance de se relever. Au lieu de cela, c'est Achille qui plante une lance dans le cœur de mon enfant. Le combat est terminé. Je n'ai plus alors, qu'à récupérer sa dépouille, afin de lui préparer des funérailles digne de son rang et pour récompenser son courage. Mais Achille, devant moi, attache les pieds du corps sans vie de mon enfant à son char avec une corde et le traîne. Je vois le corps se déchirer et se disloquer sur le sol. Achille dit qu'il veut que la dépouille soit dévorée par les Kères, pour venger la mort de son cousin Patrocle. Je comprends qu'il veuille le venger mais je lui demande, en tant que père de bien vouloir me rendre la dépouille de mon fils bien aimé, afin que notre rituel funéraire soit respecté.
J’étais sur les remparts de la porte Scée. Je voyais, du haut de Troie, mon fils, Hector au casque à panache oscillant. Il parlait à Achille aux pieds rapides. Je n’entendais pas ce que se disaient ces deux adversaires. Ils allaient commencer le combat, cela se voyait dans les yeux de l’Achéen. Les deux combattants empoignèrent leur bouclier et leur lance et avancèrent l’un vers l’autre en sautillant. Achille aux pieds rapides, de rage pour la mort de son cousin Patrocle, démarra les hostilités avec un coup de lance qui fut directement paré par le bouclier de Hector au casque à panache oscillant. Un combat de lance s’ensuivit. Chacun paraît les coups de son adversaire avec une ténacité remarquable. Mon fils se battait pour la cité et donnait de son mieux mais Achille aux pieds rapides brisa sa garde et cassa sa lance d’un coup de bouclier. Mon fils, n’abandonnant jamais, donna des coups de bouclier à foison et réussit à casser sa lance. Ils étaient, maintenant, tous deux démunis de leur lance. Ils sortirent chacun leur épée et s’ensuivit un combat épique entre ces deux guerriers. Ils ne voulaient pas mourir et se faire dévorer par les Kères. Ils combattaient pour leur honneur mais aussi pour l’honneur de la cité. La rage d’Achille aux pieds rapides irradiait en lui. Cela se voyait, celui-ci avait mis mon fils à terre d’un coup de coude et se dirigea vers lui. Hector au casque à panache oscillant ramassa un morceau de lance aiguisé et se dirigea vers son adversaire. D’un dernier élan de force, mon fils abîma l’armure d’Achille aux pieds rapides. Celui-ci riposta, saisit la lance et lui planta dans le cœur. Achille aux pieds rapides, étant impitoyable, lui enfonça son épée dans le torse. Mon fils préféré, Hector au casque à panache oscillant, était mort et Achille aux pieds rapides venait de venger son cousin Patrocle.
Je me tiens ici, au-dessus de la porte Scée, au-dessus de ces remparts protégeant mon royaume Troie. Le combat entre mon fils Hector face à Achille que l'on considérait depuis toujours comme un ennemi à notre taille. Ainsi les coups de lance, d'épées, l'un contre l'autre affermissait l'espoir que j'avais envers Hector, il devait gagner. Lors du combat qui se déroula sous mes yeux, les coups d'Achille devinrent plus rusés, plus puissants, je vis mon fils s'affaiblir devant moi roi de Troie, et devant le peuple Troyen entourant ce combat. Achille ainsi, comme je pus le constater, enfonça sa javeline entre la clavicule qui sépare l'épaule de la gorge sur mon fils Hector, il tomba à genoux, puis à terre. J'aperçus quelques mots échangés entre mon fils bien-aimé et Achille, peut-être une demande de clémence ? Je l'ignore, la tristesse en moi l'emporta sur la colère qui me rongeait petit-à-petit.
Achille aux pieds légers se tenait face à Hector. Et j'étais sur la porte de Scée, impuissant face à cet affrontement. La pire des choses seraient que les divinités mi-chiennes mi-oiseaux, les kères, viennent se délecter du cadavre de mon fils s'il venait à mourir sous les armes d'Achille. J'avais confiance en mon fils et en sa force. Mais je vis Achille se battre avec tant de fureur pour la vengeance de Patrocle, qu'il m'était impossible d'imaginer Hector rentrant victorieux. Achille prit l'avantage, mon fils tomba à terre. Je le voyais souffrir, mais je ne pouvais pas intervenir. Ce fut la pire des souffrances que de devoir rester immobile. Hector arrivait encore à parler, j'avais l'espoir qu'il puisse tuer Achille. Mais il l'acheva. La femme de mon fils, Andromaque, se tenait à mes côtés. Elle était effondrée. Je l'étais aussi. Mon fils, Hector au casque à panache oscillant était mort.
Je suis loin de ce combat, loin de mon fils aîné Hector, loin de sa présence. Mon successeur sort de la porte Scée et s’avance en direction de son adversaire Achille, pour un combat terrifiant. Les deux guerriers semblent parler entre eux, mais malheureusement, je suis trop loin pour entendre leur discussion. Puis, après un court instant, les deux héros décident de s'affronter, Achille lance le premier coup puis Hector contre-attaque. A cet instant, je ne suis qu'un spectateur dans cet affreux affrontement, du haut des remparts de la porte Scée, je me sens inutile et impuissant. Déterminés, les deux hommes ne veulent qu'une chose, abattre l'autre sans aucune pitié. Les attaques sont nombreuses, c'est sans aucun doute le combat le plus spectaculaire du siècle, mêmes épuisés, ces deux guerriers tentent péniblement de ne pas tomber face à l'autre par peur de se faire dévorer par les Kères et de salir leur honneurs mais surtout l'honneur de leur cité. L'affrontement dure longtemps quand soudain, Achille profite d'un instant de déconcentration et lance violemment sa pointe dans le coup de mon fils préféré. Je vois de mes yeux, notre héros tomber à genoux face à son adversaire. Hector essaye péniblement de lever la tête, afin de se souvenir pour toujours de son dernier adversaire. Achille prend alors son épée et la plante dans le cœur de mon fils afin de l'achever et mettre fin à ce combat mortel. Je vois, à ce moment, Hector tomber violemment sur le sol et mourir à quelques mètres de moi et de ma femme Ecube. Achille, quant à lui, est satisfait d'avoir vengé la mort de son cousin Patrocle et d'avoir sauvé son honneur.
ACHILLE contre Hector vu par Priam
Voilà enfin le moment tant attendu, pour moi le combat était joué d'avance, mon fils le vaillant guerrier Hector était invincible, il avait été désigné pour que notre noble peuple remporte la guerre, par Poseïdon, Ouraos et Appolon j'en étais sûr et certain, moi Priam son père lui avait enseigné l'art et la manière d'achever un adversaire, j'étais tellement fier de mon fils futur roi des troyens, le meilleur guerrier, puis après tout il avait tout de même massacré Patrocle le disciple le plus fidèle d'Achille. Qui pouvait arrêter l'ascension fulgurante de mon fils ? Sûrement pas Achille, en ces pensées je ne pouvais douter, plus que jamais, j'avais une confiance absolue en Hector ! Le duel commença, ils s'approchèrent l'un de l'autre Achille s'apprêtait à dégainer sa terrible lance en frêne, et du haut de la porte de Scée aux côtés de ma famille je sentis que quelque chose n'allait pas, la décision divine venait sûrement d'être prise, en notre désavantage, par Zeus comment était-ce possible ? La victoire nous était pourtant promise … Je m'apprêtais donc à voir le plus vaillant de mes fils se faire massacrer, il n'y avait plus aucun espoir, qu' y avait-il de pire que cela pour un père ? Je me préparais mentalement et physiquement à assister à une scène horrible tout en étant impuissant. Mon fils devait le savoir lui aussi, mais étant le combattant le plus audacieux du royaume il ne s'avoua pas vaincu aussi facilement que prévu, il prit sa lance pour contre-attaquer Achille mais il manqua sa cible alors il décida de fuir et ce dernier s'élança à sa poursuite et c'était un brave qui fuyait et un plus brave qui le poursuivait, comme deux chevaux rapides qui couraient dans les jeux funéraires. Hector et Achille tournèrent trois fois autour de mon royaume. Achille aux pieds rapides avait finit par rattraper mon fils c'était la fin « Son cou délicat fut de part en part travers par la pointe d'Achille », mais la pique de frêne ne coupa point la trachée ce qui permit à mon fils de prononcer ses derniers mots avant de s'éteindre. C'en est fait, mon fils n'est plus de ce monde l'ange de la mort l'a sûrement bien accueilli, je me noie maintenant dans mes larmes moi qui fus impuissant pour mon fils victime de ce drame.
(Inspiré de l'œuvre que j'ai lu L'Iliade d'Homère, traduction de Leconte de Lisle)
J'observai le duel qui opposait mon fils Hector et Achille en haut des remparts de Troie. Je me sentis impuissant face à ce combat car mon âge ne permettait guère d'aider mon fils. Je voyais mon fils se battre avec beaucoup de violence et d'acharnement. Je savais que mon fils allait gagner ce duel car c'était un grand héros. Il portait durant le combat son casque à panache. J'eus beaucoup d'espoir en assistant à ce combat, je savais qu'il allait gagner. Je me tins à côté de ma femme Hécube, de mes filles Polyxène, Créuse et Cassandre ainsi que mon autre fils Pâris. J'entendis Achille prononcer cette phrase : « Toi les chiens et les rapaces te déchireront ». Je fus horrifié. J'eus tellement peur que mon fils soit dévoré par les kères s'il n'avait pas le droit aux honneurs funèbres. Quelques instants plus tard, je découvris avec effroi, le cadavre de mon fils Hector allongé sur le sol. Il se prit quelques instants plus tôt la lance d'Achille qu'il lui transperça le cou. Je n'en revenais pas, mon fils si bon guerrier, fut mort sous mes yeux. Je ne pus retenir mes larmes devant lui. La colère d'Achille était si forte qu'il le tua. Je vis une telle haine dans les yeux d'Achille car il avait accompli sa vengeance. J'avais le sentiment de ne pas avoir aidé mon fils à vaincre Achille. Mais en tant que roi des Troyens je ne pus intervenir face à ce duel, le meilleur devait gagner. Je voulais à tout prix récupérer le corps de mon fils Hector, il méritait de recevoir de la part des Achéens les honneurs funèbres. Je priai les dieux pour réaliser ce projet.
Achille VS Hector
Je me situais sur les remparts de Troie, j’avais une vue d'ensemble sur la situation. Mon fils, Hector au casque à panache oscillant, se trouvait devant son adversaire, Achille aux pieds rapides, le combat allait débuter.Mon fils semblait tout comme moi confiant à la venue de ce combat mais je savais qu’Achille était fort, très fort, il était envahi de haine, j'avais un mauvais pressentiment. Achille aux pieds rapides ouvrit le combat par un coup de lance paré par le bouclier d'Hector au casque à panache oscillant puis après un court moment de combat à la lance, Achille parvint à casser la lance de mon fils puis inversement. Les deux combattants, dépourvus de lance, sortirent donc tous deux leurs épées. Suivi un long combat qui fut dominé par Achille qui se battait avec une rage folle. J'avais très peur pour mon fils car il était en grande difficulté, il rampait par terre sans bouclier et à bout de force. Après avoir réuni ses dernières forces, il ramassa un morceau pointu de lance cassée et blessa Achille au torse. Cela ne fit rien à Achille qui lui porta peu après le coup de grâce en lui plantant son épée dans le thorax. C'était la fin, mon fils Hector au casque à panache oscillant venait de se faire tuer par Achille aux pied rapides, il était mort et je n'ai rien pu faire.
Accompagné de mes proches en haut des remparts, j’ai assisté et vu de mes propres yeux le combat de mon fils Hector. Ce combat s’annonçait particulièrement violent et rude, c’était mon fils et son honneur face à Achille. Son adversaire est un Achéen sans pitié et très puissant. Sans oublier que ma présence dans ce combat n’est pas utile pour mon fils, qu’il gagne ou qu’il perde, je ne pourrai rien faire. Devant mon fils, j’ai gardé la tête haute et j’ai essayé d’être le plus confiant même si je sais qu’il y a une chance que ce combat l’emmène tout droit vers la mort.
Le combat commence. Hector au casque à panache oscillant fonça droit vers son adversaire déterminée. Il réussit à placer quelques coups d’épée, mais Achille aux pieds rapides était fou de rage et le montra en infligeant à mon fils des coups violents et très bien placés. J’étais tétanisé en voyant l’état de mon fils, mais je continuais de croire que la victoire de mon fils était encore possible jusqu’au moment où il s’est reçu un coup d’épée qui l’a mis à terre. Au début, je pensais que son adversaire allait lui épargner le dernier coup d’épée qui serait mortel, mais au lieu de ça, il l’a laissé souffrir lentement puis a transpercé son corps d’un coup de pointe.
Les Kères allaient bientôt se rassasier en dévorant le cadavre de mon fils tandis qu’Achille fêtait sa victoire avec à ses pieds le corps sans vie de d’Hector. À ce moment-là, je me dis que je ferais tout mon possible pour avoir la dépouille de mon fils, le voir une dernière fois, lui qui avait toujours combattu loyalement pour son honneur et celui de la cité. Mais ce lâche d’Achille a préféré laisser les Kères s’emparer du corps de mon fils.
J'étais en haut des remparts de Troie avec ma femme Hécube, de mes filles et de l'un de fils Pâris.
J'assistais au combat qui opposait mon fils Hector au fameux Achille, le combat était violent. A chaque instant, j'entendais des cris poussés par les deux guerriers, j'étais horrifié. Je voyais mon fils se battre avec beaucoup de violence et d'acharnement. C'était si violent que ma femme, Hécube, ne supportait pas de regarder cette horreur. Je m'aperçus qu'Achille prenait le dessus malgré la bonne défense du valeureux Hector. Soudain, la pique de frêne traversa la gorge de mon fils. Je le vis s'écrouler sur le sol avec son casque à panache. Ma respiration se coupa brusquement comme si j'avais reçu cette lance à la place d'Hector. Je regrette de n'avoir pu le protéger, de pas lui avoir dit à quel point il comptait pour moi en tant que père et non en tant que roi, il est mort en héros, pour l'amour de son frère, il restera dans les écrits et légendes troyens. Je prierai pour que les dieux t'acceptent, et tu auras droit à une cérémonie digne des plus grands, mon fils.
Voilà, on y était, mon fils Hector allait se battre contre le légendaire Achille, un demi-dieu et le plus fort des achéens, fils de Pelée. Hector allait-il se couvrir d’une gloire éternelle en battant le célèbre et puissant Achille ? Seul l’avenir me le dirait. J’observais le combat depuis la porte Scée accompagné de mon épouse, Hécube, de mes filles Polyxène, Créuse et Cassandre ainsi que de mon fils Pâris et de l’épouse d’Hector, Andromaque. Alors que le combat allait commencer, une multitude de questions me vint en tête que deviendrait Troie si Hector perdait ? Tomberait-elle aux mains des grecs ? J’ai foi en lui, je ne devrais pas me poser toutes ces questions après tout s'il met en avant tout ce qu’on lui a appris il n’y a aucune raison qu’il ne s’en sorte pas. Je vis Hector et Achille parler mais je n’entendais pas ce qu’il se disait, c’est alors que commença une intense et longue bataille. Je ne pouvais distinguer qui était le plus fort, tout allait si vite, Hector faiblit, je lui criai de se ressaisir mais en vain Achille était trop fort. Hector tomba, c’était fini Achille planta sa lance dans le cœur d’Hector. Je me retournai, je n’y croyais pas, mon fils était mort je vis Andromaque s’effondrer. Mais ce qui m’importait maintenant était d’aller récupérer le corps de mon fils pour qu’il puisse rejoindre Hadès comme il se doit car la pire des choses serait que les divinités mi-chiennes mi -oiseaux, les Kères viennent se délecter du cadavre de mon fils. Mais j’arrivai trop tard, je vis Achille qui partait au loin avec le corps de mon fils accrocher à sa bige.
Moi Priam, accompagné de mon épouse Hécube, ma fille Andromaque, je trône du haut des remparts au-dessus du futur champ de bataille où mon fils Hector va se battre pour la cité de Troie. Le combat s’annonce particulièrement violent et rude car le champion qui lui sera opposé est digne d'un demi-dieu, Achille héros légendaire, fils de Thétis qui l'a plongé dans le Styx. Perplexe quant à l'issue de ce combat je me mis à prier les dieux intérieurement.
« Apollon, Zeus, Poséidon !!! entendez ma prière accompagnez mon fils vers la victoire et protégez-le, je vous en prie .»
Au loin on pouvait apercevoir Achille sur son bige entouré de soldats qui l'escortaient. Hector venait de finir de se préparer pour le combat et il vint me voir.
« Père je ne perdrai point, pour le bien de la cité. Je triompherai d'Achille et combattrai jusqu’à la mort s'il le faut. »
« Mon fils, que les dieux nous entendent et qu'ils soient avec toi pour te protéger. »
Je le vis partir et Pâris sans un mot ni un regard me rejoignit sur les remparts. Le combat commença, les premiers coups d'Achille étaient d'une violence et d'une rage extrême. Hector riposta, il s'élance et frappe avec une force et une puissance incroyable mais Achille neutralise les coups sans sans aucune difficulté. Achille reprit le dessus. La force exercée par Achille rompit le bouclier d'Hector en deux parties. Après cette enchaînement les deux hommes reprirent leur souffle pendant quelques secondes. Ils se lançaient des regards noirs. Ce fut de nouveau des enchaînement de coups. Je ne voyais pas le temps passer jusqu'au moment où je vis Achille transpercé Hector de sa lance. A ce moment mon cœur se déchira et une douleur insupportable me traversa tout le corps. Pâris lui s'empara d'un arc et de flèches et se prépara à tirer. Je le retins pour ne pas qu'il interrompe le combat et lui fit signe de ne pas intervenir. Dans son regard je vis l'inquiétude pour son frère et sa colère contre Achille. On vit Hector parler à Achille mais personne ne comprit ou entendit ce qu'ils se disaient. Je regardais de nouveau Hector qui agonisait mais qui tenait bon. Quelques minutes plus tard il succomba au coup d'Achille. Ma femme et Andromaque étaient toutes les deux en pleurs. Achille venait de se venger, mais il n'en avait pas fini avec le corps de mon fils décédé.