Blog de Français de la seconde 3

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Ecriture d'invention: un étrange portrait

SUJET : Un jeune peintre sans argent est sur le point d'être expulsé de son logement qui lui sert d'atelier. Dans un bric-à-brac du marché, il tombe en arrêt devant un tableau représentant un por­trait. Il l'achète pour quelques sous, l'emporte chez lui, le nettoie puis va se coucher. Il n'arrive pas à s'endormir et soudain, un étrange phénomène se produit. J'avais acheté ce tableau pour quelques sous.

       Je marchai jusqu'à chez moi en prenant le chemin habituel. Le tableau sous le bras, j'entrai dans mon atelier. Profondément las, je le posai. J'allai chercher un chiffon pour nettoyer cette délicieuse œuvre avant d'aller me coucher.

      Ce tableau était ancien. Il représentait une femme d'une beauté resplendissante, entièrement nue. Sa chevelure rousse d'un rouge vif et sauvage était longue et lisse. Ses cheveux étaient assez longs pour recouvrir ses seins. Le tableau s'achevait à sa taille mais il laissait entrevoir son adorable nombril. Elle possédait une peau laiteuse, d'un blanc pâle, de même à (que) celle d'une poupée de porcelaine. Ses cheveux relevés en arrière laissaient admirer la beauté de son visage. Son regard était magnétique, il attirait précipitamment (mal dit) les yeux de l'observateur. Jamais je n'avais vu de tels yeux. Ils étaient d'un bleu turquoise profond, comme si le plus réputé des bijoutiers y eût incrusté ses plus belles pierres précieuses. Ses cils étaient longs et courbés de façon magistrale (impropre). Ses sourcils étaient presque inexistants, ce qui accentuait son regard intense. Ses yeux brillaient tellement que l'on aurait dit qu'ils étaient vraies. Ce tableau avait une note qui se trouvait encerclée par une tige de rose aux piquants menaçants. Je réussis à lire péniblement ces quelques mots, qui étaient écrit en latin : «  A toi mon amoureux, sache que l'amour que j'éprouve pour toi brule toujours en moi. »

     Après avoir dépoussiéré cette trouvaille, je la déposai sur mon chevalet pour la mettre en valeur. Mon atelier était quelque peu encombré, des tableaux entassés jonchaient sur (construction) le sol. Ma palette contenait encore de la peinture semi-séchée ainsi que mes pinceaux sales, mais le tableau, lui, resplendissait parmi tout ce désordre.

     Il était temps pour moi de dormir. J'éteignis ma bougie qui était devenu depuis longtemps mon unique lumière. Je me blottissais (passé simple) ensuite dans mon amas de coussins qui me servait de lit. Impossible de fermer l'œil, je sentais une personne qui m'observait. Une personne de plus dans la pièce. Quand soudain (phrase incorrecte), j'aperçus des flammes d'une grandeur époustouflante qui ondulaient non loin de moi, juste au dessus de mon chevalet. Qu'était ce donc ? On aurait dit que les cheveux de la femme du tableau venaient de prendre feu. J'étais accablé de fatigue et je commençai à trembler, à avoir des frissons de fièvre. Je décidai alors de me calmer. C'est alors que j'aperçus de nouveau ces flammes si envoutantes. J'étais rempli d'une ivresse indescriptible mais je sentais aussi mon cœur battre à tout rompre, je ne savais que faire, que croire. Quand (phrase incorrecte) précipitamment je fus plongé dans un sommeil profond.

     Le matin je me réveillai, inquiet des derniers événements de la nuit passée. C'est alors qu'une fois sur pieds je cherchai la merveille que j'avais achetée hier (indicateur de temps inadapté). Mais le tableau avait disparu ! Cependant, au sol, je trouvai un petit tas de poussière, au pied de mon chevalet.