Les pensées du Minotaure
Par dilzia le 24 janvier 2014, 21:55 - Dilzia - Lien permanent
" Depuis mon existence je vis ma vie enfermé dans cet endroit vide et solitaire.
Je ne rappelle point ce qui est arrivé et non plus mes origines.
Parfois je me pose des questions incessantes que surmontent mes capacités de réponses. Et là je m'arrête, avant que cette torture s'empare de tout mon être.
Le temps pour moi c'est que le jour et la nuit. L'un plus beau que l'autre par sa clarté et l'autre plus effrayant et mystérieux par son obscurité.
Dans mon petit monde je suis le seul habitent et la solitude devient de plus en plus familière, ce qui me permet de ne pas souffrir ou plutôt mourir de chagrin.
Depuis plusieurs tentatives pour trouver la sortie, à travers la lumière du soleil je découvre une terrasse ou j'observe le vaste horizon: le bleu du ciel et de la mer, les montagnes et le rayon du soleil. Enfin,une infinité d'indices naturels qui appartiennent à mon monde et qui prouvent la réalité en face de moi.
Toutes les années un cadeau tombe du ciel: quatorze êtres humains pénètrent dans ma maison. J'écoute leurs voix et leurs pas, puis je vais joyeusement à leurs rencontre. Quand je m'approche d'eux ils ont peur et ils se mettent à crier très fort, ce que je ne comprends pas pourquoi en faire. De leurs bouche j'entends le mot " monstre" et de leurs visages apeurés je lis leurs souffrance. Avant que je me précipite vers eux, je les vois tomber un à un en face de moi. Morts, mes mains sont entourés de leurs sang et leurs corps, très exquis à mon appétit, se transforment en mangeoires.
L'un d'entre eux, avant de mourir m'a dit que un jour mon rédempteur viendrait pour me tuer.
Depuis ce jour là je l'attends jour et nuit. Et je me questionne s'il me ressemble, moitié homme moitié taure ou à un humain.
De la mort je n'ai pas peur et l'attente devient éternelle."
Par Dilzia
Je ne rappelle point ce qui est arrivé et non plus mes origines.
Parfois je me pose des questions incessantes que surmontent mes capacités de réponses. Et là je m'arrête, avant que cette torture s'empare de tout mon être.
Le temps pour moi c'est que le jour et la nuit. L'un plus beau que l'autre par sa clarté et l'autre plus effrayant et mystérieux par son obscurité.
Dans mon petit monde je suis le seul habitent et la solitude devient de plus en plus familière, ce qui me permet de ne pas souffrir ou plutôt mourir de chagrin.
Depuis plusieurs tentatives pour trouver la sortie, à travers la lumière du soleil je découvre une terrasse ou j'observe le vaste horizon: le bleu du ciel et de la mer, les montagnes et le rayon du soleil. Enfin,une infinité d'indices naturels qui appartiennent à mon monde et qui prouvent la réalité en face de moi.
Toutes les années un cadeau tombe du ciel: quatorze êtres humains pénètrent dans ma maison. J'écoute leurs voix et leurs pas, puis je vais joyeusement à leurs rencontre. Quand je m'approche d'eux ils ont peur et ils se mettent à crier très fort, ce que je ne comprends pas pourquoi en faire. De leurs bouche j'entends le mot " monstre" et de leurs visages apeurés je lis leurs souffrance. Avant que je me précipite vers eux, je les vois tomber un à un en face de moi. Morts, mes mains sont entourés de leurs sang et leurs corps, très exquis à mon appétit, se transforment en mangeoires.
L'un d'entre eux, avant de mourir m'a dit que un jour mon rédempteur viendrait pour me tuer.
Depuis ce jour là je l'attends jour et nuit. Et je me questionne s'il me ressemble, moitié homme moitié taure ou à un humain.
De la mort je n'ai pas peur et l'attente devient éternelle."
Par Dilzia