La mort prévient toujours

Prologue:

Andrew Petterson caissier depuis son plus jeune âge, vit dans la petite banlieue de Crouch End aux alentours de Londres. Depuis la mort de sa mère qu'il n'a jamais connue, il devint potentiellement épileptique et fit des rêves de plus en plus étranges.
Une nuit, il rêva de l'apocalypse, du jugement dernier, de la finale.
Il en parla à ses amis et ceux-ci ne le crurent pas et bien qu'ils sachent qu'il avait de légers problèmes mentaux, ils ne le prirent pas au sérieux.

      Ce ne fut point la première fois que je fis des rêves apocalyptiques, mes amis le savaient je leur racontais tous mes soucis, mes rêves en faisaient parti.
Mais cette fois-ci, bien qu'ils sachent que je n'allais pas très bien, ils ne firent pas attention à ce que je dis. Pourtant, parmi mes anciens rêves aussi banals qu'ils furent, celui-ci retint mon attention : tout semblait irréel, factice, improbable.
Mais dans mon fort intérieur, ma conscience me dictait ces sombres mots : tu n'es pas fou il faut prévenir les autres...

     Mais tout ce mélangeait, je ne me souvins que de bribes de cris et de paysages grisâtres presque morts. Mais avant ça je vis la souffrance, l'anarchie, le chaos.
Quand je le racontais, tout m'échappait si bien que je finis par bégayer : je n'étais pas crédible.

     Pourtant je le savais, nous ne pouvions pas y échapper c'était inévitable !
Un triste événement fit que tout s'éclaircit. Une église avait brulé  et tous les fidèles étaient morts dans l'incendie. Une bonne centaine étaient morts dans d'atroces souffrances et parmi ces fidèles figuraient deux de mes amis : Fletcher et Kyle . Je les revis dans mes rêves, je vis leurs corps calcinés, la douleur dans leurs yeux …Puis cette lumière la même depuis longtemps celle qui me hante plus que jamais...
Mais tout m'échappait encore une fois je voulus en parler mais je n'arrivais pas à m'exprimer.
J'avais le pressentiment que Fletcher et Kyle ne seraient pas les derniers sur la liste de la faucheuse. Mon premier rêve me revenait petit à petit, il me hantait...
Je le savais maintenant il fallait le dire, prévenir, mais tout cela me semblait si vague, mais je savais que mes pensées étaient dans le réel … 
Un soir, je vis Big Ben. Ses aiguilles ne tournaient plus mais tout semblait normal aux alentours. Puis le chaos apparut petit à petit et au fur et à mesure qu'il devenait de plus en plus puissant, je remarquai que les aiguilles avançaient pour enfin effectuer un tour entier et plus elles avançaient, plus les éclairs s'amassaient dans le ciel tels des fourches enflammées voulant à tout prix tout détruire sur leur passage.

Je me réveillai en sursaut, je suais à grosses gouttes j'étais tombé de mon lit et gisais à présent sur le sol, j'avais un mal de crane terrible, je voyais trouble. Je me relevai avec peine et j'essayai de me remémorer les événements de la veille mais rien ne me parut clair.
Je partis prendre mon petit déjeuner en silence tout en réfléchissant aux événements de la veille.
J'abandonnai quand tout à coup je repensai à mon rêve, les gens allaient penser que j'étais fou.
Puis cela arriva, lentement mais bien clairement, l'alarme générale, le gong du salut.
En moins de cinq minutes, toute la population de Londres était dans les rues, le vent soufflait et je la vis, plus grande que jamais, celle qui aura valut notre perte à tous.

Mes doutes et mes péchés seraient à tout jamais effacés.
La vague avançait, tout le monde courait et le monde s'affolait.
Des suicides et des sectes se dessinait à travers cet affolement, pour renforcer cette catastrophe. La terreur qui régnait était telle que les gens qui avaient survécu étaient regroupés en quelques groupes : le cannibalisme faisait son grand retour.
Et d'un coup d'un seul, le dernier flash, l'éblouissement...
Je suais à grosses gouttes.