Un livre pas comme les autres (Maïwenn B., 4ème 3, Pablo Picasso)
Par 4e3 Pablo Picasso (Montesson, 78) le 17 décembre 2017, 19:46 - Archives - Lien permanent
C’était dans mon pavillon, aux abords de Paris, et plus particulièrement dans ma chambre, que je passais le plus clair de mon temps. Pourquoi dans ma chambre, et pas ailleurs ? C’était tout simplement l’endroit dans lequel je préférais être chez moi, un endroit où il faisait bon vivre. Et pourtant, un jour…
31 octobre 2001. Je n’oublierais jamais ce soir-là. Allongée dans mon lit, seule, je lisais tranquillement le livre commencé la veille. Mais, ce soir-là, tout, autour de moi, me paraissait sinistre et peu accueillant. Ma fenêtre donnait sur une étroite ruelle, effrayante et abandonnée, dans laquelle les chats errants du quartier, affamés, venaient fouiller les poubelles en quête de restes à se mettre sous la dent. Leurs miaulements, devenus inaudibles à force de les entendre, me paraissaient désormais stridents. Peu à peu, l’angoisse montait en moi. L’appréhension m’envahit. Je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète comme si… comme si je sentais une présence dans cette chambre où, habituellement, je me sentais si bien. A cette atmosphère plus qu’inquiétante, venaient se rajouter les grincements des volets et ceux de mon lit qui, tout à coup, semblaient trembler et prêt à s’effondrer comme un château de cartes. Je me sentais oppressée ; je ne pouvais rester dans ma chambre une seconde de plus. Mais où aller alors ? Je n’avais nulle autre solution… Je devais rester pour comprendre ce qui se passait.
Mes yeux se reposèrent sur le livre dans lequel j’étais plongée deux minutes plus tôt. Je ne pouvais m’empêcher d’être anxieuse à l’idée de savoir ce qui allait se passer maintenant. Car, bien que tout soit calme pour le moment, je sentais bien que quelque chose allait arriver. Et j’en étais terrifiée.
Soudain, ce que je vis me fis halluciner. Je cru un moment que mes yeux m’avaient joué un tour. Et pourtant, non. J’ai eu beau les refermer puis les rouvrir, les frotter, et les rouvrir à nouveau, rien y fait. Malgré tous mes efforts, je voyais les pages de mon livre se tourner, toutes seules, les unes après les autres ! Bientôt, l’incessant mouvement des feuilles s’arrêta enfin. Le vent glacial qui traversa la pièce à ce moment me fit frissonner et me donna des sueurs froides… Le vent ? Oui, bien sûr, le vent… Que cela pouvait-il être d’autre ? Mais… impossible ! Comment le vent aurait-il pu m’effleurer ainsi alors que ma fenêtre était fermée ? L’idée qui me vint à l’esprit m’horrifia. Et si… Non, impossible ! Mais je ne vis aucune autre explication possible… Et si c’était un esprit ? Pas le genre d’esprit que l’on pourrait voir dans tous ces films ridicules, vêtus d’un drap blanc au-dessus de la tête, non bien évidemment, je parle de véritables esprits, ceux qui sont présents sans qu’on les voit et qui nous hante en permanence.
Prenant mon courage à deux mains, je décidai de m’approcher de ce livre maudit. Je découvris avec stupeur qu’il y avait écrit, sur toutes les pages du livre, « Bonjour » comme si « l’esprit » tentait de communiquer avec moi… La première chose à laquelle je pensais était, bien sûr, une mauvaise blague. Mais de qui ? Pourquoi ? Et surtout, comment ? La porte de ma chambre était fermée à clef tout comme la fenêtre. Je fouillai ma chambre de fond en comble. Personne. Une seule solution : je devenait complètement folle ! Ou alors, comment expliquer tous ces faits si étranges ? Serait-ce seulement mon imagination qui prendrait le dessus sur moi ? Je pensais qu’il fallait que j’aille dormir…
Deux semaines plus tard, toujours aussi peu rassurée, je ne vois qu’une seule solution : déménager au plus vite. Mais, l’esprit qui semblait me hanter, allait-il arrêter ?
Commentaires
Je trouve que ton histoire était Super! Mais tu n’as pas assez décrit le lieu et tu aurais pu ajouter des éléments comme (une chaise qui tombe, ou un objet qui se casse) appart ça ton texte était bien rédiger (Débora)
J'ai bien aimé ton texte mais malheureusement la description du lieu n'était pas assez approfondit mais sinon j'était bien dans le texte