Classe de Mme Bâ, 6ème F

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11 mars 2019

Une belle galerie de monstres !

Faites-vous peur, découvrez les créatures créées par l'imagination fertile des élèves de 6ème F !

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"Le monstre à trois têtes", Calixte Thibout, 6F

       Il y a très longtemps existait un monstre qui avait trois têtes et un corps horrible à voir. Il avait une tête qui ressemblait à celle d'un rhinocéros, une autre de crocodile et la dernière était d'un tigre sauvage. Son corps était celui d'un éléphant. Personne ne pouvait s'en approcher. Nul ne pouvait le regarder. Il pouvait cracher de l'eau, jusqu’à inonder la ville ! Il était immense et faisait terriblement peur.

      

Son repaire était proche de l'eau, il était terrifiant, il y faisait sombre, il y avait des toiles d' araignées partout et des vers de terre. A l' intérieur, on entendait des bruits étranges et ils étaient horribles à entendre. Ça sentait la moisissure.

       Mais un soir, intervint un héros. Il vit le monstre. Celui-ci le vit aussi. L'humain portait sur lui un bout de bois bien taillé et une corde. Il décida de s’en servir pour enrouler l'animal dedans. Le héros se précipita sur le monstre et l’attaqua. Celui-ci esquiva l’humain et bondit sur lui. Mais le héros ne se laissa pas faire. Il surgit sur le monstre et le déséquilibra. L’animal eut du mal à se relever. Alors l'humain l’enroula avec la corde. Mais il en sortit, bondit sur l'homme et le fit saigner. Avec ses dernières forces, le héros lui donna un coup de bois sur la tête, qui le frappa en un point vital et l'animal mourut.

08 mars 2019

"Crapula", Yanis Sahed, 6F

   Il y avait, en des temps anciens, un monstre nommé Crapula. Il vivait dans une somptueuse caverne au fond de la forêt de Sherwood. Il détestait les habitants du royaume de Nottingham et il tuait chaque personne qui venait chez lui. Il était énorme et funeste. Sa peau était noire, dure et couverte de poils noirs, il avait des yeux rouges exorbités, sa bouche laissait sortir une haleine répugnante. Il avait des griffes tranchantes, acérées et pointues.Il était cruel et démoniaque.

   Son habitat était d’une taille normale mais il n’y avait que deux pièces dont la première était un atelier de magie noire avec des flacons de potions empoisonnées, un chaudron bouillant ainsi qu’une boule de cristal et des grimoires de magie sur une somptueuse bibliothèque en bois. La deuxième constituait la chambre du monstre. Les meubles de la chambre étaient faits en terre et le lit garni de substances chimiques. Une seule fenêtre éclairait la caverne.

   Un jour, un jeune homme égaré trouva refuge dans la caverne. Mais en entrant, le jeune homme fit tomber un flocon de potion qui mit le monstre dans une grande colère :

« Comment oses-tu me déranger dans ma lecture !

- Ô monseigneur, j'implore votre pardon ! Pitié, ne me faites pas de mal ! sanglota le jeune homme.

- Le mot pardon ne fait pas partie de mon vocabulaire ! Maintenant, prépare toi à mourir !" dit le monstre avec un rire diabolique. Le jeune homme frappa, frappa mais en vain, il ne réussit pas à blesser la créature. C’est alors, désespéré, que le héros se souvint qu’il avait lu dans un livre que si le monstre se regardait dans un éclat de miroir, il serait détruit. Alors le jeune homme prit un morceau de miroir qui avait été cassé lors de la bataille avec le monstre et le dirigea vers lui. Il y eut alors une lumière éblouissante dans la caverne. Il ne restait plus rien du monstre. On organisa une grande fête au village. Et depuis ce jour-là , le jeune homme fut nommé: "Robin des Bois ".

"Colt et le monstre de Khéops", Théo Lefranc, 6F

   Autrefois, vivait un monstre très laid répugnant ignoble, qui était hybride car il avait trois têtes hideuses : une tête de serpent visqueuse, une tête de tigre effrayante et une tête de taureau avec de très grandes cornes. Il suffirait que la tête de tigre vous morde, que la tête de serpent vous crache dessus et que les cornes du taureau vous piquent pour que vous mouriez instantanément, ce monstre faisait très peur. Il était très dangereux et sûrement invincible.

   Ce monstre habitait dans la pyramide de, Khéops en ce lieu très sombre, où personne n'était jamais allé. À l'intérieur on entendait des bruits effrayants, on voyait des matières collantes, on sentait des odeurs immondes, on trouvait des carcasses d’animaux inconnus et connus et parfois même d’humains !

   Mais un jour, un héros du nom de Colt se demandait d’ou venaient tous ces bruits, toutes ses carcasses, tous ces corps d’humains; alors, armé de ses deux pistolets, il alla dans la pyramide de Khéops. Il avait pris une lampe de poche sauf qu’elle n’éclairait pas beaucoup. Colt avait sur lui une boussole pour se retrouver car il savait que la sortie était au nord. Plus il s’enfonçait, plus il trouvait des carcasses et entendait des bruits. Après quinze minutes de marche, il trouva le monstre qui dormait. Quand Colt le vit, il eut presque pitié tellement il était laid. Quand Colt allait lui tirer des balles dans la tête, le monstre se réveilla et tenta un premier assaut. Colt riposta et lui tira trois balles. Le monstre s’énerva et tenta de l’attaquer plusieurs fois. Colt avait l´ impression que les trois balles qui lui avait tirées ne l’avait pas affaibli, il pensa que c’était la fin et tenta le tout pour le tout en tirant toute ces balles sur le monstre. Par chance, cela fonctionna, le monstre tomba pour ne plus se relever. Colt le ramena et l'enterra à côté de la pyramide de Khéops.

"La créature", Tamirah Sanni, 6F

    Autrefois, dans une grande, sale et très sombre grotte vivait une créature. Cette grotte était si terrible que personne ne s’en approcher. À l’intérieur on entendait des cris déchirants, des craquements d’os, des bruits d’animaux et on sentait une horrible odeur de sang.

    Le monstre qui vivait dans cet horrible endroit était tellement laid et monstrueux qu’on le confondait souvent avec le Diable. Il avait une tête de serpent et de grandes écailles de dragon épaisses et dures qui recouvraient son corps. Ce démon avait des yeux rouges qui vous glaceraient le sang si vous le rencontriez un jour. Cette créature possédait également des dents de crocodile très pointues et pour terminer six pattes d’araignée visqueuses, venimeuses et noires. Cette monstrueuse créature à forme mystique était tellement cruelle et méchante qu’elle pouvait tuer une personne en un millième de seconde en lui écrasant les côtes, lui broyant les poumons, la tête et le cœur. Pour l’achever, elle lui arrachait les yeux et les jetait par terre. Elle était tellement grande qu’elle pouvait achever un pays juste en l’écrasant; pouvait terrasser un dragon et un géant en même temps. Certaines personnes disaient qu’elle avait toujours un sourire horriblement terrifiant aux lèvres en tuant des milliers de personnes. Ses ongles, étaient remplis de sang, ses pieds d’ossements d’hommes. A la place de son cœur, on trouvait un grand trou noir. Elle incarnait la terreur et la cruauté ! C’était le monstre le plus malfaisant du monde.

    Un jour alors qu’il jouait à compter combien de litres de sang coulent dans les veines d’une chèvre, un homme vêtu d’une armure fort piteuse, une épée à la main avec pour monture un âne s’avança vers la monstrueuse bête et dit:

« Je vais t’affronter et tu périras. »

    Le monstre ricana, ouvrit les yeux et se jeta sur le cavalier, son âne finit par périr mais lui réussit à se défaire du géant. Il s’empara de son épée, courut vers cette bête, qui elle même avança l’une de ses pattes visqueuses. Notre héros lui en trancha la moitié, monta sur le reste et le coupa. Lui qu’on comparait à un diable se mit à hurler, il prit celui qui avait causé cette douleur et commença à le dévorer. Le pauvre homme perdit son pied et sa main gauche. Avec ardeur il sauta de toutes ses forces et lui planta son épée en plein cœur. C’est comme ça que le héros vainquit le titan.

"Horton", Sonia Kammoun, 6F

    Dans une forêt sombre et profonde vivait autrefois Horton, un monstre effroyable dont personne n’ignorait les pouvoirs. Il avait une tête de serpent, des yeux couleur de sang et une langue pointue et fourchue. Son corps était celui d’un ours, ses ailes et sa queue d’un corbeau. Ses griffes était acérées comme des couteaux prêts à couper en tranches. Ses dents étaient pointues et aiguisées; ses ailes puissantes pouvaient assommer un tigre en un seul battement. Son cri était celui d’un corbeau et de ses narines sortait un sifflement aigu. Horton attaquait chaque nuit les habitants de la ville mal protégés et sa faim terrible le poussait parfois à se servir de son venin pour empoisonner ses victimes...

    Le repaire du monstre était une grotte obscure. De minces filets de lumière entraient par la porte - si cette ouverture dans la roche pouvait être appelée porte.

    A l’intérieur, on sentait une odeur semblable à celle de l’œuf pourri, car le monstre ramenait ses proies pour les manger et abandonnait leur cadavre dans un coin. La nuit, on entendait les puissants ronflements de la bête, qui faisaient trembler les murs.

    Le voyageur égaré qui pénétrait dans ce lieu ressentait de la peur et de l’horreur, et il devait certainement avoir aussi très envie de sortir de là le plus vite possible. Il était dégoûté par les os entassés en vrac contre les murs.

    Mais pas Tom. Ce petit garçon s’était perdu en forêt alors qu’il se promenait avec ses parents. Il était entré dans la grotte sans savoir que c’était le repaire du monstre. Celui-ci n’était pas là : il était parti en quête de nourriture. Tom, épuisé, s’était installé contre le mur et s’y était aussitôt endormi.

    Deux heures plus tard, le monstre revint. Il n’avait pas trouvé de victimes à attaquer et avait le ventre vide. Il renifla. Il sentait une odeur d’homme. Une odeur toute proche. Puis il aperçut le petit garçon, allongé près de l’entrée. Celui-ci avait ouvert les yeux mais était trop endormi pour comprendre quoi que ce soit. Il se leva, s’étira et se frotta les yeux. Et enfin il remarqua le monstre, qui l’observait avec ses grands yeux rouges. L’animal s’avança vers lui en poussant son cri de corbeau et en battant des ailes. Tom cligna des yeux. «  Tu es le monstre. » , dit-il. Celui-ci s’arrêta, stupéfait. « Oui, tu es le monstre. Le célèbre Horton. » Il se mit à sauter sur place. « J’ai vu Horton, pour de vrai ! Quand je dirai ça à mes amis ... »

    La bête grogna. Son plan ne fonctionnait pas: cet enfant aurait dû s’enfuir en hurlant et en gesticulant comme tous les autres avant lui ! « Est-ce que c’est vrai que vous mangez les gens comme ça : Roarrcroccrocgloup ? Ce sont mes amis qui disent cela. Ils disent aussi que vous aspirez leur cerveau avec une paille. C’est dégoûtant. »

    Soudain, un grand homme chauve apparut. Il avait un nez crochu et le visage couvert de verrues. « Eh bien, qu’attends-tu ? Attaque ce gamin ! » ordonna l’homme. Horton recula puis fonça droit devant lui en attrapant Tom au passage. Il galopa jusqu’au centre de la forêt.

« Écoute, dit le monstre, tu... 

- Oh là là ! En plus tu sais parler ! »

Horton soupira. Il commençait à en avoir assez de cet enfant.

« Écoute-moi, dit-il. Cet homme que tu as vu, c’est lui qui me force à attaquer les tiens. Il veut se venger car, toute sa vie, il s’est fait rejeter par les autres parce qu’il est laid- très laid, même. Je n’ai l’intention de manger personne. Alors si tu veux sauver ta peau, retourne chez toi au plus vite. »

- Je ne peux pas, mes parents sont dans la forêt, quelque part. Tu sais où habite ce monsieur ? 

- Oui, dans une cabane en haut de cette falaise. 

- Emmène moi là bas. J’ai un plan pour l’arrêter. »

    Horton prit Tom sur son dos et s’envola. Bientôt, ils arrivèrent à la cabane. Le monstre donna un grand coup dans la porte qui s’ouvrit. L’homme était là: « Horton ! Tu n’as pas tué ce marmot ! Tu m’as désobéi ! »

   Tom essaya de lui rentrer dedans, mais il esquiva le coup. Horton en profita pour se faufiler derrière lui et le poussa dans le vide. Tom ouvrit de grands yeux. « On a réussi ! J’ai arrêté un méchant, aidé par un monstre, en haut d’une falaise ! Trop génial ! » Horton aussi était très fier de lui même. « Allons retrouver tes parents, dit-il au garçon. » Ils s’envolèrent au dessus de la forêt. Tom retrouva sa famille et, après s’être dit au revoir, chacun retourna chez soi.

   Sauf le méchant de cette histoire, qui s’appelait en fait Bernuz, évidemment.

"Le monstre et la caverne aux pierres précieuses", Sisley Crano, 6F

    Le repaire du monstre était sombre et humide et il y faisait très froid. Dedans, on entendait des cris, des gens qui appelaient au secours. Tout voyageur égaré qui pénétrait dans ce lieu ressentait de la peur, il était paniqué par ce qui s’approchait de lui: une créature bondissait sur l’intrus et le dévorait.

    C’était une bête immonde, avec la hauteur et les jambes d’un cheval, elle était aussi pourvue de la tête et de la puissance colossale d’un taureau, sur son dos la coquille d’un escargot et son corps baveux puis les ailes et les yeux perçants d’un aigle royal. Toutes personnes qui pénétrait dans la grotte ressentait de la peur. Pourquoi le monstre faisait-il cela ? Parce qu’au fond de la caverne brillaient saphirs, émeraudes, diamants, rubis et lapis lazuli.

    Un jour, un guerrier vit le monstre sortir de sa grotte. Alors il comprit pourquoi les villageois disparaissaient en grand nombre. Le guerrier jura de mettre fin aux agissements de la bête. Il s’entraîna dur jour et nuit.

    Le moment venu, le guerrier, vêtu de son épée et de son armure, pénétra dans le repère du monstre sans faire de bruit mais le grincement de son armure le trahit. La bête qui l’entendit surgit d’un coup. Le guerrier s’élança vers le monstre mais ne réussit qu’à lui fendre sa coquille. Mais la bête riposta , chargea à pleine puissance et assomma le guerrier avec ses sabots. L’homme était presque achevé; il prit pourtant son épée et trancha les ailes de la bête. Celle-ci qui était blessée mit un coup de corne dans la jambe du guerrier. Celui-ci voulait en finir, il prit son épée et la planta dans le larynx du monstre qui succomba de ses blessures. Alors l’homme vit le trésor, le prit et retourna au village où il fut acclamé par les villageois.

"Le Koumini", Omer Turpault, 6F

    Dans une grotte sombre et froide, vivait un Koumini. C’était le nom qu’on lui avait donné. C’était le seul de son espèce et heureusement, car il avait une tête d’humain, avec une bouche qui contenait des dents pointues, horribles à voir. Ses bras étaient poilus mais plutôt secs, tout comme son corps. De son ventre sortait un bras, plutôt dur, avec une main ayant des griffes acérées, faites pour tuer. Et ses mains ! Parlons-en, de ses mains ! Elles étaient sales, du fait qu’elles restaient toujours actives, à creuser sous terre, à détruire tout ce qu’elles trouvaient sur leur passage. Il avait pour marcher des tentacules, visqueux et collants, pleins de terre.

    Il vivait dans une grotte en pleine forêt, accessible par un petit trou, l’entrée de la grotte avait été bloquée. L’endroit était sombre, le sol était mou et, à certains endroits, ressemblait à des sables mouvants. Des pièges étaient installés de-ci et de-là, de sorte à ce qu’aucun « visiteur » ne puisse sortir. Si l’on rentrait en cet endroit, on ne pouvait ressentir que du dégoût vu l’absence de propreté de l’endroit.

    Mais un jour, un homme fort, en quête d’aventure, chercha la bête. Il partit pendant sept jours et ne la trouva qu’au dernier. Dès qu’il fut dans la grotte, il évita tous les pièges et provoqua le monstre en duel. Il essaya de le tuer à coups d’épée, mais sans succès. Il essaya de le tuer avec un arc et des flèches, la bête esquiva tout. Soudain, il eut une idée. Il était très fort au lasso et pouvait capturer des animaux allant bien plus vite que le Koumini. Il le prit et le captura en l’étouffant. Il le ramena à son village et devint un héros. On fit ériger une statue à son effigie.

"Le Scronch", Naelle Fargialla, 6F

    Le Scronch vivait sous l’eau, au cœur du dédale de ruelles et de chemins de la cité de l’Atlantide. Des algues étranges, brillantes, jonchaient les restes de cadavres des anciens habitants de cette ville maudite à jamais par Poseidon. Des ces plantes jaillissait un nouveau type de mélasse, qui semblait toxique, car les seuls poissons qui habitaient encore ici étaient morts. À cette ambiance impressionnante s’ajoutait un silence de pierre, oppressant et inquiétant. Le Scronch était bien là, pourtant.

    Un de ces jours froids et venteux de Novembre, un chercheur spécialisé sur la faune marine, nommé Henri Bul, découvrit enfin la localisation exacte de l’Atlantide, qui jusqu’alors, était classée « quelque part dans le monde ». Il laissa à l’un de ses amis la tâche ardue d’explorer cette ville incroyable. On le surnommait Aqua-man. Il semblait être la seule personne capable de remplir cette mission. Aqua-man avait en effet des branchies. Il appartenait à la race des hommes poissons, qui a développé certaines caractéristiques des grenouilles ou des requins, comme les mains palmées, ou la chevelure qui ressemblait de plus en plus à des algues, au fil des années. Les hommes poissons ressemblent un peu aux humains qui avalent de la branchiflore...

    Aqua-man voulait bien préparer son expédition. Enfin, après trois mois de préparation, d’encouragement et de recherches sur le Scronch, il s’élança dans l’eau glacée de Février. Sa peau épaisse, habituée au froid des profondeurs, le protégea entièrement de la température. Ses puissants pieds palmés le propulsèrent rapidement loin du rivage. Aqua-man nagea encore et encore jusqu’à apercevoir enfin la porte de la cité. Son bois massif était en pleine décomposition, au point qu’il se désagrégeait dans l’eau. Il fronça les branchies de dégoût, puis éternua, car un petit bout de bois venait de rentrer dans l’une d’elles. Maladroitement, ses pieds touchèrent le sol, et, prudemment, Aqua-man avança dans les ruines de l’Atlantide. Son œil accrocha une algue noirâtre attachée au sol. Il la saisit et eut un mouvement de recul lorsque de la mélasse jaillit de celle-ci. L’homme poisson la lâcha et continua à « marcher » au fond de l’océan, en prenant garde à ne pas écraser les algues. Au centre de la ville, un dernier bâtiment tenait debout. Ce qui était le temple des atlantes servait maintenant de repaire au monstre. Aqua-man sortit de son sac une lampe et une anguille électrique comme chargeur. D’un coup, il poussa la porte. Celle-ci pivota en grinçant.

    Aqua-man entra sur la pointe des palmes. Le Scronch était endormi. Il semblait être composé d’un chameau démesuré au poil brun-rouge et crasseux, munis d’une trompe d’éléphant. Sa peau, nue aux extrémités des bosses, était noire. Son ronflement était insupportable, il se répercutait contre les parois de la grotte. Le sifflement d’un serpent ou le bourdonnement d’un essaim d’abeilles s’en approchaient grandement.

    L’homme poisson s’approcha du monstre et sortit un couteau de son sac. Violemment, il abattit son arme sur le cou de la bête. La lame devait être émoussée, ou la peau du Scronch, très épaisse, car le couteau ne l’entailla même pas jusqu’au sang. Le monstre, par contre, avait dû sentir la froideur du métal, car il se réveilla et se releva brusquement. Puis il utilisa son arme secrète. Car il avait, caché sous ses bosses de chameau, une multitude, une armée de poulpes, de pieuvres et de méduses diverses, aux tentacules menaçantes, aux ventouses mortelles, venimeuses et poisseuses. Comme un seul être, ils fondirent sur Aqua-man avec l’agilité surprenante d’un aigle. Un éclair de génie traversa soudain la tête d’Aqua-man au moment où la première ventouse s’accrocha à lui. Il cacha les yeux de son anguille-chargeur, qui commença, sous l’effet de la peur et de la surprise, à lancer des charges électriques. L’homme poisson se servit de celles-ci pour repousser les assauts des pieuvres et des poulpes à la peau si sensible, reliés au monstre. Tout en tenant à bout de bras l’anguille devant lui, Aqua-man se dirigea à reculons vers la porte. Arrivé devant celle-ci, il l’ouvrit, la claqua derrière lui et prit ses palmes à son cou. L’homme poisson revint vers le rivage pour passer dans l’aquarium du laboratoire, pour narrer ses aventures au professeur Bul. Ensemble, ils mirent rapidement au point un ingénieux système pour tuer le monstre. Deux semaines plus tard, tout était en place.

    M. Bul appuya sur le bouton fatal, puis expliqua à un collègue :

« Vois-tu avec cette pompe à eau, nous sommes en train d’absorber tout le liquide présent dans le temple, qui a été rendu hermétique grâce à une substance de l’invention des hommes poissons. »

Une dizaine de minutes plus tard, le Scronch était mort, asphyxié.

"Le Monstre de Mortemer", Lilou Blard, 6F

   Autrefois, il existait un énorme monstre qui terrorisait un petit village très pauvre, nommé Mortemer. Comme l’avaient affirmé certains villageois, l’ignoble créature habitait dans une galerie souterraine qui sentait une odeur dégoûtante. Cette galerie était étroite, lugubre et laide ; tous les hommes qui essayaient d’affronter l’animal dans son habitat n’en ressortaient pas !

   La bête, elle, était gigantesque ; elle avait une tête de lion et des dents très pointues, son corps était recouvert de pustules et gélatineux. La créature ressemblait à un lézard, elle avait une queue pleine de poils, ses jambes, elles, étaient tachetées de différentes couleurs comme une girafe. La plupart des villageois ne sortaient jamais, ils étaient impressionnés par la férocité et la laideur de cette ignoble bête nuisible.

   Mais une nuit, un chevalier vint affronter la créature ; celle-ci dormait. Le chevalier en profita pour construire un piège, attendit le monstre pendant une heure. La bête se réveilla, tomba dans le piège. Cette terrible créature déchiqueta le filet, elle bondit sur le chevalier ; le paladin lui coupa une jambe en le contournant, le monstre rugit et essaya de lui arracher la tête avec ses dents. Agile, le chevalier lui coupa la deuxième jambe en le mettant à terre. La bête réussit à lui arracher un doigt. Le paladin en colère lui coupa la tête et peu de temps après il lui planta son épée dans le cœur. Le chevalier annonça la nouvelle au village. Les villageois nommèrent le chevalier roi et sa femme reine. Ils eurent des enfants et une vie pleine d’exploits.

 

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