La « radicalisation » est un processus de compensation sociale et affective qui ne se confond pas nécessairement avec le terrorisme. Pour Farhad Khosrokhavar, auteur de l’essai Radicalisation, récemment publié aux éditions MSH (collection Interventions), il s’agirait d’une « perception » de la violence et de son interprétation selon des axes idéologiques. Et, dans cette perspective, le jihadisme pourrait être interprété comme l’héritier des mouvements anarchistes et d’extrême-gauche des XIXe et XXe siècles.
