La « radicalisation » est un processus de compensation sociale et affective qui ne se confond pas nécessairement avec le terrorisme. Pour Farhad Khosrokhavar, auteur de l’essai Radicalisation, récemment publié aux éditions MSH (collection Interventions), il s’agirait d’une « perception » de la violence et de son interprétation selon des axes idéologiques. Et, dans cette perspective, le jihadisme pourrait être interprété comme l’héritier des mouvements anarchistes et d’extrême-gauche des XIXe et XXe siècles.
04 février 2015
Radicalisation, par Farhad Khosrokhavar, Éditions MSH, collection Interventions, 2014 lu par Maryse Emel
Par memel le 04 février 2015, 06:04 - Sociologie