Petits auteurs en herbe

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Le Fantôme par Louis et Paul

21mai

                                                              Le Fantôme



Je suis un homme amoureux de la nature, j'habite près du relais de télévision, sur le mont de lucey. J'avais une vie comme tout le monde jusqu’au moment où  j’éprouvai le besoin de me confier à un journal intime. Un être me hante et empoisonne ma vie.


7 septembre

Cher journal, à partir de maintenant je me confie à toi, car je n'ai personne à qui parler, avec qui
partager mes journées. Je m’appelle Richard Carm, j’ai trente cinq ans, je suis un homme comme tout le monde. J’habite un endroit tranquille sur le mont de Lucey , vers le relais de télévision. Je n’aime pas la grande ville car j’en garde des mauvais souvenirs de famille…
Je suis seul, je n’ai pas d’enfants ni de femme. Je n’ai qu’un seul ami : Joseph qui m’aide à garder le sourire toute la journée malgré mon dur métier. Je suis bûcheron. Malheureusement, je ne vois pas mon ami souvent. Mon quotidien est la montagne, la forêt et les animaux. Il ne me semble pas avoir beaucoup de défauts mis à part que je suis solitaire et susceptible.

10 septembre

Aujourd’hui, j’ai passé une bonne journée, je n’ai pas travaillé alors j’ai pris le temps de faire une randonnée au cœur de la forêt, aux couleurs d’automne. J’ai observé plusieurs plantes que je ne connaissais pas .Une d’entre elles était magnifique, cette fleur était d’un mauve éclatant. Elle avait une petite taille et sentait bon comme la rosée du matin. Dans cet endroit je me sens bien, libre. J’aime écouter le chant des oiseaux.

19 septembre

Je me suis couché avec une migraine, j’ai réussi à m’endormir vers vingt
trois heures, après avoir feuilleté l’album de photographie de familles. Un peu après m’être endormi, j’ai eu peur, je me suis réveillé en sursaut, la sueur coulait sur mon front, j’ai paniqué. Rien que d'y penser j’en ai la chair de poule. J’étais terrifié. Dés que je fut réveillé, j’ai senti une présence: Un fantôme…? Oui, je sais que ça n’existe pas mais… il m’a bien semblé voir mon frère. J’ai mis du temps à apercevoir son visage coléreux qui me regardait dans les yeux, ces yeux noirs qui signifiaient la vengeance. Il avait l’air de me parler mais je ne l’entendais pas. Ce fantôme me faisait peur. Il tournait dans ma chambre comme s’il attendait que je lui donne quelque chose, j’ai cru pendant un instant qu’il allait rester là pour toujours à me surveiller. Puis, j’entendis mon chat rentrer en miaulant. J’étais soulagé, personne, excepté mon chat et moi, n'occupait cette pièce. Il avait disparu. Je me dis alors que c’était à cause de ma migraine .Il est trois heures du matin. Je n’arrive pas à dormir alors je t’écris.

20 septembre

Je me suis levé à midi. J’avais oublié que mon ami Joseph allait arriver d’une minute à l’autre pour déjeuner. Je suis content de le voir, j’ai beaucoup de choses à lui raconter. Je te raconterai ma journée ce soir, je vais vite me préparer.

Cher journal, aujourd'hui, Josephet moi, on a bien rigolé, je lui ai raconté ma nuit mouvementée, celle pendant laquelle j’avais vu mon frère réapparaître en fantôme. Je lui ai même avoué qu'une fois réveillé, j’avais cru voir un fantôme. Il s’est moqué de moi et m'a certifié que c’était un cauchemar, un affreux cauchemar. Je suis obligé de
reconnaître qu’il a raison et pourtant …


28 septembre

Cette matinée a mal commencé, je me suis réveillé avec une douleur au ventre. Je m’ennuie, je rentre de chez le médecin. Il m'a dit de me reposer: cela devrait passer d’ici deux jours, j’espère qu'il a raison.

31septembre

Je suis toujours malade: j’ai de la fièvre. Je n'ai rien à faire et Joseph ne peut pas me rendre visite. En regardant mon album, des sortes de croix rouges sont apparues sur certaines photographies de mon frère et moi. Des vieux souvenirs me reviennent à l’esprit et un fort sentiment de culpabilité
m’envahit .

3 octobre


Je suis un peu moins malade alors je suis retourné travailler dans la forêt. Mais j’ai revu, j’ai eu de nouveau mes hallucinations. C’était ce matin, très tôt il faisait froid et il y avait du brouillard. J’étais en train de couper un arbre quand soudain le vent se leva, la brume se faisait de plus en plus épaisse, je ne voyais absolument rien à plus de quatre mètres devant moi. Je distinguais difficilement une silhouette qui, je crois se rapprochait de moi,je pensai d’abord que c’était l’effet de la brume mais le cauchemar de mon frère me revint à l'esprit. J’ai paniqué, ma gorge se serrait et mes dents claquaient. Il me suivait. De peur j’ai pris mes jambes à mon coup en direction de ma maison. De retour chez moi, je ne l’apercevais plus mais je sentais sa présence, je savais qu’il était là et m’observait. En réfléchissant, je me rassurais en me disant que c'était le fruit de mon imagination et que je ne courrais aucun danger. Mais pourquoi avais- je peur ?

10 octobre

J’ai eu une sacrée surprise : mes parents m'ont rendu visite ce qui est très rare. Je ne les avais pas revus depuis le mort de mon frère, il y a environ dix ans, mais nous avons gardé le contact durant toutes ces années, ils me manquaient énormément. Désolé journal je ne t'avais pas encore parlé
d'eux, mais ces temps-ci d'autres choses me préoccupaient et envahissaient ma pensée. Il m'ont raconté leurs dernières aventures, on a bien rigolé. Après avoir bien réfléchi, j'ai pris la décision de leur faire part de mon souci. Après tout, ce sont mes parents, ils me comprendront certainement.
J'ai pris mon souffle et j'ai commencé. Ils me regardaient, et m'écoutaient attentivement. Un malaise, oui quelque chose qui me tourmentait, une sensation étrange survolait la pièce. Je m'arrêtai, je leur demandai:
« Vous me croyez ? »Ils ne répondirent point à cette question et montèrent dans leur chambre.
Je suppose qu'ils pensent que je suis fou, pourquoi sont- ils si inquiets?

11 octobre

Je n'ose pas leur parler de la soirée précédente. Je suis heureux , encore une bonne nouvelle, mes parents, ont pris la décision de rester deux semaines à mes côtés, avant de repartir à Paris.

25 octobre

J’étais content car je ne le voyais plus, Il avait disparu, comme si la présence de mes parents l’avait fait fuir. Parti, évadé, j’étais heureux…jusqu'à aujourd’hui...

Je me promenais, comme chaque jour dans la forêt, seul. Mes parents ne
m’accompagnent pas car la marche ne les a jamais passionnés et ce n’est pas leur quotidien, de plus ils commencent à être âgés. Tout allait bien, il faisait beau, les feuilles d’automne étaient d’un roux flamboyant. Après une heure, j’étais au sommet de la dent du chat. J’étais apaisé. J’écoutais le vent qui sifflait, le petit bruit des feuilles tomber. Mais il me semblait entendre autre chose. Le bruit était d’abord assez fort puis il diminuait, comme un écho. Je tendis l’oreille et remarquai que c’était une
voix, une voix qui ressemblait étrangement à celle de mon frère. Et comme pour les autres fois où je voyais le fantôme, mes poils se sont hérissés, et j’étais affolé. J’avais froid dans le dos. Mais je ne suis pas parti et je me rassurai une fois de plus en pensant que c’étaient d’autres randonneurs
qui s’amusaient à crier.

26 octobre

Ce matin je me suis levé du pied gauche, je n’avais presque pas dormi de la nuit. En descendant j’ai cru halluciner, mon père, ma mère étaient là, debout devant mes yeux en compagnie de ce fantôme. Oui! Je les vis de mes propres yeux. Des larmes coulaient sur les joues de mes parents. Je
tremblais de tous mes membres, j’avais du mal à me concentrer sur leurs paroles.
Mon père, m’a dit :
« Nous t’avons caché un secret durant ces dix dernières années, C’est toi qui par accident de voiture a tué ton frère jumeau, tu étais au volant quand le choc s’est produit. Tu ne peux pas te rappeler de ces instants car tu as tout oublié à cause d’une amnésie partielle »
Suite à ces paroles je me suis évanoui brusquement. Ils n’avaient pas le droit de me cacher cet accident, qui a coûté la vie d’un membre de la famille.

29 octobre

J’ai pleuré tout le week-end, je voudrais revenir en arrière, effacer le malheur. En plus c’est le jour du départ de mes parents.

1 novembre

Cher journal, je veux mourir.
J’ai écrit une lettre à mes parents pour qu’ils comprennent pourquoi je suis parti :
 « Papa, maman, je suis désolé, après avoir appris ce terrible secret, je ne peux plus vivre en sachant que c'est moi qui l'ai tué. Il vient me hanter, je suis peut-être fou, mais il est là je le ressens à mes côtés. Je ne retournerai pas en arrière, je vais le rejoindre, alors je vous dis adieu. »
Mais une question se pose encore dans ma tête, ce fantôme, est-il réel ou est-ce juste le fruit de mon imagination ?


                                                   

Le fantôme de la télé par Brian et François

21mai

                                                Le fantôme de la télé



J'étais à un match de foot. A la fin, mon ami est venu me chercher pour me raccompagner chez moi. Une fois arrivé, je voulus regarder la télé. Je me dirigeais  vers le canapé et pris la télécommande pour regarder la télé. Quand soudain la télécommande se mit à bouger toute seule et  à changer de chaine. Je zappais à nouveau sur ma chaine et la télé se mit tout a coup à passer par la fenêtre sans explication. Quelques minutes plus tard j'entendais des bruits venir d'une autre pièce. Je m'y rendis je vis avec peur la télé sur la chaine. Je ne comprenais pas, j'allais de suite chez mon copain pour lui expliquer cette étrange histoire.

 J'arrivais chez lui il ouvrit la porte et je vus la télé derrière lui. Je rentrai chez lui et la télé passa une fois de plus par la fenêtre. Je courus dehors pour la récupérer mais elle disparu. Je rentrais chez moi le plus vite possible et je vus la télé j'en voyais plusieurs devant moi je commençais à avoir très peur, J'appelai ma mère pour lui dire que j'ai une télé très bizarre, puis ma mère  venus aussi vite.
 
Le soir son père rentra chez lui, et  demanda se qui se passer, cacher sous son draps il ne parlait même pas il n'entendait plus rien à part le bruit effrayant d'un fantôme. Et regarda tout le temps la télé, elle bougea toute seule.


 Le fantôme ne bougeait point. Il me regarda d'une façon très bizarre, il s'approcha vers moi je reculais encore et encore je couru chez mon ami de suite. Le fantôme me suivait, il  était avec une télé entre ses main, et je remarquais qu’il y avait plusieurs fantôme et des télés qui me suivaient. J'arrivai chez mon ami essoufflé il me demanda se qu'il se passa et je lui racontais toute l'histoire. Je pensais être tranquille mais les fenêtres s’ouvraient toute seule j'allai dans le salon et je vus la télé je regardai de tout les côtés je m’approchai de la télé, et la télé passa une fois de plus par la fenêtre.

Je demandai à mon ami si je pouvais dormir chez lui. Et il dit oui. Ils allèrent dormir  avec une boule au ventre. Soudain le fantôme apparut dans le lit avec un couteau plein  de sang . J'essayai de calmer le fantôme et il lui répondit que oui il allait se calmer et qui si il pouvait garde la télé. Je répondis que non c'était ma télé et que je voulais regarder le match de ce soir.


Le fantôme commençait à s'énerver et pointa le couteau vers moi, je couru dans la chambre de mon ami et lui allèrent tout de suite se réfugier dans son placard. Le fantôme nous chercha et le fantôme vit mon ami et le poignarda . Avec peur je rentrai chez moi aussi vite.
 Le soir même je rentrai chez moi et je regardai le match de foot. A la mi-temps ma peur commençait à partir quand tout à coup  on me toucha l'épaule je regardai et il n’y avait personne, je couru dans la chambre le fantôme était là avec un couteau dans la main il s'approchait de moi vite je voulu partir et il me poignarda de sang froid.

L'arbre aux cadeaux par Aminata, Habibatou et Aurélien

21mai
        

                                                           L'arbre aux cadeaux


Dans une banlieue vivait un pauvre monsieur qui n'avait pas un sou,il avait perdu toute sa famille .Un jour alors qu'il rentrait du travail, il était si fatigué qu'il s'endormit sous un arbre juste a côté de chez lui.Pendant son sommeil il rêva qu'il trouvait deux billets de cinquante euros.Le lendemain alors qu'il rentrait de nouveau du boulot,il retourna se coucher sous l'arbre et il y trouva deux billets de cinquante euros.Il s'assoupit de  nouveau sous l'arbre.Le jour suivant,il vit son collègue être viré :
 «Mais c'est ce dont j'ai rêvé hier»s'exclama-t-il.
Quand il revint chez lui il se posa sur une chaise et se mit a réfléchir car il trouvait cela un peu suspect. Il se demanda si quand il dort sous l'arbre tout ses rêves devenaient réalité.
Pour savoir si tous les rêves qu'il allait faire allaient devenir réalités, il décida de se rendre à nouveau sous l'arbre et de dormir.
 
Il rêva d'avoir une jolie femme blonde intelligente et cultivée. Sur le chemin du travail il rencontra sa collègue de bureau.Une belle blonde,au fur et a mesure qu'ils avançaient, il se rendit compte que cette jeune femme était intelligente cultivée, elle avait toute les qualités qu'il recherchait chez une femme.Tout ce passait exactement comme dans son rêve.Cette fois il en était certain:l'arbre exauçait tout ce dont on pense en  dessous de lui.

A partir de ce jour il se rendit tout le temps sous l'arbre pour que ses vœux s'exaucent.Tous les journaux se demandaient comment en quelques mois une personne aussi  pauvre que lui ai pu devenir aussi riche et importante:il avait miraculeusement  gagné à plusieurs reprises à la loterie.Il était très heureux jusqu'au jour où il se rendit sous l'arbre pour de nouveau lui demander ce qu'il voulait,il s'endormit sous l'arbre mais cette fois il fit un horrible cauchemar...

Quand il se réveilla il eut un terrible pressentiment,il se leva et retourna chez lui et vit que sa femme est toujours là.Son cauchemar ne se serait-t-il pas réalise?Il alla vérifier dans son coffre-fort si toute sa fortune avait disparue.Heureusement sa fortune était toujours là.Malheureusement il était sûr que son cauchemar allait forcément se réaliser.Seulement dans combien de temps?Des jours passèrent et le cauchemar ne c'était toujours pas réalisé, il paniquait énormément cela faisait déjà trois jours qu'il ne se nourrissait plus . Il sombrait dans l'alcool , ne prenait plus soin de lui , il s'affaiblissait et de jour en jour il devenait de plus en plus fou. Sa femme souffrait d'inquiétude à l'égard de son mari, plusieurs jour elle lui demandait ce qui n'allait pas mais lui , il l'ignorait comme si c'était un objet .                             


Un soir alors qu'il était ivre , sa femme lui fit une reproche car il buvait de plus en plus et elle avait l'air de ne plus exister aux yeux de son mari. Elle lui dit qu'elle allait partir de la maison , son mari prit par la folie se mit à la frapper comme un fou , elle réussit a s’échapper ,courut dans la chambre tout en sanglotant. Elle s'enferma dans la chambre tremblant de peur ses mains devinrent moites mais son mari enfonça la porte qui tomba en morceau par terre.Il saisit sa femme par les cheveux et la poignarda d'un coup de couteau ,il l'emporta  dans son jardin, elle couinait mais cela n'empêcha pas son mari de l'enterrer vivante avec une cruauté immense .

 

Quel était exactement son cauchemar ? Plus les jours passaient, plus il entendait dans sa tête les cris de sa femme lorsqu'il l'avait tuée. Il sombrait de plus en plus dans l'angoisse et la folie . Un soir alors qu'il était complètement ivre, allongé tranquillement sur son lit , il entendit de nouveau la voix de sa pauvre femme mais cette fois-ci s'en était de trop : il se leva brusquement de son lit alla dans sa cuisine , pris un couteau d'une main hésitante et soudainement il se planta le couteau dans la poitrine .


Des mois et des années plus tard le cauchemar ne c'était toujours pas réalisé .
L'arbre n'aurait-il pas réalisé son cauchemar ? Peut-être que cet arbre ne réalise pas les cauchemars qui sait?

Le cabanon abandonné par Clara et Fanny

21mai

                                                  LE CABANON ABANDONNE
              
    Depuis plusieurs heures, je traquais une magnifique biche dans la forêt. Sa robe était blanche avec des reflets dorés, ses yeux clairs étaient semblables à des billes de verre. Je ne la laisserai fuir pour rien au monde. Les branches me fouettaient le visage et les ronces me griffaient les jambes mais je continuais à m'enfoncer dans cette forêt. J'allais tirer sur la bête majestueuse quand je trébuchai sur une racine qui sortait de terre. Je me relevai vite pour continuer la poursuite mais avec une grande déception, je découvris que la bête avait disparue.
 
                          

    La nuit tombait et je cherchais désespérément un endroit pour passer la nuit dans cette sombre forêt. Je marchais jusqu'à un immense chêne, auquel était adossé un cabanon abandonné. J'y pénétrais. Il y faisait noir. J'étais finalement obligé de passer la nuit au milieu des rats et des cafards.
 
    Le lendemain, je fus forcé de rester à cause d'un épais brouillard qui s'était installé. Se n'était pas la peine de me perdre une seconde fois dans cette forêt. Je faisais les cent pas, quand soudain, le plancher s'effondra sous mon poids. J'atterris dans une sorte de cave aménagée. J'y trouvais une grande table mise. Sur les murs, étaient accrochés de grands chandeliers qui s'allumaient devant moi et s'éteignaient derrière moi. Se phénomène me guida jusqu'à une chambre sombre. Pendant la nuit, je percevais de légers chuchotements et j'avais l'impression que l'on m'épiait. Je passais tout de même une nuit paisible.

    A mon  réveil, je fus surpris par l'abondance de lumière qui passait à travers la lucarne. Soudain, je remarquais autours de moi une dizaine de créatures surprenantes,  qui étaient empaillées. Je retrouvais la salle où se trouvait la table. Sur celle-ci était posé un gibier cuit. En m'en découpant une part, je remarquais ses yeux clairs pareils à des billes de verre...
C'était MA biche !!! Celle que j'avais poursuivie à perdre haleine, celle pour qui j'aurais tout donné! J'en découpais rapidement une seconde part, pour savourer ma victoire. Mais quelle victoire? Ce n'est pas moi qui l'est tué... Mais alors qui l'avait fait?!! Est-ce cette même personne qui avait servi ce repas? Etait-ce elle qui chuchotait la nuit? Etait-elle seule? Mais qui était-elle? N'était-elle pas une créature surnaturelle, une horrible bête qui m'engraisse pour ensuite me dévorer ???

    Pris de panique, je me précipitai vers la trappe... Malheur! Elle ne s'y trouvait plus !!! J'attrapai une chaise et commençai, avec acharnement, à taper sur le plafond. Mais en vain, j'étais emprisonné dans cette cave !!!
J'étais désespéré, effondré, anéanti. Ensuite la rage me prit, je saisi la chaise et la fracassa sur la table, je balançais des coups au hasard jusqu'à l'épuisement.
   
    Je repris mon calme et décidai d'élaborer un plan afin de tuer cette bête. Je prévoyais de lui faire croire que je dormais en mettant sous la couette des sacs de pomme-de-terre. Je me dissimulerais ensuite dans un coin de la pièce. Au moment de son arrivée je lui sauterais dessus et l'égorgerais.
    Je dinais tranquillement comme si de rien n'était. Le moment venu, je me cachai dans la pénombre et attendis longtemps. Je commençais à m'endormir, quand un bruit attira mon attention: c'était les chuchotements semblables à ceux de la nuit précédente. A défaut qu'ils se rapprochaient de moi. Bientôt, je vis des ombres m'entourer. Je ne voyais que leur yeux translucides qui reflétait la faible lumière de mon briquet...Ils se jetèrent tout d'un coup sur moi! Je sentais leurs griffes et leurs dents s'enfoncer dans ma chair, leurs cris stridents résonnaient dans toute la cave. Je me débattais tant que je pouvais. Je sentais le sang couler le long mes membre.
D'un mouvement qui puisait dans mes dernière force, je me débarrassai des terribles créatures. Je me précipitai vers la trappe qui par miracle était là!
Je sortis et bloqua la trappe à l'aide d'un tronc.

    Enfin libre, je repris mes esprit et bandais mes plaies à l'aide feuilles.
Je marchais tous droit depuis quelques minutes quand j'aperçus un groupe de chasseur. Je les appelais et leur demandais de me ramener au village.
Ils acceptèrent volontiers.

    Arrivé chez moi, je découvris ma famille en pleurs, effondrée. Je leur  contais mon aventure. Ils me regardèrent étrangement comme si ils ne me reconnaissaient pas. Cela leur paraissait invraisemblable, je m'emportais et décidais de leur prouver l'existence de la cabane.

    Le lendemain les conduisais à la cabane. Je pris le même chemin qu'en poursuivant la biche. Arriver au cabanon, j'entrais avec précipitation et cherchais la trappe. Ne la voyant pas, je me mis par terre et tâtonnais le sol. Mais en vain! La trappe était introuvable, comme ci elle n'avait jamais existée...
                


Maison de vacances par Léane et Aude

21mai

                                                         Maison de vacances ☺
   
    Je m'appelle Enaelle. Avec mon amie Flora nous avons vécu une aventure hors du commun.
    C'était il y a peu, quelques années seulement... Nous avions 15 ans toutes les deux, et nous étions parties en vacances près de Montréal, au Québec, avec une bande d'amis.
Nous avions loué une maison à côté d'un lac au beau milieu d'une forêt. Cette maison était immense, il y avait énormément de portes et de salles. Nous y étions restés un mois. Au fur et à mesure, nous avions appris à connaître toutes les salles par cœur, c'était comme si nous y vivions depuis des années. Aucune salle ne nous était inconnue.
Un soir, après un copieux repas et une admirable soirée, nous allâmes nous coucher paisiblement. Nous remarquâmes par cette pleine lune une porte jamais vue auparavant. Nos amis nous dîmes que nous hallucinions. Nous allâmes alors nous coucher mais dormîmes d'un sommeil agité. Avec Flora, nous vîmes une lumière verte venir de la porte qui s'incrusta dans notre chambre. Nous décidâmes d'aller voir cette fameuse porte et ce qu'il y avait derrière.
Soudain, en tirant la poignée, la lumière devint si éclatante qu'elle nous ébloui et nous tombâmes dans un trou vert flamboyant qui nous parut sans fin...

    Un monde étonnant s'ouvrit alors à nous.
Nous étions alors en état flou, nous ne savions plus où donner de la tête, tout paraissait si merveilleux et étrange ! Nous regardâmes autour de nous et nous nous sentîmes toutes petites...
    Il y avait des plantes exotiques de partout ; ces végétaux étaient gigantesques, aux couleurs vives et attirantes de chaleur. On aurait dit la forêt amazonienne, mais au Québec... Nous  avançâmes sans trop savoir où nous allions... Nous observions chacune de ces fleurs et arbres dans les moindres détails.

 Une fleur bleue Klein retint mon attention. Son cœur jauni était délicat, et son petit côté vert donnait un aspect de jeunesse à cette plante. Du blanc sur les pétales faisait ressortir les autres couleurs.
    Nous démmarâmes notre chemin dans cette jungle en craignant de nous perdre. Nous avancions, méfiantes, en piétinant un peu le sol.
L'herbe fraîche sous nos pieds deumerait parsemée de goutelettes d'eau qui brillaient au soleil. Les arbres laissaient entrevoir des rayons de ce fameux soleil juste pour nous éclairer un peu.
 Soudain, stupéfaites, nous nous arrêtâmes. Un arbre gigantesque se tenait devant nous. Un érable plus grand que tous eux que j' avait vu jusqu'à présent. Un tronc effrayant, énorme, nous tenait bouches bées. En contournant ce tronc conséquent, nous apperçûmes un trou. Un trou très imposant, à l'opposé de l'endroit par lequel nous étions arrivées. Dans ce trou, en nous penchant un peu, nous peûmes voir du mobilier.
«Des meubles dans un tronc d'arbre ? Me dit Flora étonnée.
-Oui, j'avoue que moi aussi je ne comprends pas. Mais quel est cet endroit ?! Où sommes-nous tombées ? »
Inquiètes, nous commençâmes à reculer lorsque un écureuil sortit du trou, et s'appuya sur le bord du trou, les pattes croisées.
«Je peux savoir la raison pour laquelle vous vous autorisez à regardez à l'intérieur de MA demeure ? Demanda l'écureuil, l'air énervé.
-... 
-J'attends une réponse mesdemoiselles !
-Flora, je crois qu'on est en train de rêver là... non ?
-AAAAAAH MAIS IL PARLE !!!
-FLORA, ATTEND MOI !!! criai-je à mon amie qui était déjà partie. CE N'EST QU'UN PETIT ECUREUIL !!! LA PETITE BETE NE VA PAS MANGER LA GROSSE !!!
-Je déteste ces animaux, ils paraissent inoffensifs, mais quand ils te mordent, ça fait un mal de chien !!!
Elle ne s'arrêtait plus de courir, et j'avais beaucoup de mal à essayer de la rattraper.
-SAIS-TU AU MOINS OU TU VAS ? »
Sur ces mots, elle arrêta très vite sa course.

Il nous fallait retourner voir l'écureuil pour lui demander conseil.
Nous retournèrent sur nos pas et nous approchèrent de nouveau de ce gigantesque érable. 
«J'attends des excuses. Ordonna le petit animal roux.
- Ecoutez, nous n'avons pas le temps pour les excuses...
-PARDON MONSIEUR ECUREUIL !!! Déclarai-je en faisant une courbette. Je soufflai à Flora : Il nous faut être polies si l'on veut qu'il nous aide...
-Alors je m'excuse... finit par dire Flora.
-Eh bien jeune fille, navré de vous dire cela mais on ne s'excuse pas soi-même. Rétorqua l'animal.
-ALORS EXCUSEZ-MOI !!! ON PASSE A LA  SUITE MAINTENANT ?! Dit-elle énervée.
-Je vous écoute. Mais entrez donc prendre un thé !
-... Euh... c'est-à-dire que je ne pense pas qu'on rentre dans votre trou...
-Ah oui, ce n'est pas faux. »
Aussitôt il agitat un de ses doigts, et le trou s'agrandit sur-le-champs. Il nous fit entrer et nous découvrîmes que cet habitat était vraiment très charmant et moderne. Mais  comment était-ce possible ? Des sièges designs nous attendaient autour d'une petite table basse en verre, sur laquelle était posé un service à thé. Une petite femelle écureuil vêtue d'un tablier nous invita à nous assoir. Nous prîmes place et attrapèrent chacune une tasse, en nous demandant ce qui nous arrivait. Nous étions en plein salon  de thé avec des écureuils ! C'était impensable.
    Flora ne souhaitait pas rester dans cet endroit étrange.  Nous leur demandâmes de rentrer chez nous sans plus tarder en leur expliquant la situation, inquiètes et impatientes. Le petit mâle, sans plus attendre, nous indiqua comment nous rendre à notre logis, et nous dit que nous n'étions pas les premières humaines à tomber ici.
    «Il n'y a rien de plus simple, et ce n'est pas très grand Ama-Landy.
-Ama Landy ? Qu'est-ce que c'est ça encore ?! Ne nous embrouillez pas plus que ce que nous le sommes déjà s'il vous plaît.
-Mais enfin, c'est juste le nom du monde dans lequel vous êtes tombées, c'est ici quoi !
Je commençais à perdre patience. Je n'avais pas eu ma nuit de sommeil et ça se répercutait sur mon humeur, mon entourage risquait de mal le vivre, y compris Flora...
-Pour retourner là-haut, il vous faut manger un Landyar. C'est une petite baie pacifique que l'on trouve dans le nord du pays. Voici une carte mais elle n'est pas très claire. Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir vous aider plus.
La femelle prit la parole :
-Faites tout de même attention au col rose, il paraît inoffensif mais est très risqué. »

    Nous suivîmes leurs conseils et nous mîmes en route dans cette forêt insensée. Après quelques minutes de marche, nous nous retrouvâmes face à un dilemme : trois chemins différents. Alors nous fîmes appel à notre carte, mais elle ne nous servit à  rien, tout était très effacé, on n'y voyait plus rien. Je jetais la carte par terre.
«Mais pourquoi est-on là !!?? Cette lumière trompeuse nous a amené dans cet endroit à suicide ! J'en ai marre je veux rentrer, et en robe de nuit, ce n'est pas la meilleure tenue pour partir à l'aventure !
Flora essaya de me calmer.
-Attend, attend, on va y arriver. On doit avoir cette Landyar pour rentrer, on n'a pas le droit d'abandonner Enaelle. »
Je la regardai et nous décidèrent de prendre le chemin de gauche. Alors nous marchâmes plusieurs heures. Je commençais à être fatiguée et Flora aussi. Soudain nous aperçûmes un col enneigé. Et en regardant bien, on vit aussi un tapis de fleurs rouges et turquoises. Sans doute les Landyars... Sans dire un mot, nous avançâmes malgré le froid et les risques de glisse, il nous fallait cette fleur. Flora me devançait, elle avait toujours été forte en marche et en randonnée, plus que moi... Ainsi, j'avançais tête baissée. Soudain, mon pied droit dérapa sur le verglas recouvert de neige et je tombai à la renverse. Je glissai de quelques mètres vers le bas, et Flora se précipita sur moi en m'appelant.  Je cru mourir un instant, j'avais l'impression de descendre, descendre et descendre la pente que j'avais eu tant de mal à monter. Je me relevai doucement, et essayai de marcher encore, en titubant légèrement. Je me mis alors en route une seconde fois, mais Flora décida de rester à mes côtés.
    Après un bon quart d'heure de grimpe, nous nous retrouvèrent face au tapis de fleurs. Il n'y avait pas un seul endroit qui nous laissait apercevoir le sol tant le tapis était dense.
«Regarde Flora, celle-ci est magnifique. Je voudrais l'offrir à Thomas, on peut la prendre ?
Flora m'interrompit :
-Écoute, on est pas là pour faire une randonnée, notre vie est en jeu ! Suis-moi. »
Nous continuâmes alors sur quelques mètres avant d'arriver face à un Grand érable, entouré de longs fils recouverts de fleurs rouge et turquoises... comme celles du tapis.
Nous restâmes bouches bées devant ce merveilleux spectacle.
Flora sortit de ses pensées, attrapa une fleur et commença à partir. Elle me cria :
«Allez viens, on doit rentrer maintenant ! »
Je la suivis sans rien dire. Nous fîmes alors demi-tour, et arrivâmes une fois encore au niveau des trois chemins. Une petite onde était présente sur le côté ; son délicat ruissellement était très agréable.
    Nous nous assîmes sur le bord du ruisseau, et Flora sortit la fleur de sa poche.
Elle se mit à douter.
«Et si jamais on s'est trompée de fleur ? Déjà on ne connaît pas la région, mais en plus tu as jeté la carte. »
Elle n'avait pas tord. Cependant, cet instant sous le soleil et sous la légère ombre des arbres était si plaisant que j'étais persuadé que tout ceci n'était qu'un rêve qui allait bien se terminer. On ne pouvait pas s'être trompée...
Flora prit un pétale de la fleur et l'avala. Elle fit la grimace, ce ne devait pas être délicieux... Je goûtai à mon tour. Allions-nous enfin rentrer ? Avoir notre nuit de sommeil ? Je l'espérais.

    Rien.
Rien. Rien ne se passa. Une sueur froide dégoulina sur mon front. Instinctivement, nous nous levâmes et coururent en direction du premier érable que nous vîmes. En direction de l'écureuil.
    Frissonnant de peur, nous lui suppliâmes d'entrer.
Il nous accueillit et nous fit asseoir.
Nous lui racontâmes le problème. Il parut inquiet. Il demanda : «Bien, où est la carte que je vous ai donné ?
Je regardai Flora, en lui implorant de ne rien dire. Il me semble qu'elle ne comprit pas. Je vis la petite femelle écureuil partir vers sa cuisine, soucieuse.
-Eh bien, la carte, Enaelle l'a jeté.» dit-elle.
Je la fusillai du regard.
Cette fois-ci elle comprit.

La femelle revint nous voir, et, timidement, elle nous tendit sa patte, fermée.
«Heureusement pour vous, j'ai trouvé pas plus tard que la semaine dernière, une Landyar toute proche d'ici. Je crois que quelqu'un l'a égaré... coupez-là équitablement ou vous resterez ici à tout jamais. »

Nous échangeâmes un regard avec Flora, et attrapâmes la fleur que la petite femelle nous tendait.
Le mâle nous la retira des mains et partit la couper. Il revint avec deux morceaux exactement égaux, et nous la redonna. Nous étions troublées. Fallait-il la prendre ? L'écureuil accompagna d'un mouvement de tête son bras qui s'étendit un peu plus vers nous. Il insista, alors Flora se lança. Elle prit un morceau et je pris l'autre. Après un bref regard, nous les avalâmes, puis...



Vide. Tout devint vide. Je cherchai Flora des yeux, elle n'était nulle part.


Je me réveillai. Un rêve ? Tiens... je me trouvais par terre, allongée sur le parquet. Flora, à mes côtés, dormait paisiblement. Je me relevai et observai les alentours, je me trouvai dans la pièce où la porte était apparut, mais il n'y avait que des murs. Des murs et la baie vitrée qui donnait sur l'extérieur, par laquelle nous étions entrées dans cette étrange pièce à la lueur verte.
    Je portai Flora jusqu'à la chambre, elle était si légère... 
La vie reprit son cours... Un long fleuve tranquille, remplit d'érables et de Landyars.


         


La malédiction du cadre, par Héloïse et Souad

21mai

                                                               La malédiction du cadre

Je vais vous raconter une histoire troublante ,
j'avais 13 ans , élève de quatrième ,  je vivait avec mes parents , ma sœur et mon chien . J'étais un adolescent ''rebelle'' mais intelligent. Pour l'anniversaire de ma mère , je lui avait acheté un cadre photo chez un antiquaire .

  Le samedi soir nous avions invité toute la famille pour les 45 ans de ma mère . Au moment du dessert je courus dans ma chambre chercher mon cadeau . Elle l'ouvrit et y trouva un magnifique cadre . Elle me remercia et s'empressa d'aller chercher une photo de famille où se trouvait mon chien Dakar , ma sœur Natacha , mon père Marc , ma mère Céline et moi même . Le lendemain matin quand je me réveilla je constata que mon chien avait dormit dans dans ma chambre .  En voulant aller me doucher je trouvais ma sœur , comme d'habitude encore dans la salle de bains !

  En descendant pour déjeuner je remarquait quelque chose d’anormal : dans le cadre que j'avais offert hier à ma mère la silhouette de mon chien avait disparue mais je le remarqua a peine et n'en tins pas compte . À 20 heures , mon père nous appela pour dîner . Intrigué , je demanda où était passé Dakar . Marc mon père me répondit : «Je crois l'avoir vu sortir tout à l'heure» .  Je ne m'en pas soucia pas jusqu'au lendemain à la sortie du collège et pensa qu'il c'était égaré … Quelques jours passèrent . En faisant mes devoirs sur la table du séjour je jetais un rapide coup d’œil au cadre et je sursauta en m'apercevant de l'absence de ma sœur sur la  photo . Paniqué , je demandai à ma mère où Natacha
était-elle passée ? Elle me répondit : «Je ne sais pas mais pourquoi
veux-tu savoir ceci ?» , «J'ai remarqué qu'avant la disparition de Dakar sa silhouette avait disparue dans le cadre , et qu'aujourd'hui j'ai également remarqué l'absence de Natacha sur la photo de famille» dis-je encore choqué , ma mère qui manqua de s’évanouir rétorqua «Ce n'est pas possible , quand on a pris cette photo elle devait être autre part !» .Tout en écoutant ses paroles je fis soudainement un lien entre c'est deux mystérieuses disparitions . J’allai m’allonger, je repensais à tous ces éléments étranges et espérais que ma sœur revienne saine et sauve , malheureusement malgré les recherches de la police on ne la revit jamais .

   Pendant une année entière je ne cessait pas de penser à ce cadre intriguant .  Jusqu’à ce fameux Dimanche où la silhouette de ma mère disparue à son tour . Je courus alors dans la cuisine pour voir si elle  était encore là ! Elle devait aller faire les courses, je tins à l'accompagner pour m'assurer qu'elle ne disparaisse pas comme les
 autres . Elle eût une envie pressante je l'attendais devant  la voiture mais ne la revoyant pas revenir je la chercha et m'effondra en sanglots , la «malédiction» avait une fois de plus frappé ma famille …!

  Désormais il ne restait plus que mon père et moi même . Il fallait maintenant que je découvre qui était à l'origine de tout ça …

  Mon enquête commença le Lundi matin dans la cour de récréation . J’expliquai mon histoire surprenante à mes amis, qui me prirent pour un fou et me crurent pas à part mes deux meilleurs amis : Paul et Juliette .
Nous décidâmes  de nous rendre après le collège dans une bibliothèque pour nous renseigner . Juliette découvrit alors un livre, sur la couverture était dessiner un cadre qui ressemblait étrangement au cadre de ma
mère . En l'ouvrant j'y trouvais des inscriptions et des dessins : mon cadre était dessiné , il était brisé au sol et un fantôme sortait du cadre  … Je demanda de l'emprunter . Nous arrivâmes à la maison et nous dirigeâmes en direction du bureau où travaillait mon père, mais il n'était pas là !

Je courus jusqu'au cadre . Je m’effondrais en larmes en ne voyant plus la silhouette de mon père sur la photo . Lui aussi avait disparut .
 Comment allais-je faire à présent ? Comment détruire ce cadre et conjurer la malédiction ?  Je devais de toute urgence trouver une solution  pour sauver ma famille . Je passais mes jours à me documenter à propos de ce fameux cadre . Un jour je trouvais enfin LA formule ! Je devais trouver faire une potion magique . Pour cela il me fallait : une plume de pigeon , une feuille de hêtre et le plus important un objet cher à ma famille .

Je suivis la recette et plongea le cadre dans la mixture pour qu'il soit neutralisé à jamais ! J'attendis une heure mais il n'y eût aucun effet . Mes mains commençaient même à disparaître ! Plus la panique me gagnait plus je disparaissais . Quand après une demi heure de frayeur le résultat commençais à faire effet , je réapparaissait comme par magie !
Ensuite vînt le tour de mon père , il revenait petit à petit comme moi .
En le voyant je ne pus retenir mes larmes ! Et la ma mère , ma sœur , mon chien refaisaient surface ! J'avais réussi ma mission , j'avais sauvé les miens ! Je ne trouva même pas les mots pour leur dire que je les aimaient  mais maintenant nos liens étaient encore plus forts .
 
Nous resterions désormais à jamais unis …

La mort prévient toujours, par Victor et Adrien

21mai

                                                   La mort prévient toujours

Prologue:

Andrew Petterson caissier depuis son plus jeune âge, vit dans la petite banlieue de Crouch End aux alentours de Londres. Depuis la mort de sa mère qu'il n'a jamais connue, il devint potentiellement épileptique et fit des rêves de plus en plus étranges.
Une nuit, il rêva de l'apocalypse, du jugement dernier, de la finale.
Il en parla à ses amis et ceux-ci ne le crurent pas et bien qu'ils sachent qu'il avait de légers problèmes mentaux, ils ne le prirent pas au sérieux.

      Ce ne fut point la première fois que je fis des rêves apocalyptiques, mes amis le savaient je leur racontais tous mes soucis, mes rêves en faisaient parti.
Mais cette fois-ci, bien qu'ils sachent que je n'allais pas très bien, ils ne firent pas attention à ce que je dis. Pourtant, parmi mes anciens rêves aussi banals qu'ils furent, celui-ci retint mon attention : tout semblait irréel, factice, improbable.
Mais dans mon fort intérieur, ma conscience me dictait ces sombres mots : tu n'es pas fou il faut prévenir les autres...

     Mais tout ce mélangeait, je ne me souvins que de bribes de cris et de paysages grisâtres presque morts. Mais avant ça je vis la souffrance, l'anarchie, le chaos.
Quand je le racontais, tout m'échappait si bien que je finis par bégayer : je n'étais pas crédible.

     Pourtant je le savais, nous ne pouvions pas y échapper c'était inévitable !
Un triste événement fit que tout s'éclaircit. Une église avait brulé  et tous les fidèles étaient morts dans l'incendie. Une bonne centaine étaient morts dans d'atroces souffrances et parmi ces fidèles figuraient deux de mes amis : Fletcher et Kyle . Je les revis dans mes rêves, je vis leurs corps calcinés, la douleur dans leurs yeux …Puis cette lumière la même depuis longtemps celle qui me hante plus que jamais...
Mais tout m'échappait encore une fois je voulus en parler mais je n'arrivais pas à m'exprimer.
J'avais le pressentiment que Fletcher et Kyle ne seraient pas les derniers sur la liste de la faucheuse. Mon premier rêve me revenait petit à petit, il me hantait...
Je le savais maintenant il fallait le dire, prévenir, mais tout cela me semblait si vague, mais je savais que mes pensées étaient dans le réel … 
Un soir, je vis Big Ben. Ses aiguilles ne tournaient plus mais tout semblait normal aux alentours. Puis le chaos apparut petit à petit et au fur et à mesure qu'il devenait de plus en plus puissant, je remarquai que les aiguilles avançaient pour enfin effectuer un tour entier et plus elles avançaient, plus les éclairs s'amassaient dans le ciel tels des fourches enflammées voulant à tout prix tout détruire sur leur passage.

Je me réveillai en sursaut, je suais à grosses gouttes j'étais tombé de mon lit et gisais à présent sur le sol, j'avais un mal de crane terrible, je voyais trouble. Je me relevai avec peine et j'essayai de me remémorer les événements de la veille mais rien ne me parut clair.
Je partis prendre mon petit déjeuner en silence tout en réfléchissant aux événements de la veille.
J'abandonnai quand tout à coup je repensai à mon rêve, les gens allaient penser que j'étais fou.
Puis cela arriva, lentement mais bien clairement, l'alarme générale, le gong du salut.
En moins de cinq minutes, toute la population de Londres était dans les rues, le vent soufflait et je la vis, plus grande que jamais, celle qui aura valut notre perte à tous.

Mes doutes et mes péchés seraient à tout jamais effacés.
La vague avançait, tout le monde courait et le monde s'affolait.
Des suicides et des sectes se dessinait à travers cet affolement, pour renforcer cette catastrophe. La terreur qui régnait était telle que les gens qui avaient survécu étaient regroupés en quelques groupes : le cannibalisme faisait son grand retour.
Et d'un coup d'un seul, le dernier flash, l'éblouissement...
Je suais à grosses gouttes.

Terreur dans les sommets, par Lise Elsa et Charline

21mai

                                             TERREUR DANS LES SOMMETS
   

 J'étais parti avec mes amis : Sophie , Manon et Franck dans un chalet en hautes montagnes pendant deux semaines. Les premiers jours étaient géniaux , je jouais de la guitare autour d'un feu de camp le soir , mes amis chantaient et mangeaient des chamalows grillés . Mais un matin nous nous levâmes et nous vîmes la porte d'entrée qui se fermait , s'ouvrait , claquait ..Je me disais que c'était à cause des courant d'air étant donné que le chalet était en haute montagne , mais aujourd'hui il n'y avait pas beaucoup de vent , c'était assé calme. Enfin bref.
 Nous allâmes au petit village dans la vallée pour aller chercher de la nourriture , soudain alors que je marchais sur la place du village j'entendis quelqu'un dire « regarde , ce jeune homme accompagné de  ses amis, ils logent dans le chalet au sommet de la montagne » et une autre personne dire « ils ne savent pas ce qui peut ce passer dans ce chalet......... » . Je remontais avec mes amis chargés de sacs de nourriture pour la semaine .la discussion de ces deux personnes m'avait laissé perplexe , je commençait à m'inquiéter mais je ne voulais   pas dire à mes amis ce que je venais d'entendre.
 L'après-midi , je suis allé avec Sophie faire une randonnée . Nous vîmes de magnifique paysages . Mais je reçus un appel inquiétant de Franck et de Manon , ils étaient mort de peur car tous les robinets s'étaient mis a couler d'un coup et en même temps . Je prévins alors Sophie que nous devions rentré immédiatement à cause de ces événements. Lorsque nous arrivâmes devant la maison nous les vîmes qui étaient assis devant le chalet sur un rocher . Ils n'osaient pas rentré . Je suis alors rentré tous seul dans la maison . Dès que j'ouvris la porte et que je fis un pas , celle-ci se referma d'un coup ,je n'avais rien touché.... J'avais peur. Je fis un tour dans la maison et je ne vis personne . Je dis alors aux autres de rentré et de ne pas s'inquiéter , que ce qui s'était passé était sûrement à, cause d'un rat qui avait rongé les canalisations. Ils rentrèrent alors dans la maison en hésitant , ils ne se détachèrent pas de toute la soirée .
 Pour détendre l’atmosphère je proposai alors de faire une soirée monopoly . Nous jouâmes pendant deux heures ,puis nous allâmes regardé un programme à la télévision. J'étais partis cherché des chocolats chauds lorsque je les entendis crié , je courus alors dans la salle, il faisait noir , j'entendais des respiration  j'allumai la lumière et je les vis qui était sur le canapé sous la couverture . Je la soulevai et je leurs demandai ce qui se passé ils me racontèrent que la télé s'éteignit toute seule et la dernière image qu'ils avaient vu était une forme noire qui poussait un cris strident, après cet image toute la salle était devenue noire . Je ne voulais pas rester dans cette maison , je voulais retourner au village retrouver les deux personnes que j'avais entendus parlé de la maison. Je voulais savoir ce qui se passait !
       Dès le lendemain  je retournais au village ,avec l'idée en tête de retrouver ces deux personnes que j'avais surpris en train dialoguer, à propos du chalet où  je logeais avec mes amis . Je  parcourais  les rues du village en espérant les retrouver . Les minutes , les heures  passaient sans que je les retrouve , je voyais le soleil se coucher  peu à peu ,les habitants retournaient à leurs occupations . J'allais rentrer lorsque soudain je reconnus une des voix que j'avais entendu . Je me retournais et suivis cette personne que je devais absolument retrouver . . . Je me mis à crier «  arretez-vous je dois vous parlez ! »  jusqu'à ce qu'elle se retourne   , elle s’arrêta et je vis un  vieille homme qui me dit «  je sais ce dont vous voulez me parlez , venez vous asseoir à mes cotés  sur ce banc en bois devant la fontaine . » . Je m'assis et demandis des explications afin de comprendre ce qui ce passait au chalet dans les sommets de la montagne .  Sur son visage se lisait qu'il était au courant des phénomènes qui nous étaient étrangés.

   Il me raconta : «  il fut un temps où un homme mystérieux habitait dans votre chalet aux sommets des montagnes qui se disait pratiquant de magie noire . . . Nous le voyions de temps à autres de passage dans notre village pour aller acheter de quoi se nourrir . Il était toujours seul , sans attache , sans famille . Il ne parlait à personne , il nous évoquait la tristesse  et la solitude . Quelqu'un qui travaillait près de son chalet nous raconta qu' il l'entendait réciter dans son jardin  des formules de sorcellerie tout en  utilisant des poupées sur lesquelles il y plantait des aiguilles , soit disant une certaine tradition vaudou . Le jour où il le vit faire cette action , une fille de la vallée décéda sans aucune raison » . Nous ne fîmes pas tout de suite le rapprochement entre la mort de la jeune fille et de ses pratiques .


       Après  m'avoir fait promettre de ne pas dévoiler son nom , l'homme se retira en silence et en quelques instants, il disparu. Pour ma part , j'étais pensif. Je venais de réaliser de ce qui nous arrivait, notre chalet étais sûrement hanté par  l'âme de ce sorcier vaudou . Moi, qui ne suis pas vraiment adepte de ces pratiques et du paranormale , je commençais peu à peu à y croire . Je rentrais lentement au  chalet en regardant le soleil se coucher sur la vallée. Plus un bruit, j'étais seul au milieu des montagnes entouré de verdures. C'était paisible .

   En arrivant , je me doutais que durant mon absence des phénomènes comme ceux de la veille ce seraient passés . Avec étonnement je surpris mes amis posés sur le divan . Je compris que rien d’étrange ne c'était passé. Je me dis que peut être toutes ses histoires de pratiques vaudou n'étais que des  légendes et qu'elles ne servaient qu'à nous inquiéter. Lorsque je partis me coucher je vis un papier sur mon lit où était écrit blanc sur noir «  ce n'est pas une légende , je suis bien là , avec vous , je vous vois » . J'avais peur , je courus raconter a mes amis ceux que j'avais trouvé et  ce que l'homme du village m'avait dit . Et dès que je pris le papier pour leur montrer ce qu'il y avait de marquer dessus, toutes les écritures étaient parties , mais soudain toute les lumières s'éteignirent et nous sentîmes un courant d'air . La lumière se ralluma et nous
vîmes 4 poupées qui nous représentaient. Et là, moi et mes amis comprîmes que la maison était possédée .


Une lettre secrète (Alexandre et Léa)

21mai

                                                            Une lettre secrète

Il y a plus de 30ans, un orphelinat brûle sans aucune raison, cette orphelinat contenait plus de 100 pensionnaires. Seul un orphelin a survécut a ce drame, Maxime, après avoir perdu ses parents dans un incendie il perd alors son frère dans celui de l'orphelinat.. il avait alors 7ans quand ses parents sont mort, depuis ce jour, Maxime et son frère étaient tétanisés par les incendies.


 

Je reviens en arrière, et vais vous raconter ou tout a commencé..
Au moment de cette incendie inexpliquée, je me trouvais a l'extérieur, car cela faisais déjà plusieurs semaine que je voulais quitter cette orphelinat. Jusqu'au moment ou je me retourne, et vis des flammes tout autour de l'orphelinat.. Pris de panique, je voulu aller sauver mon frère qui se trouvait encore a l'intérieur à ce moment là.. Je le vis sortir sa tête de la fenêtre de la salle de bain, il me jeta un dernier regard, et tomba a terre d'un coup sec.. Je voulu aller le sauver, mais j'étais alors pris de panique… lorsqu'une jeune femme aux cheveux secs et noirs, avec une longue robe grise, un peu poussiéreuse, vint me chercher et quelque minutes plus tard on me déposa dans un petit chemin qui menait dans une petite maisonnette de pierre, qui se trouvait dans les bois!

Une fois pénétré a l'intérieur de la maison, On me présenta alors 3 personnes, un jeune homme environ la quarantaine, qui se nommait Gaspard, une femme, qui se nommait Caroline, et un petit garçon, de mon âge, qui lui s'appelait Laurent ! Je reçu un accueil très chaleureux. De suite, Laurent m'invita à venir jouer avec lui, il se présenta, et je fus de même. Au fil, des jours tout se déroula très bien dans ma nouvelle famille. Se fut alors le début d'une très grande amitié entre Laurent et moi.

Cinq ans plus de tard, Laurent me demande si je me sens prêt à lui raconter mon enfance, car je n'ai jamais voulu lui en parler.. Mais aujourd'hui je me suis enfin décider a lui raconter…
Quand Laurent a enfin sut la vérité sur mon enfance, il en resta bouche bée. Aucune expression ne ressortait de son visage.

Puis tout a coup une idée lui vint, et il me dit alors tout excitée :

- Mais… si on y retournait ?

Un peu choquée, par l'idée de Laurent, Maxime ne sut quoi répondre sur le coup..
- IL N'EN EST PAS QUESTION !!! Je ne retournais jamais dans cet endroit qui a tué mon frère, et mes amis !

- Je… je… suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal, mais peux être que en y retournant, cela t'aiderais a trouver les causes de cette incendies, et peux être même que sa pourrait t'aider à avancer et à oublier tout ton passée..

.. Après réflexion, je me dit alors que tout cela n'étais pas une si mauvaise idée..

- Bon.. nous partirons alors demain a l'aube… Mais l'orphelinat est encore inhabité et n'a pas été reconstruit depuis l'incident… Il est toujours dans le même état depuis 1878..

Nous allons alors nous coucher, j'avais pleins de rêve dans la tête, je me disais que peux être mon frère était encore en vie.. se qui n'étais qu'une illusion bien sur..

Le lendemain matin, nous nous réveillions et partons alors vers l'orphelinat. Après 20minutes de marche dans une longue forêt sombre, nous arrivons alors devant, j'avais le cœur qui battait vite, j'avais le ventre nouée, et un mauvais pressentiment à la vue de cette catastrophe.. :
 
 
Nous rentrons au niveau de la grande porte… tous mes souvenirs me revinrent en tête. Le parquet était vieux, il grinçait, Quelques objets personnels gisaient sur le sol, ils devaient appartenir à de anciens pensionnaires qui sont morts lors du drame. Je lui fis alors visité les pièces une par une, mais je faisais tout pour éviter la visite de la salle de bain, je lui dit alors après avoir faire le tour de toute les pièces de la maison :
-Bon nous devons maintenant passer a la salle de bain… j'ai toujours redouter cette pièce, j'avais toujours peur d'y aller seul car il y avait des ombres tout autour du couloir qui menait a la salle de bain , et c'est dans cette pièce que j'ai vu mon frère pour la dernière fois..

-Nous allons y aller tout les deux me rassura Laurent, tout va bien se passer ne t'inquiète pas..
Le couloir qui menait à la salle de bain était sombre et Lointain…Quand je vis la porte de la salle de bain je faillis faire demi-tour mais je vis une ombre dans la salle de bain qui m'intrigua, j'ai donc continué mon chemin. L'ombre était en fait un ours en peluche qui avait appartenu à mon frère, il n'a jamais voulu me le prêter car il me répétait sans-cesse que le contenue devait rester secret.

    Je vais alors sans hésitation ouvrir l'ourson, qui contenait une fermeture et je vis une lettre immense, qui provenait de mes parents, a peine avoir lut les premières lignes de cette lettre que BOOOOOOOOOOM !  Un claquement retentit, je retournai alors en sursaut et je ne vis personne derrière moi, je descendis alors les escaliers pour partir a la recherche de Laurent. Je me retournais de tout les côter, les ombres des volets, et les toiles d'araignées accrocher sur les coins des murs me faisait frissonner. Une fois arrivée dans la grande salle je vis une marre sang dans laquelle baignait le corps de Laurent…
Je resta bouche bée, je tomba alors en larme,
« Mais que suis-je bête, pourquoi ais-je accepté de venir dans cette endroit avec Laurent, c'était insensé »

Il avait les yeux fermer, le visage pâle, sa tête trempé par le sang, et son corps se noyait dedans.. Je m'approchai un peu plus, et je pus distinguer au niveau de son cou une ouverture qui laissait encore s'échapper du sang… Mais cela veut dire que l'orphelinat est encore habitée… !

Je fus en panique, je voulu m'échapper, je courra alors vers la sortit du bas, mais la porte se claqua, je monta vers le dortoir pour essayer de sortir car il se trouvait une deuxième porte, j'entendis des courants d'airs derrière moi, je sentais des présence je tournais la tête chaque seconde et vis des ombres qui s'échappais de chaque couloirs dans lesquelles je passait, une fois arrivée au dortoir j'essayer d'ouvrir la porte, mais c'était impossible. J'étais alors enfermé dans le petit dortoir... J'étais essouflé, et paniquer, je vis une ombre sur le mur qui se rapprochait de moi, mais sans distinguer de personne en face de moi, je regarde alors derrière moi me pencha par la fenêtre et vis des flammes qui sortaient du 1er étage.

Dans mon esprit, tout se mélangeait, mais je continuais de penser a la lettre, cette fameuse lettre que je n'ai jamais pu lire pendant toutes ces années, il était encore tant d'y aller. Je me hâtai d'aller vers la salle de bain, je me trouvais au même endroit que quand je suis partis, mais ne vis plus rien.. La lettre avait disparut, elle n'étais plus la..
Les flammes continuaient à jaillir, je sentis alors la même présence que lorsque Laurent avait disparut, je me retourna et vis une personne, que je n'ai pas vraiment pu distinguer, son visage me semblait familier, mais je n'eu a peine le temps de distinguer son visage qu'il me poussa dans les flammes, et je mourus dans d'atroces souffrances..
La lettre restera inexpliqué à jamais..

                                                       FIN

Farces et attrapes (Lise et Marion)

21mai
  « Oui, ne t'inquiète pas, j'en prends bien soin...Oui! Moi aussi je t'aime, à bientôt, Bisous! »

    Je raccrochai. Ma mère se faisait toujours du souci pour son nain de jardin. Elle me l'avait confié lorsque j'avais décidé d'habiter seul et m'avait dit : « Ce nain se transmet de générations en générations dans la famille, aujourd'hui c'est à ton tour d'en prendre soin. Mais garde-toi bien de lui enlever le soleil ! »
 
       Mon regard se tourna vers la fenêtre. Ayant toujours  été une personne très maniaque, mon jardin était très  propre : Pelouse fraichement tondue, pommiers bien alignés et  petit potager ou je cultivais des pommes de terres, des radis et des salades. Mais au milieu, il y avait le nain. Ce nain, dont je vous parle depuis le début. Il me fixe toute la journée, et viens jusqu'à hanter mes nuits. Immobile, silencieux, effrayant. Il me fixe de ses yeux noirs, vides, sans sentiments et où la lumière du jour ne se reflète même pas. Comme je voudrais me débarrasser de ce nain ! 
    Il est trois heures du matin, mon chat me réveille en sautant sur le lit. Il fait une chaleur d'enfer, je vais ouvrir la fenêtre et sursaute. Ce stupide nain m'a encore fait peur ! Il est là et me fixe de son regard inexpressif. Frissonant, je renonce à laisser ma fenêtre ouverte et vais me recoucher.

       Le lendemain  matin, en ouvrant les rideaux, je le vois. J'avais le fol espoir qu'il ait disparu, pendant la nuit, ou que quelqu'un l'ait volé. Mais non, il est encore là. Ces petits chaussons verts et son chapeau pointu font souvent dire à ma mère :<<On dirait un joli petit enfant!>> mais moi je le vois plutôt comme un diablotin prêt a vous amadouer pour ensuite vous égorger !!

    Les journées passent,  je n'en peux plus. Je ne veux plus jamais voir ce nain, ni en entendre parler !!
Ma décision est prise, je vais le mettre au grenier pour ne plus l'apercevoir et je dirait à ma mère que les enfants du voisin l'ont cassé.
Aussitôt dit, aussitôt fait. En prenant le nain, j'ai l'impression de commettre un crime mais je suis décidé, je ne vais pas tergiverser maintenant. Je le pose à coté d'un vieux pot à peinture, sur une chaise du grenier. Puis je rentre. J'ai le cœur beaucoup plus léger , je suis débarrassé.
   

    En rentrant dans ma chambre, je me précipite à la fenêtre. Le jardin est là, bien ordonné, et je peux enfin dormir en paix. Je vis de nouveau. Je vais dans la cuisine prendre un verre de vin, tout est calme et je suis enfin apaisé.
Le téléphone sonne, je cours dans le couloir et le déccroche :
    Allo ? Ah, c'est toi maman... Le nain ?... Oui, il va très bien, si tu savais combien il embellit mon jardin !! Oui, je vais très bien... C'est gentil d'y penser !
       Après avoir discuté quelques minutes, je raccroche. J'ai toujours eu l'impression que ma mère tenait plus à ses objets qu'à moi. Je n'ai pas eu le courage de lui dire que j'avais déplacé le nain. Cela était pour moi sans importance mais ma mère n'aurait sans doute pas eu le même avis.
Les derniers rayons du soleil illuminaient ma chambre et je décidai qu'il était temps d'aller se coucher.

    HORREUR !! Il était huit heures du matin et en ouvrant mes rideaux je le vois, là, le sourire aux lèvres. Est-ce un rêve ? Je me rue vers le jardin sans prendre le temps de m'habiller. Mes mains effleurent son chapeau, c'est bien la réalité, il est là ! Est-ce que je deviens fou ? Je ne comprends pas, j'étais pourtant sûr de l'avoir mis au grenier et je n'avais pris qu'un seul verre de vin la veille. Je l'empoigne violemment et l'y ramène. Je décide cette fois de le mettre tout au fond de celui-ci.
En redescendant, je trébuche sur un pot de peinture. LE pot de peinture qui était à côté du nain hier soir !
Un peu abasourdi j'ouvre la porte de ma chambre et celle-ci se claque derrière moi. Je me fige de surprise, me précipite vers cette dernière et tire de toutes mes forces pour essayer de l'ouvir. Rien à faire, elle est fermée. Mon cœur se met à battre très rapidement, serait-ce une farce de ce nain ?!
Quelques instants plus tard, je me dirige vers la porte et appuie sur la poignée. Celle-ci n'oppose aucune résistance. Avais-je rêvé ? La porte était-elle vraiment fermée ?
Je descends les marches d'escalier l'esprit en ébullition. Plein de questions tournaient dans ma tête. Avais-je été victime d'une illusion ?

    C'était le soir, cette journée m'avait paru très longue mais était enfin terminée. J'ai du mal à m'endormir, le nain hante mes pensées. Quand enfin je trouve le sommeil je suis réveillé par un craquement dans l'escalier. Je commence à m'affoler,  j'ai l'impression  que c'est le nain qui descends.
J'hésite à sortir du lit et quand enfin je me décide, je vais ouvrir la fenêtre. Un frisson glacé me parcourt le corps. Je devine la forme pointue de son chapeau se dessinant dans l'obscurité. Je dois être en plein rêve, il faut que j'aille me recoucher.

    Le lendemain matin je vais prendre mon petit-déjeuner. Perdu dans mes pensées je tourne la tête vers la baie vitrée du salon. Je l'avais complètement oublié ! Le nain.
Tout cela n'était pas fictif ! Quel acte manqué !! Je l'avais involontairement effacé de ma mémoire. Cette fois-ci s'en était assez, je me mets à courir vers le jardin pour le rapatrier. Je lui crie d'une voix perçante :
-Cela t'amuses hein ?! Tu veux me rendre fou, me faire regretter de t'avoir mis au grenier ! Mais je n'en démordrerai pas, je ne bougerai pas, tu n'es pas vivant !

En relevant la tête je me rends compte que mon voisin me regarde étrangement :

  - A qui parlez-vous Guillaume ?
  - Et bien quoi, vous ne le voyez pas ?
  -  Qui ?
  - Le nain, bien sur !
Il secoue la tête et s'en va d'un pas pressé.
Je commence à douter.....Bon, tant pis. Je répète le même scénario que la dernière fois mais je décide de le mettre dans une boite bien fermée. Il ne pourra plus sortir maintenant !

Je m'écroule dans le canapé, je suis las. C'est alors que j'entends un faible bruissement, qui me berce. Le sommeil me gagne, je commence à sombrer.....MAIS ? Ma main est mouillée ! J'avais sans doute laissé tomber mon bras pendant mon court somme mais maintenant je suis bien réveillé, ma main est vraiment mouillée. Je me redresse d'un coup et vois que les pieds de mon canapé baignent dans l'eau. Un centimètre d'eau couvre le sol, je me dirige vers la cuisine, un peu affolé et me rends compte que mon robinet est ouvert ! Mais depuis combien de temps coule t-il ?!
Je me penche sur l'évier et vois qu'il est bouché ! Ce ne peut être moi ! Je suis sûr que c'est encore ce stupide nain ! Ah, ce nain ! Mais qu'a-t-il contre moi ? Je crois que je deviens fou...Ce n'est pas possible, le sol commence à tanguer sous mon poids, ma tête tourne et j'ai l'impression que mes jambes vont se dérober sous moi. Je titube vers le canapé, perds l'équilibre et tombe par terre.

    Le lendemain matin en me réveillant, je m'attends à voir le nain dans le jardin mais même allongé, il me suffis de tourner la tête vers la droite pour l'apercevoir. Il est couché à côté de moi et me fixe de son regard noir. Je me relève d'un coup, et m'aperçois que je suis toujours dans le salon. L'eau a disparu. Je suis fou. Je perds aussi la tête. Je n'en peux plus. J'ai peur. Non ! Je suis terrifié !! Je n'en peux vraiment plus!!J'ai envie de tout détruire, de tout jeter. D'ailleurs JE vais LE casser !!
J'aurais dû y penser depuis le début ! Le nain, LE NAIN !! Je suis angoissé, je tremble. Il me fait perdre la tête ! C'en ai fini de lui.

    Je le prends, et m'apprête à le jeter par terre. Je crains qu'une malédiction ne s'abatte sur moi. Au moment ou le nain n'est plus qu'à quelques centimètres du sol je me souviens des paroles de ma mère « Mais garde-toi bien de lui enlever le soleil ! »
Je commence à comprendre mais c'est trop tard. A l'instant oû le nain éclate au sol je tombe dans un trou noir. Vide. Puis j'aperçois de la lumière. Serais-ce du soleil ?!