"Le Koumini", Omer Turpault, 6F

    Dans une grotte sombre et froide, vivait un Koumini. C’était le nom qu’on lui avait donné. C’était le seul de son espèce et heureusement, car il avait une tête d’humain, avec une bouche qui contenait des dents pointues, horribles à voir. Ses bras étaient poilus mais plutôt secs, tout comme son corps. De son ventre sortait un bras, plutôt dur, avec une main ayant des griffes acérées, faites pour tuer. Et ses mains ! Parlons-en, de ses mains ! Elles étaient sales, du fait qu’elles restaient toujours actives, à creuser sous terre, à détruire tout ce qu’elles trouvaient sur leur passage. Il avait pour marcher des tentacules, visqueux et collants, pleins de terre.

    Il vivait dans une grotte en pleine forêt, accessible par un petit trou, l’entrée de la grotte avait été bloquée. L’endroit était sombre, le sol était mou et, à certains endroits, ressemblait à des sables mouvants. Des pièges étaient installés de-ci et de-là, de sorte à ce qu’aucun « visiteur » ne puisse sortir. Si l’on rentrait en cet endroit, on ne pouvait ressentir que du dégoût vu l’absence de propreté de l’endroit.

    Mais un jour, un homme fort, en quête d’aventure, chercha la bête. Il partit pendant sept jours et ne la trouva qu’au dernier. Dès qu’il fut dans la grotte, il évita tous les pièges et provoqua le monstre en duel. Il essaya de le tuer à coups d’épée, mais sans succès. Il essaya de le tuer avec un arc et des flèches, la bête esquiva tout. Soudain, il eut une idée. Il était très fort au lasso et pouvait capturer des animaux allant bien plus vite que le Koumini. Il le prit et le captura en l’étouffant. Il le ramena à son village et devint un héros. On fit ériger une statue à son effigie.