Le blog du collège Louis-Pergaud est un espace d'expressions pour les professeurs les élèves et leurs projets pédagogiques

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29 janvier 2010

"Sur une piste glissante" par Louis STEINEUR

 

Sur les hauts massifs montagneux des Alpes, quelques petits trafics peuvent aller et venir, mais un meurtre ne passe jamais entre les mailles du filet.
Il faut toujours se méfier des hommes en smoking noir, certains peuvent être de gentils jeunes hommes inoffensifs, d’autres de méchants contrebandiers ou encore trafiquants, qui sait ??
On sait que la police arrive toujours à attraper les brigands en cavale, même si celle-ci ne dure que quelques heures…
 
Un nouveau thriller à la Steineur… 

L’histoire se passe dans les Alpes, la fraîcheur se ressent jusqu’aux os, une odeur de pâtes italiennes flotte dans l’air …

« - Ici Nelson  MONTFORT, je vous informe que Steve MALEAU, a gagné la course de Innsbruck hier. Il débute et déjà beaucoup de succès, on peut dire que ce petit est fait pour la glisse !! Il a un brillant avenir devant lui … Attendez !! On m’informe à l’instant que notre cher Steve vient de décéder dans un accident de voiture, je ne pense pas que ce soit en rapport avec la course, à moins que ce ne soit une fête beaucoup trop arrosée. »
 A la fin de son émission Nelson révolté partit chez lui, énervé il claqua les portes de sa maison, il savait que ce n’était pas un accident et jura de retrouver le coupable. Le lendemain, n’ayant pas dormi de la nuit, il alla sur les lieux du crime. Il trouva Tom VERNIER, un tricheur par excellence, son casier judicaire était déjà bien rempli pour violence. Nelson le prit par le col et lui dit : 
« Viens avec moi, si c’est toi qui as tué ce garçon tu vas le payer très cher. »
Il l’emmena dans le bureau de l’organisateur de la course, le jeta sur la chaise, pointa la lampe dans ses yeux, Tom clamait son innocence, mais Nelson reprit :
« Où étais-tu hier ? »
« Je fêtais ma deuxième place chez mes parents. », répondit Tom en pleurnichant. 
« Qu’est ce qui me prouve cela ? », relança Nelson.
« C’est vrai que tu sens l’alcool. », rajouta-t-il.
Nelson lui souffla à l’oreille quelques mots, quelques secondes plus tard Tom repartit en hochant la tête du bas vers le haut.
Plus tard, Nelson découvrit un détonateur près de la voiture, mais il demanda aussi au policier chargé de l’enquête si des preuves avaient été retrouvées, un petit indice, même minuscule, un chapeau noir qui avait dû s’envoler car un homme tranquille, d’environ 48 ans, smoking noir, était  venu le chercher. Les policiers avaient également constaté que la médaille avait disparu.
Le lendemain, le bijoutier qui fabrique les médailles des courses se donna la mort. Une coïncidence ? Non, sur une certaine lettre anonyme déposée sur la table, il y avait écrit :
« La prochaine marchandise devra être sur la prochaine médaille. La vie de ta famille en dépend. Je leur ferai manger une bonne assiette de pâte comme dans mon pays. 
Signé: Mr X » 
Nelson, informé de cette perte, chercha en vain des indices qui menaient sur la trace de Tom, criant sur tous les toits que celui qui aurait au moins un petit indice se fasse connaître. A 18h00 Nelson revint sur les lieux de crime, l’odeur de pâte italienne revint chatouiller les narines de notre pauvre commentateur de métier. Il  se posa quelques questions sur cette odeur en se souvenant  de cette lettre, puis me regarda moi, petit garçon des rues, dont l’oncle se démenait pour trouver un sens à cette énigme. Il rentra chez lui perplexe et pensif.
Le lendemain, je retournai sur les lieux de l’accident ou plutôt du crime, il n’y avait plus rien, plus aucun policier, ni même un inspecteur. Un vieux monsieur me regardait par la fenêtre, il constata que je fixais cette marque sur le sol qui me faisait froid dans le dos. Il était dans un vieux bâtiment gris, je montai les vieilles marches en bois pourri pour lui demander des renseignements, s’il n’avait pas vu quelque chose.
Une odeur de pâte italienne me chatouillait le nez et je me souvenais que sur le lieu du crime il y avait cette odeur, comme par exemple hier soir ou encore avant le crime.
 L’odeur devenait de plus en plus forte, elle me mena à l’appartement 6. Je trouvai sous la porte des petites lettres découpées dans le journal.
Je me souvins de la lettre qu’avait reçue le bijoutier. Je notai les coordonnées qu’il y avait à l’entrée et l’adresse et je les apportai à Nelson. Lui qui était de si mauvaise humeur ce matin, fit un bond, son visage s’épanouit et il me serra bien fort dans ses bras et me dit :
« Merci, mille fois »
Il partit et constata que l’odeur de pâte était beaucoup plus forte au numéro 6. Apres avoir forcé la porte il découvrit qu’il y avait non seulement personne mais aussi qu’il y avait plusieurs rendez-vous sur de petits post-it et sur un bout de papier était écrit :
« Vous arrivez trop tard mes amis, je vous ai pisté depuis le début, plusieurs micros sont disposés un peu partout dans la station, chaque geste ou prise de parole que vous avez faits, je les connais.
 Signé : Mr X »
Nelson descendit tranquillement les escaliers qui craquaient sous chaque pas. Tom l’attendait au rez de chausée et dit à Nelson :
« J’ai fait comme tu l’as dit, j’ai suivi ton neveu et ensuite cet homme qui est sorti juste avant que vous ne rentriez, il s’exclamait dans la cabine téléphonique, il parlait à son complice ou plutôt à sa mère qui lui confectionnait de bons petits plats de pâtes. Il parlait de vacances à Tokyo et en Amérique … avec les diamants …
Nelson l’arrêta et lui dit : Comment sais-tu tout ça ?
Tom reprit : J’avais envie d’action, quand cet homme sortit du bâtiment, je me suis dit que un homme louche, allure de gangster…était le coupable idéal …Soudain, une voiture noire s’arrêta devant nous en crissant des pneus, trois  mafieux en sortirent, ils embarquèrent notre fameux « Mr X », il rigola d’un rire sadique. La police arriva et les arrêta net.
 Puis Tom ajouta : « Je me suis peut être trompé de complice, mais vu qu’on était à pied je me suis dit, encore une fois, que ce serait plus sérieux d’appeler la police, pour une escorte. »
Nelson était bouche bée, il ajouta en bégayant : « d’une…d’une pierre deux…deux coups ! »
Le commandant de police les rejoignit en courant et leur dit : « Merci, grâce à vous plus d’un kilo de diamant a été retrouvé, plusieurs grammes étaient fixés sur chacune des médailles. Les premiers vols n’avaient fait aucune victime jusqu'à alors. »
Le lendemain Nelson assista à l’enterrement de Steve, ce fut une triste cérémonie... chacun des amis de Steve le regretterait longtemps.
 
STEINEUR Louis
 
 

"Le soir maudit pour la générale manager" par Maxence HURTRET

              
Un soir, nous étions à un show de catch ; mais voilà qu’il se passa un terrible assassinat à Smack Down. Dans le couloir, on entendit des bruits sourds venant du bureau de Vickie Guerrero. Une femme de ménage entra et la vit morte. Elle appela le détective Sherlock Holmes et son assistant Watson pour qu’ils enquêtent sur ce meurtre…
 
Sherlock Holmes et moi, Watson, partîmes pour New York pour aller dans une enceinte de catch. Cette enceinte était si grande, que l’on restait stupéfaits de la grandeur. Nous nous dirigeâmes vers le bureau de la victime ; dans les couloirs, nous croisâmes plusieurs catcheurs. Il y en avait des bizarres, des loufoques, des géants, des gentils… Enfin nous arrivâmes sur les lieux du crime. Nous entrâmes et nous vîmes la monstrueuse destruction de la victime. Nous examinâmes vite fait les lieux et trouvâmes deux cartes de membres, appartenant à Triple H et Shawn Michael. Le second jour, nous retournâmes dans l'enceinte, pour mieux examiner les lieux du crime. Mon ami Holmes prit la parole :
 
- Bon, on va se séparer ; toi tu vas interroger les catcheurs qui sont présents dans l’enceinte et moi je vais examiner de plus près la scène de crime, dit-il sûr de lui. Alors que Holmes cherchait des indices, moi je commençais à interroger un homme vêtu de noir, avec des tatouages. Il m’ expliqua ce qu’il avait vu. J’informai le détective qui, immédiatement accourut pour rattraper l’homme. Son nom était the Undertaker. 
Undertaker prit la parole :
 -Voilà ce que j’ai vu ; je me préparais pour mon match, mais tout à coup j’entendis des cris et je me suis caché derrière un meuble. Quelques secondes après, je vis un homme blond sortir avec Vickie Guerrero dans son fauteuil roulant. Sur le coup, je n’ai pas regardé pour ne pas me faire prendre par l’assassin. Pendant que Holmes terminait sa discussion, moi Watson, je trouvai un deuxième indice. Cet indice était un bout de tissu noir, à l’intérieur de l’ongle de la victime. C’est à ce moment que les indices se trouvaient les uns à la suite des autres.
Une semaine plus tard, moi et Sherlock Holmes, nous interrogeâmes les deux suspects Triple H et Shawn Michael.
 - Lors du meurtre nous étions dehors en train de boire un verre., dirent- ils. Personne ne pourra vous dire que c’est vrai car nous étions seuls ; pas un chat. Nous en avions fini avec eux. Tout de suite après, une femme de ménage de l’enceinte de catch vint et nous avoua qu’elle avait vu Triple H et Shawn Michael dehors en train de boire un verre, comme l’avaient dit les deux hommes. 
Sherlock Holmes et moi retournâmes dans l’enceinte et nous vîmes un catcheur qui tremblait sur le banc des vestiaires. Nous trouvâmes cela si bizarre, que nous allâmes l’interroger :
 - Bien, je suis Edge l’ex mari de Vickie ; je suis bouleversé de ce qui lui est arrivé. Je l’aimais toujours, jusqu’au jour où elle fut assassinée., s’exclama-t-il. 
Que s’était-il passé pour ne plus être ensemble ?
- J’ai couché avec une collaboratrice de Vickie ; cela l’a mise dans tous ses états et elle m’a quitté alors qu’elle m’aimait toujours. Je l’ai dégouttée ! Voilà pourquoi je suis comme ça aujourd’hui.
Nous partîmes ; Holmes et moi nous nous demandâmes si cela était la vérité. En repartant, nous vîmes Edge en train de paniquer et nous nous rapprochâmes pour mieux entendre ce qu’il disait.
Il a dit à son interlocuteur qu’il ne pouvait plus supporter de mentir et de dire qu’il était sous le choc de la mort de Vickie Guerrero. Nous décidâmes d’enregistrer leur conversation privée. 
Le lendemain, nous souhaitâmes suivre Edge. Il partit à bord de sa voiture, et il alla jusqu’à Mexico dans un endroit plutôt lugubre. Il sortit de sa voiture, et alla dans la forêt. Nous partions du principe de ne pas bouger, mais nous le suivîmes quand même. On arriva devant une cabane avec de la lumière dedans ; nous appelâmes la police tout de suite. Les forces de l’ordre enfoncèrent la porte et les deux hommes dont Edge se firent interpeller et emmener au commissariat de police. Après plusieurs minutes à attendre, le procureur a déclaré les deux hommes coupables de l’assassinat de Vickie Guerrero.                                                                          
  
Maxence Hurtret 5°2
 
 
 
                                      

21 janvier 2010

"Affaires De Famille" par Jérémie AKONDE

Dans la nuit de la ville de Belleville vivait Marie Colombe, une vieille femme riche. Elle s’est fait cambrioler  .
Joseph Macqueen Et Son Apprenti Franck Vont Tout Faire Pour Percer Ce Mystère .
AKONDE Jérémie
 Ecrivain qui commença à écrire très jeune. Il a écrit plusieurs romans policiers comme : Meurtre A Coup De Poignard , Evasion A Belleville. Il Grandit Dans Un Milieu Avec Plein D’inspiration .
Il a écrit ses premiers textes à 12 ans, donc très jeune .
Ses premiers livres ont été publiés par SaxoProduction .
 
      Chapitre 1 : Vol et Cambriolage
 Dans la petite rue de Belleville vivait une vieille dame. Elle s’appelait Marie Colombe. Elle était très gentille, et riche . Elle vivait avc son chat Garfield . Elle n’avait plus de famille ; sauf une nièce qui s’appelait Christine Colombe .
Un jour, la nièce de Madame Colombe vint chez elle pour s’occuper d’elle .
Madame Colombe demanda à sa nièce si tout allait bien , car elle avait l’air stressée et angoissée .
Christine Colombe répondit : <<Oui, oui, Tante Marie tout va bien >>.
Les Heures passèrent et Christine Colombe entendit des bruits et elle vit des ombres. Comme elle était très peureuse, elle ne voulut pas y aller. Le lendemain , comme d’habitude sa nièce vint s’occuper d’elle . Et elle , lui raconta ce qui s’était passé la nuit d’avant .
Sa nièce lui dit : << Mais non, tante Marie tu dois te faire des illusions >>.
La nièce lui demanda de lui donner le double des clés si elle n’était pas sure .
La tante lui donna le double des clés .
Et la nuit tomba . Et Marie Colombe alla se coucher mais elle n’arrivait pas à dormir .
Elle appela son chat Garfield . Mais il ne répondit pas . Elle cria : << Garfield , Garfield où-es tu ?>>
Et là elle descendit et cria : <<Oh mon dieu ! Oh my god ! Aidez moi ! Help me >> 
Vous vous demandez sans doute pourquoi elle criait. Tous ses tableaux de valeur avaient été volés et son coffre fort avait été vidé . Mais quand elle marcha vers la cuisine pour voir si rien d’autre n’avait été volé , elle recria
<<Oh mon dieu ! Oh my god !  , Aidez- moi ! , Help me ! , Mon Garfield , My Grafield.
 
   Chapitre 2 : L’appel au Détective  .
Marie Colombe appela un détective privé . Il s’appelait Joseph Macqueen le meilleur détective de Belville . Donc elle fit appel à lui .     
Joseph Macqueen n’était pas tout seul , il avait un associé qui s’appelait Franck, qui était agé de 12 ans ; son rêve était de devenir détective .
Marie Colombe passa au bureau de Joseph Macqueen .
Et elle lui expliqua la situation . Joseph Macqueen dit à Marie Colombe qu’il allait passer le lendemain matin chez elle .
Le lendemain demain matin , monsieur Joseph Macqueen réveilla son petit apprenti Franck pour aller chez Marie Colombe .
Arrivés chez Madame Colombe , Joseph Macqueen lui posa une série de questions :
Joseph Macqueen : << Avez-Vous trouvé des indices ?>>
Marie Colombe répondit : Oui un cheuveux blond , et une lentille .
Joseph Macqueen : <<Soupçonnez-vous quelqu’un ?>>.
Marie Colombe : << Oui , ma pire ennemie et son mari . Il n’y a qu’eux qui peuvent faire ça ! Quelle question !
Pendant que Joseph Maqueen posait une série de questions à Madame Colombe , son petit apprenti observa les lieux et mangea les petits cookies de Marie Colombe .
Quelques instants plus tard , on sonna à la porte ; c’était sa nièce .
On posa des questions à sa nièce :
 Joseph Macqueen : Avez-vous vu quelqu’un roder plusieurs fois autour de votre résidence ?
 Christine Colombe : Non, non je n’ai vu personne .
 Franck posa alors une question idiote :
- Qui a fait les cookies ?
 Et les deux femmes répondirent : Moi !
Elles se regardèrent . Et baissèrent les yeux . Une heure après , Joseph Macqueen et son apprenti rentrèrent au Q.G ( Quartier Général ) .
Ils observèrent les indices de haut en bas .
Des heures et des heures . Mais Rien .
 
    Chapitre 3 : Le Mystère est percé
Les deux détectives se posèrent des questions encore et encore .
Et là Franck posa une question :
-       Est-ce que son chat aimait les cookies ?
Et-là Joseph Macqueen lui répondit en criant :
- Tu m’énerves ! Tu m’énerves. Bah oui tu m’énerves . Tu m’empêches de me concentrer .
Mais ce que ne savaient pas les deux détectives c’est que la réponse était dans le bureau de Marie Colombe .
Donc il appela Marie Colombe pour lui dire qu’il allait passer chez elle .
Quelques instants plus tard , en rentrant dans la voiture , il appela la police car il avait résolu l’affaire dans la voiture .
En fait , c’était la nièce de Marie Colombe, car Marie Colombe avait un testament et Christine Colombe serait la premiere héritière.
Elle avait des cheveux blonds et des lentilles. Il n’y avait qu’elle qui pouvait tuer le chat de Marie Colombe car elle ne l’aimait pas . Quelques minutes plus tard , la police vint et embarqua Christine Colombe .
Elle allait être jugée devant le parquet une semaine après. Les détectives expliquérent la situation à Madame Colombe .
Elle dit qu’elle le savait depuis la veille mais qu’elle avait eu peur de la dénoncer .
Car je vous le reppelle , Madame Colombe était très peureuse
 Franck dit une phrase : << Vous devriez faire détective vous ! >>.
Il ne faut jamais voler à sa famille ou à des autres personnes ou alors nous le regretterons .
                     FIN !
 

"Une enquête oubliée" par Lindsay PATAULT

PATAULT Lindsay, Une Enquête Oubliée
Mlle Loconte était dans la salle d’astrophysique, au moment où elle a été victime d’une terrible agression. Mr Darzac est le 1er suspect. Mlle Méline Maéva et Mr Larsan Frédéric, mènent l’enquête. Arriveront-ils à démasquer le coupable ?
 
PATAULT Lindsay
Jeune écrivaine de 13 ans, qui aime beaucoup lire des romans. Elle a déjà publié plus de cent livres et aussi elle a remporté plus de 83 oscars. Les Mystères du collège Louis Pergaud a eu beaucoup de succès : elle en a vendu plus de quatorze milliards d’exemplaires. Aujourd’hui, elle sort un dernier livre : Une Enquête oubliée avant de commencer ses études d’astrophysique.

Les principaux personnages de l’histoire

Mlle Loconte Célia

Jolie femme de 25 ans, 1,77m pour 59kg. Les cheveux châtain clair et bouclés, les yeux bleu clair. Silhouette fine, une cicatrice sur sa joue droite. Elle porte une mini jupe noire et un débardeur au dessus du nombril, bleu à paillettes. A sa main droite, un solitaire.

Mr Loconte Michel

Homme de 45 ans, 1,91m pour 82kg. Les cheveux bruns avec des mèches blondes, les yeux bleu clair. Corps robuste et musclé. Habillé d’un jean noir et d’une chemise verte. A sa main gauche, une chevalière en or.

Mr Darzac Nestor

Gentil homme de 45 ans, 1,82m pour 79kg. Les cheveux bruns, les yeux marron clair. Silhouette élancée et musclée. Il porte un costume violet et une cravate bleu. Dans la poche de sa veste, une montre gousset.

Mlle Méline Maéva

Jeune femme de 20 ans, 1,75m pour 56kg. Les cheveux châtain clair et raides, les yeux verts. Sa silhouette est fine. Sur son épaule droite un tatouage d’elfe. Souvent, elle porte une jupe bleue et un t-shirt noir avec des lunettes de vue bleues.

Mr Larsan Frédéric

Homme de 35 ans, 1,82m pour 72kg. Les cheveux brun foncé, les yeux marron, peau mate. Assez bel homme, se promène toujours avec sa canne. Vêtu d’un survêtement bleu marine et d’une casquette orange.


Chapitre I : Une enquête oubliée

Tranquillement assise dans mon fauteuil, lisant un vieux journal, soudain je vis une rubrique sur une de mes anciennes enquêtes.

Je lus :

Hier, à 13heures 13minutes 13secondes, vendredi 13 novembre

2013, Mlle Loconte Célia a été victime d’un crime affreux. Ce dernier a eu lieu dans le château de Mr Loconte, sur la commune de Maincy, près de Melun. Mr Loconte est sous le choc. Mr Darzac, le domestique de la famille a été arrêté. Deux personnes sont déjà sur les lieux : Mlle Méline Maéva, journaliste et Mr Larsan Frédéric, détective en herbe.

Maintenant, je vais vous raconter cette enquête...


Chapitre II : Une personne inattendue

J’étais sur les lieux, quand je vis arriver une Mercedes noire. Il en sortit Mr Larsan Frédéric, un vieil ami. Il s’approcha de moi et me dit :

« Salut Maéva. Ça va ?

- Oui ! J’ai appris que tu étais devenu détective en herbe. Je suppose que tu viens enquêter sur ce crime ?

- Précisément, m’affirma-t-il. »

Et nous nous séparâmes.

Chapitre III : Découverte des lieux

Lorsque j’entrai dans le château, à ma droite se trouvait la chambre de Mr Loconte Michel ; en face un mini salon et à côté la chambre de Mr Darzac Nestor (le domestique). En montant au 1er étage, face à moi se situait la chambre de Mlle Loconte Célia ; à ma droite l’antichambre de Mlle et en passant par celle-ci on arrivait dans la salle d’astrophysique. Je m’introduisis dans la chambre de Célia, il y avait déjà Mr Loconte, Mr Larsan et Nestor. Je découvris sur le lit Célia. Mr Loconte était assis, sur un fauteuil de velours, en pleurs. Quand à Mr Larsan, il était installé au bureau et Nestor, debout près de la porte.

« Bonjour Mr Loconte, dis-je. Je suis Mlle Méline Maéva, journaliste.

- Une journaliste ! Je croyais qu’aucun journaliste ne devait entrer dans le château, répliqua Mr Loconte. Qui vous a autorisé ?

- C’est moi, affirma Mr Larsan, car c’est une ancienne amie. Pardonnez-moi, Mr, mais Maéva est une très bonne journaliste, elle ne divulguera pas d’indices ou de suspect. Je vous le promets.

- Bon, je vais faire une exception. Mais que pour Mlle Maéva, répondit Mr Loconte.

- Merci, dit Maéva. Est-ce que c’est dans cette pièce que Mlle a été victime du crime ? Et comment le coupable s’y est-il pris ?

- Oui, me répondit Nestor. Mlle était dans sa chambre lorsque le crime a eu lieu. J’aurais préféré être la victime du crime que Mlle. Nous avons aussi retrouvé deux balles de revolver ! Si vous voulez bien, je vais vous faire visiter les jardins du château. Il faut laisser Mlle Loconte se reposer, le docteur l’a bien dit.

- Ce sera avec grand plaisir. »

Et Mr Loconte, Mr Larsan, Nestor et moi-même allâmes visiter les jardins du château.

 

Chapitre IV : Réapparition du meurtrier

Nous nous étions promenés dans les jardins tout l’après-midi. De retour au château, Mr Loconte, Mr Larsan et moi-même, mangeâmes ensemble. Larsan et moi commencions à partir lorsque le châtelain nous appela :

« Voulez-vous rester dormir ici ? »

- Oui, répliquai-je. Avec grand plaisir, Mr.

- Et moi avec un plus grand plaisir que Mlle, répondit mon ami. »

Et nous allâmes chacun dans notre chambre. Larsan la chambre de Nestor et moi l’antichambre de Mlle Célia.

Il faisait nuit noire lorsque je vis la porte de l’antichambre s’entrouvrir. Je croyais que c’était un rêve. Soudain, une fine silhouette entra dans la pièce. Ca devait être le meurtrier ! J’allais crier mais je me retins. Le meurtrier s’assit au bureau. Je sortis, descendis l’escalier en trombe ! Arrivée en bas, je me dirigeai vers la chambre de Mr Loconte. J’ouvris la porte et je lui dis que le meurtrier était là ; j’allais réveiller Larsan puis Nestor. Nous nous retrouvâmes tous les quatre dans le hall d’entrée et je dis :

« Le meurtrier est ici ! Il me faut une échelle pour que je monte par la fenêtre de l’antichambre. Vous, Mr Larsan vous allez vous mettre derrière la porte, Mr Loconte dans l’escalier et vous Nestor en bas de l’escalier. A mon signal, vous vous jetterez tous sur l’assassin. Bon maintenant tous en place ! »

Chapitre V : La capture du meurtrier

Je montais à l’échelle que Nestor m’avait déposée en dessous de la fenêtre. Et comme je m’y attendais, le meurtrier était toujours là. Je sautais dans la pièce. Le meurtrier s’échappait. Je criai « A L’AIDE ». Je sortis de la pièce et me cognai à Larsan, Mr Loconte et à Nestor. Le meurtrier avait disparu, introuvable :

« Que s’est-il passé ? Comment a-t-il pu s’échapper ? demandai-je avec énervement. 

- Il s’est volatilisé ! dit Nestor. »

Et nous restâmes ébahi pendant une bonne vingtaine de minutes puis nous regagnâmes nos chambres respectives.

Je ne dormis pas de la nuit. Je passai de longues heures à réfléchir sur ce qui avait bien pu arriver.

Chapitre VI : L’arrivée du procureur

Le lendemain matin, je me levai vers 6 heures 30. Je sortis de la pièce et allai déjeuner. Je me préparai puis me promenai pendant trois bonnes heures.

De retour au château, je vis arriver une Ferrari rouge. Il en sortit un homme inconnu pour moi. Entre temps, Mr Larsan, Mr Loconte et Nestor m’avaient rejoint :

« C’est Mr Mothé, m’expliqua Mr Loconte. Le procureur qui s’occupe de l’affaire.

- Ah ! Allons lui dire bonjour !

- D’accord, me répondit-il. »

Et nous nous dirigeâmes vers Mr Mothé.

Chapitre VII : Qui est le vrai coupable ?

J’étais en train de discuter avec Mr Mothé quand il me dit :

« Avez-vous, chère demoiselle, découvert le coupable ?

- Oui. Je pense connaître le coupable !

- Ah, qui est-ce ?

- Le coupable est [...] »


Chapitre VIII : Début de l’audition

« Mesdames et messieurs, veuillez vous lever ! dit un policier. »

Et les 80 personnes du tribunal se lèvent. Un monsieur entre dans la salle.

« Voici Mr Mothé, explique le policier. Il est chargé de l’affaire.

- Vous pouvez vous asseoir, dit le procureur. La séance peut commencer.

Faites venir Mr Darzac, l’accusé. »

Nestor entre dans la salle. Il est menotté et deux policiers le suivent.

Le domestique s’asseoit au box du prévenu.

« Monsieur, qu’avez-vous à dire pour votre défense ? demande le procureur.

- Je veux que vous écoutiez Mlle Méline Maéva !, répond l’accusé.

- Mlle Méline Maéva, venez à la barre. »

Je vais à la barre.

« Que voulez-vous dire ? demande le procureur.

- Je connais le nom du coupable !explique Maéva.

- Ah bon, qui est-ce ?

- Je ne pourrais pas vous le dire avant 15 heures.

- Bon, d’accord, la séance est levée jusqu’à 14 heures 30 minutes. »       

Une fois sortie de la salle, je vais voir Mr Larsan :

«  Pour vous, qui est le coupable ? lui demande Maéva.

- Le coupable est forcément Nestor, il a fait cela pour de l’argent ! me dit-il.

- Et ben pour moi, le coupable est [...] »

Et on se sépare sur ces mots !

14 heures 30, l’audience reprend. Toutes les personnes reprennent leur place. Le procureur arrive :

« La séance est ouverte. Mlle Maéva venez nous dire qui est le meurtrier. »

Et je retourne à la barre.        

Chapitre IX : Le coupable est enfin démasqué

« Le coupable est Mr Larsan Frédéric ! dis-je. C’est pour cela que nous n’avons pas retrouvé le meurtrier.

- Et qui vous dit que c’est bien lui ? me demanda le procureur.

- Pendant la pose de 3 heures que je vous ai fait prendre, j’ai dit à Frédéric que c’était lui le coupable. Et si cela était faux, il serait toujours là, dans la salle.

- Et comment expliquez-vous la disparition dans le couloir ?

- Il m’a vu sortir de la pièce e pendant que je parlais avec Mr Loconte, il est retourné dans sa chambre, ni vu ni connu ! Après que j’ai dit le plan, je suis sorti pour aller à l’échelle et pendant ce temps, il a repris place derrière le bureau. Il a couru mais cela était inutile car il allait faire semblant que le coupable s’était volatilisé ! Et pourquoi a-t-il fait cet assassinat ? Parce que dans la salle d’astrophysique, il y a des documents top secret sur des expériences que Mr Loconte a fait avec sa fille. Ces expériences, Mr Loconte devait les montrer au président des Etats-Unis. Frédéric étant le concurrent de Mr Loconte qu’il a gagné, il a voulu se venger de cette défaite.

- Et comment expliquez-vous les deux balles ?

- En lui volant sa canne, j’ai remarquée qu’il y avait un trou au bout ? J’ai trouvée un bouton et en appuyant dessus, une balle est sortie de la canne.

Donc, les deux balles sont sorties de la canne de Frédéric. »

Et je donne la canne au procureur.

« En gros, Frédéric a disparu ! Il faut le rattraper, que tous les policiers se mettent à sa recherche ! Vite ! Vite !

- Cela ne sert à rien. Frédéric peut être n’importe où en ce moment ! Il peut être en Amérique, aussi bien qu’en Alaska ou encore en Chine ! Voici déjà 5 heures qu’il a disparu ! »

Chapitre X : Qu’est devenu Mr Larsan ?

« Oh la la, qu’il fait chaud ici, dit Frédéric. Excusez-moi, mais je suis où ?

- Vous êtes au Zimbabwe Mr, répondu un parfait inconnu. »

Et c’est ainsi que finit Mr Larsan, au ZIMBABWE !

Table

Chapitre I : Une enquête oubliée

Chapitre II : Une personne inattendue

Chapitre III : Découverte des lieux

Chapitre IV : Réapparition du meurtrier

Chapitre V : La capture du meurtrier

Chapitre VI : L’arrivée du procureur

Chapitre VII : Qui est le vrai coupable ?

Chapitre VIII : Début de l’audition

Chapitre IX : Le coupable est enfin démasqué

Chapitre X : Qu’est devenu Mr Larsan ?

"Meurtre à coup de batte" par Morgane LAURENT

Juste avant le concert des Jonas, Nick a été tué. Joe appela le détective Sherlock Holmes, qui lui résolut l'enquête.
Ceci dit, Miley la banquière, elle a bien soutenu Joe.
C'est une très bonne amie pour Joe maintenant.
 
Morgane est l'auteur attendue par tout le monde !
Elle aime beaucoup les animaux.
 
Il était 20h00 et moi Miley Cyrus je sortais de la banque. Je me rendais au concert des Jonas Brothers qui m'avaient donné une place V.I.P. Quand j'arrivai
près de la tour Eiffel il y avait une queue pas possible. Sur le coup j'avais eu peur de la faire. Mais quand j'étais allée me garer dans le parking,
j'avais vu qu'il y avait une queue pour les places V.I.P.
Je me sentais soulagée. Le concert devait commencer à 21h00 mais il était déjà 21h30.
Tout d'un coup Joe arriva sur scène et il dit :
 - "Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, veuillez nous excuser mais le concert est annulé car Nick
a été tué. Allez sans vous précipiter rejoindre les caisses pour vous faire rembourser."
Moi j'allais voir Joe pour lui parler :
"-Joe as-tu appelé la police et le détective Sherlock Holmes ? demandais-je.
-Oui, ils ne devraient plus tarder, répondit-il en pleurant.
-Veux-tu que je reste avec toi en attendant la police?, dis-je.
-Oui, je veux bien. Viens nous allons voir Kevin qui doit encore pleurer ! s'exclama-t-il.
-Oui, tu as raison,dis-je."
 
Dès que je vis Kevin, il n'eut plus de larmes. Je pensais que c'était pour ne pas pleurer devant moi.
 -"Tu sais Kevin tu peux pleurer devant moi, ça ne me gêne pas, dis-je.
-Non, ça va aller, merci,répondit Kevin."
J'avais trouvé sa réaction assez étrange mais si c'était son choix, je devais le respecter!
-"Bon je dois y aller, venez me voir à la maison si vous avez besoin de moi! dis-je.
-Merci, répondit Joe."
 
Le soir, quand je rentrai chez moi , le téléphone sonna:
C'était Kevin ...
 Une heure après la conversation que j'avais eue avec Kevin,on sonna à la porte. Je me demandais
qui ça pouvait bien être.J'ouvris la porte et je vis Sherlock Holmes.
 -"Bonjour madame,dit Holmes.
-Bonjour,répondis-je.
-Excusez-moi, est-ce-que je peux vous poser quelques questions?, demanda-t-il.
-Bien sûr, répondis-je.
-Madame, où étiez-vous ce soir à 20h00?, me demanda Holmes.
-J'étais à la banque,dis-je.
-Quelqu'un peut-il le prouver?, demanda Holmes.
-Oui,Joe ou Kevin, car ils avaient rendez-vous à 19h45,répondis-je.
-Joe, est-ce vrai?,demanda-t-il à Joe.
-Oui!,s'exclama Joe.
-Merci et encore désolé de vous avoir dérangés, s'excusa Holmes.
-Au revoir,dis-je."
 
Le soir à 23h00 j'allai me coucher. Le lendemain matin, Joe m'appela pour me dire que Holmes
n'avait toujours pas trouvé le coupable. Je lui demandai si Holmes avait trouvé des indices.
Il me répondit que Holmes avait trouvé des copeaux de bois dans les cheveux de Nick et une batte
de basseball à moitié brulée. Il me dit aussi que Holmes avait envoyé la batte de basseball
au laboratoire pour voir à qui appartenaient les empreintes de doigts retrouvés sur la batte.
Je lui dis de me rappeler dès qu'il aurait des nouvelles.
Il me dit d'accord. J'étais impatiente de savoir qui était le coupable pour qu'il aille en prison et vite.
Une heure plus tard le téléphone sonna. Je répondis :
 -"Allo,oui bonjour.
-Bonjour Miley, je sais qui est le coupable, c'est Kevin,répondit Joe.
-Comment est-ce possible?,demandais-je.
-Il a tué Nick tout ça parce qu'il était jaloux, car Nick était le chanteur tout le temps et Kevin lui ne jouait que de la guitare,dit-il.
-Merci de me l'avoir dit. Je suis désolé, dis-je.
-Ce n'est pas grave!, répondit-il.
-Je voulais aussi te dire que hier à la banque tu avais laissé ta carte bleue sur mon bureau,dis-je.
- Merci,je viendrai la reprendre demain!,s'exclama-t-il.
- Au revoir,dis-je."
 
LAURENT Morgane

"Le feu de la vengeance" par Naïm SHILI

Quand Bill et Tom veulent jouer les détectives pour découvrir la cause d’un incendie, ils ne se doutent pas que cet incendie va prendre une tournure beaucoup plus dramatique.
Auteur : Naïm Shili nait en 1997 à Versailles ; plein de talents, aimant lire des polars, il écrit sa première nouvelle avec les encouragements des critiques.
C’était vers 22 heures. Je venais chercher mon ami Tom qui travaille au Chicago News, même s’il préfère les énigmes et les meurtres, (il vient tout juste d’avoir son diplôme de criminologie). Alors que nous allions boire un coup, nous vîmes des camions de pompiers arriver au siège de la World Entreprise. Nous étions en train d’observer les pompiers monter tout en haut de la tour et ouvrir la fenêtre, puis pénétrer dans l’immeuble. Nous attendîmes plusieurs minutes avant de voir un pompier ressortir et crier « on a trouvé un cadavre ! ». Il fallut moins d’une minute avant que la police n'arrive. Soudain, j’entendis Tom me dire « Viens Bill, suis-moi ». Nous nous dirigeâmes vers l’entrée du gratte-ciel, et nous nous faufilâmes à l’intérieur. Pendant que nous montions jusqu’au dernier étage, je lui demandai :
« Tu es fou, qu’est-ce que tu veux faire ?
- Je veux en savoir plus, ne suis-je donc pas détective ?
- D’accord, mais moi je ne le suis pas.
- Si on te pose des questions, tu diras que tu es mon adjoint. En plus ça ne te plairait pas d’enquêter sur la cause de ce regrettable accident ? »
Tout de suite emballé, je le suivis pour découvrir la cause de ce « regrettable accident » qui allait prendre une tournure dramatique. Arrivé tout en haut de la tour, je remarquai que les pompiers étaient coincés dehors et essayaient de défoncer la porte à coups de hache car elle était verrouillée par un système de sécurité. Ils y arrivèrent quand nous arrivâmes à leur hauteur. En même temps que les pompiers, Tom et moi entrèrent dans ce qui restait du bureau du patron de la World Entreprise qui quant à lui n’était plus qu’un cadavre calciné. C’est alors qu’un homme moustachu à l’air sévère et au regard perçant, vêtu d’un trench, nous interpella :
« Qui êtes-vous et que faites vous ici ?
- Je suis l’inspecteur Lafilature et voici mon adjoint le commissaire Jaitrouvé, répondit Tom.
- Drôles de noms… Montrez-moi vos plaques et…
- Voici ma plaque, le coupa Tom en montrant rapidement une carte de métro, et si nous sommes ici c’est pour trouver la cause de l’accident, mon cher. A qui ai-je affaire ?
- Au détective Allentown. »
Une fois ces présentations terminées, Tom partit à la recherche d’indices.
Je le vis soudainement se pencher et demander :
« Est-ce qu’il fumait ?
- Oui, répondit une voix féminine, il fumait beaucoup.
- Qui êtes-vous Madame ?
- Je suis la secrétaire de Mr Kroc », répondit la nouvelle arrivante.
Celle-ci était élégante, avait de courts cheveux noirs avec de grands yeux tristes. Elle regardait autour d’elle d’un air ébahi.
« Et bien Madame, votre patron est mort, brûlé vif » reprit Tom, en désignant le brancard sur lequel partait le cadavre.
Je vis qu’elle retenait ses larmes avant d’éclater en sanglots. Alors que toutes les personnes dans la pièce allaient la réconforter, Tom, lui, était toujours penché par terre. Je le rejoignis.
« Que regardes-tu ainsi ?
- Je cherche ce qui aurait causé cet incendie. »
Pendant un moment je balayai le sol du regard pour savoir ce qui pouvait capter son attention.
« Et c’est en regardant un cendrier que tu sauras ce qui a déclenché cet incendie ?
- Peut-être », me répondit Tom.
C’est alors que vint le deuxième individu, l’air stressé, qui ne cessait de remettre ses lunettes en place. Une montre en or brillait à son poignet, témoignant d’un salaire non négligeable…
« Mais enfin, que s’est-il passé ici ?
- Et vous qui êtes vous ?
- Je suis Mr Wilson, le vice-président de la World Entreprise, dit-il d’un ton orgueilleux, j’était venu chercher un dossier que j’avais oublié.
- Et bien votre patron est mort dans l’incendie de son bureau. »
Mr Wilson en resta bouche bée.  On aurait cru qu’il s’était évanoui tout en restant debout.
« Dites-moi, demanda Tom en se tournant vers la secrétaire, Mr Kroc avait-il l’habitude de s’enfermer dans son bureau ?
- Non, il laissait toujours sa porte ouverte.
- Y a-t-il un moyen spécifique d’ouvrir et de fermer cette porte.
- Oui, seul un pass permet d’ouvrir et de fermer cette porte.
- Qui possède ce pass ?
- Moi, Mr Wilson et Mr Kroc. »
Il y eut un blanc dans la salle. Le détective Allentown, Tom et moi partagions sûrement la même idée mais aucun de nous ne voulait l’avouer.
« Euh Mr Allentown, le labo nous informe qu’on a retrouvé des traces d’éther sur la cigarette dont nous pensions qu’elle était la source de l’incendie. »
Ce que nous pensions se confirmait : nous avions affaire à un meurtre.
« Mme la secrétaire, quel est votre nom s’il vous plait ?
- Melle Stoner, répondit-elle.
- Très bien, Melle Stoner, Mr Wilson, j’ai quelques questions à vous poser. J’aimerais savoir si le pass que vous possédez peut ouvrir la porte de l’intérieur demanda le détective.
- Oui il le peut, lui répondit Mr Wilson.
- Donc j’en conclue qu’à moins que Mr Kroc ait voulu se suicider, ce qui m’étonnerait étant donnée la fortune colossale qu’il possédait, l’un de vous deux lui a volé son pass. Melle Stoner, j’aimerais faire un tour à votre domicile, vous m’accompagnez ?
- D’accord. »
Nous arrivâmes chez Melle Stoner. Pendant que les policiers et moi-même complimentions la décoration intérieure de la maison, Tom fouillait de fond en comble le domicile de la secrétaire. Une fois son inspection finie, mon ami interrogea la suspecte :
« Mademoiselle, que faisiez-vous ce soir à l’heure du crime ?
- Je regardais un reportage sur la faim dans le monde sur NBC répondit-elle.
- Merci. Je crois que nous pouvons aller voir chez Mr Wilson maintenant. »
Au domicile du président adjoint, ce fut le même scénario.
 « Mr Wilson, que faisiez-vous aux alentours de 22h ce soir ? demanda Tom.
- Je regardais un match de football.
- Très bien, merci. »
Nous retournâmes au siège de la World Entreprise, toujours accompagnés de Melle Stoner et de Mr Wilson et je demandais à Tom :
« Cette inspection t’as donné une idée de l’identité du coupable ?
- J’ai bien ma petite idée mais il reste encore un point à éclaircir. »
Le détective Allentown vint alors nous voir :
« Là je sèche, je n’ai aucune idée du coupable.
- Et si on regardait sur la pointeuse pour savoir qui a quitté en dernier le siège ? , proposa Tom.
- C’est justement ce que j’allais proposer », répondit Mr Allentown.
Nous nous rendîmes à la pointeuse. Quand elle afficha le nom de la dernière personne ayant quitté le siège, Tom lut le résultat silencieusement avant de demander :
« Melle Stoner à quelle heure êtes-vous sortie ?
- Vers 19h.
- Et vous Mr Wilson ?
- Dans les environs de 20heures.
- VOUS MENTEZ !! Il y a écrit que vous avez quitté le travail à 22h03, peu avant la mort de Mr Kroc. Je vais dons vous demandez de me suivre dans son bureau ».
 
Pendant que nous montions les escaliers menant au bureau du PDG de World Entreprise, les deux suspects, la police et Mr Allentown derrière nous, je me demandais ce que mon ami pouvait bien encore nous dire, alors que nous connaissions déjà le nom du coupable.
« Si je vous ait demandé de venir ici c’est pour vous révéler la véritable identité de l’assassin de Mr Kroc,  annonça Tom.
- Mais enfin ! Nous le connaissons déjà ! C’est Mr Wilson qui est sorti en dernier de l’immeuble ! 
- SILENCE ! Écoutez-moi ; nous aurions pu croire à un accident mais cet incendie a été provoqué volontairement. Evidement quand son bureau a pris feu, la victime a certainement voulu s’enfuir, mais elle n’avait pas son pass, sûrement volé par l’assassin pour l’empêcher de se sauver. Son second réflexe a sans doute été de vouloir téléphoner pour appeler quelqu’un à l’aide, mais l’un des deux suspects, l’assassin donc, prévenant son geste l’a sûrement dérobé également. Donc pour le moment, rien ne nous indique qui est le coupable, jusqu’à ce qu’on apprenne que Monsieur le vice président a quitté le siège de la World Entreprise le dernier. Sauf que le coupable a oublié quelque chose de primordial : il faut être idiot pour laisser un indice aussi évident que l’heure de son départ. C’EST VOUS Melle Stoner qui avez voulu faire accuser Mr Wilson en indiquant qu’il était revenu de 21h30 à 22h03 alors qu’aucun meurtrier censé ne ferait ça !
- Vous n’avez aucune preuve ! s’écria l’accusée.
- En effet. Vous nous avez raconté que vous regardiez un documentaire sur la faim dans le monde sur NBC, répondit mon ami.
- Exactement !
- Vous pouvez alors nous confirmer qu’entre 21h50 et 21h55, il y a eu une coupure d’électricité dans votre quartier, qui a donc interrompu le  documentaire ? poursuivit-il.
- Oui ! J’étais chez moi et j’ai même allumé des bougies pour y voir plus clair !
- Vraiment ? Cela semble assez étrange. Voyez-vous Mademoiselle, il n’y a eu aucune coupure de courant dans votre quartier durant la soirée.
- Co…comment ?
- Eh oui ! Et comme seconde preuve de votre culpabilité, j’ai ceci ! »
Tom brandit un sac plastique dans lequel se trouvait un téléphone portable.
« J’ai trouvé ce téléphone en fouillant chez vous. Je le croyais être le vôtre, mais j’ai remarqué qu’il contenait un message que vous aviez envoyé, annonça-t-il. Comment expliquez-vous la présence du téléphone portable de votre patron à votre domicile ? »
La secrétaire resta muette, les yeux rivés au sol, les poings serrés.
« Simplement parce que vous le lui avez volé ! Pour qu’il ne puisse appeler personne au secours ! Vous l’avez tué en mettant un peu d’éther dans son cendrier, un produit extrêmement inflammable. Je l’ai compris quand j’ai retrouvé chez vous la présence d’un mouchoir imbibé de ce produit dans une de vos poubelles.
Au contact de la cigarette incandescente, le cendrier s’est vivement enflammé, ce qui a provoqué l’incendie. Quelles sont les raisons de votre acte ? Je l’ignore. Mais vous allez nous le dire.
- Oui… C’est moi qui ait tué ce monstre. Et si j’ai fait ça, c’est parce qu’il a poussé mon père au suicide ! Mon père était un employé exemplaire de Mr Kroc dans le passé. Mais du jour au lendemain, il l’a licencié sans raison ! Mon père, si attaché à son travail, ne put le supporter longtemps. Un moi après, il mit fin à ses jours en se pendant dans le garage.  
 
10 ans plus tôt
 « Papa ! Je suis rentrée ! Je suis allée faire des courses et je t’ai acheté un gâteau au citron comme tu les adores pour ton anniversaire !
- …
- Papa ? Papa ?! Où es-tu ? »
N’entendant pas de réponse, je devinai qu’il était sûrement dans le garage. Il y réparait inlassablement une vieille voiture depuis qu’il avait été viré. Je n’aurais jamais pu imaginer ce qui m’attendait.
 « - Papa ? Tu es dans le garage ? »
J’ouvris la porte.
« - Papa…PAPA !!! »
 Je le retrouvais mort. Pendu. J’éclatai en sanglots.
« La seule raison qui m’a poussée à venir travailler à la World Entreprise était la vengeance de mon père ».
 
Naïm Shili