Le film Requiem For A Dream a été réalisé par Darren Aronofsky en 2000.
Dans cette scène, nous pouvons assister à la fin tragique de tous les personnages. Harry Goldfarb se fait emputer le bras à cause de la gangraine à force de se piquer. Ce personnage souvent en manque de drogues dans le film subit une violence physique et psychologique suite à sa dépendance. Emprissoné, il fera une infection et sera emputer. Un plan montrera l'emputation alors qu'il était à peine endormi.
Sa mère, Sara Goldfarb, après avoir été dépendante aux pillules pour maigraire et suite à une folie (hallucination) où elle s'imaginait participer à un jeux télévisé, finit par être internée et meurt.
Marion, la petite amie de Harry, pour se payer sa drague, se prostitue et nous pouvons imaginer qu'elle continura pour pouvoir se payer sa drogue.
Et pour finir, Tyron C. Love, le meilleur ami de Harry, reste en prisson et subit des violences physiques.
Dans ce film, les violences sont surtout psychologique mais des violences physiques sont aussi présente avec la sensation de manque des personnages. Chaque personnage a sa propres dépendance.
Lorianne
Une des scènes qui m'est apparue assez violente et troublante est
celle où Sara Goldfarb, assise dans son fauteuil du salon connaît une
vision troublante qui est liée à l'abondance de drogues consommée. Son
régrigérateur se met à bouger, les couleurs de sa cuisine sont telles
dans un film de science-fiction. Son frigo se met à la culpabiliser, à
la gronder, tout en lui donnant envie de manger. C'est alors une
sensation d'enfermement, de long et profond tunnel noir dans lequel on
s'est aventuré. Il y a une atmosphère si lointaine, si inhabituelle par
rapport à mon quotidien et surtout, si inquiétante même si on peut
trouver quelques points communs avec notre vie personnelle. Mais pas
dans le sens où je prends de la drogue et pas dans une situation si
alarmante mais dans le sens où parfois on a l'impression que tout
s'écroule.
Cette violence, ce trouble est accentué par la rapidité des
plans de caméra, des effets spéciaux, des couleurs, des flashes qui
virent au rouge, au vert si je me souviens bien.
Que ce soit le jeune couple et la dame âgée, tous les trois se
droguent pour échapper à leur quotidien qu'ils n'apprécient pas. Pour
ne plus ressentir leurs souffrances, physiques ou morales.
Les scènes qui me semblent les plus violentes sont les suivantes:
- Quand Marion fait l'amour avec un individu pour de l'argent en
échange. Quand elle n'appartient plus à son corps, quand son corps ne
l'appartient plus. Elle se prostitue mais le fait de la voir augmente mon trouble vis-à-vis du fait (
sens ?). C'est un moment, une situation que personne ne voudrait vivre et qui stresse.
- la charge électrique sur Harry Goldfarb dans l'hôpital. C'est une scène où plusieurs images se succèdent de plus en plus vite, alternant entre le visage de Harry se faisant électrocuter et Marion avec une autre fille, faisant l'amour devant une horde de personnes excitées et droguées. Encore une fois, la musique "Lux" de Clint Mansell accentue la compréhension du passage.
- quand les personnages deviennent dépendants, atmosphère inquiétante, inhabituelle, comme dans un trou.
Face à ces scènes, je ressentais une sensation désagréable, de l'inquiétude et de la peur. Ce sont des situations que j'ai du mal à imaginer et à accepter peut-être, qui touchent au moral.
J'étais peut-être un peu jeune quand je l'ai vu. J'ai vu ce film à quinze ans et demi et je l'ai trouvé très dur. C'est un film qui m'a beaucoup marquée. Mais je ne regrette pas car en plus je l'ai aimé. Le fait de l'avoir vu me donne une certaine préparation face aux choses de la vie.
Christine