INQUIETANTES ETRANGETES

Je rentrai d’une bonne journée. Je venais de passer la journée avec mes amis. Il était environ dix-huit heures. La nuit était tombée dans cet hiver glacial. Je ratai le dernier bus de la soirée. Je devai donc rentrer à pied. Pour cela je passai par la magnifique forêt, longeant la Seine.

J’avais environ vingt minutes de marche pour rentrer chez moi. Cela faisait une demi heure que je marchai et je me trouvai toujours dans cette forêt. Je décidai de m’arrêter et de réfléchir à l’endroit et au chemin le plus simple pour rentrer chez moi. La forêt était vide et silencieuse. À ce moment même, un craquement étrange retentit. Je regardai autour de moi. Je ne vis personne. Bizarre.

Je sortis enfin de ce labyrinthe sans fin. Après trois quart d’heures de marche, je me rapprochai enfin de ma maison, épuisé et perturbé. Arriver chez moi, j’éclairai la pièce dans ce silence effayant. Je voulus préparer le souper, j’allumais le gaz. Il s’éteignit tout seul.  Etrange, sûrement un coup de vent.

J’entendis un bruit suspect venant de la cave. J’y descendis, accompagné d’une bougie pour voir ce qu'il se passait. Dans la cave, rien d’anormal hormis le fait qu’une ambiance terrifiante régnait. Grande et glaciale, la cave m'angoissait. On ne distinguait rien. Cette obscurité était insupportable.Ne voyant rien d’inquiétant et commençant à me sentir oppressé par ce sentiment effrayant, je décidais de quitter la salle.

Lorsque je remontait les escaliers interminables remontant la cave, la maison avait trouvé une forme. Aucuns meubles n’étais à leurs places, les objets étaient tous déplacés, comme si quelqu’un était passé et avait tout déplacé. Plonges dans l’obscurité, inquiet face face à la maison non reconnaissable, je regardai partout autour de moi, effrayé. Je ne voyais personne. Des objets ce déplaçaient tout seuls, oui, devant moi ! Est-ce réel ou le fruit de mon imagination? Ai-je perdu la tête? Ou est-ce simplement la fatigue? Je ne sais pas... Me s’entant stupéfait et horrifier par les événements, jedecidais d’aller me coucher, demain sera un autre jour.

Le lendemain matin après une nuit agitée, je me levait. La maison était remise en ordre. On aurait dit que rien ne s’était passé. Je ne comprenais pas. Pourtant, la veille, j’avais bien vu, de mes propres yeux’ bien distinctement des choses troublantes se passer.