Monstres en folie
Par Mme Vadelorge le 02 juin 2009, 10:39 - Lycéens au cinéma - Lien permanent
Sur une idée de Mme Fromont, et après avoir vu le film The Host, les élèves de 2nde 10 se sont inspirés de désastres réels ou imaginaires pour rédiger des descriptions de monstres issus de ces désastres. Voici quelques morceaux choisis des monstres créés par les élèves.
The Jonestown Massacre.
Elle était là, ce 18 novembre 1978, au beau milieu de ce que l'on appela "Jonestown" en Guyane. Elle était là, statique, dans un étrange état d'attente... Pour beaucoup son épiderme était lisse, parfaitement lisse et d'un blanc lumineux. Pour d'autres, elle était pourvue d'ailes immenses qui évoquaient un je-ne-sais-quoi céleste. Mais en somme, elle n'était qu'une fade représentation de la mort et du paradis, à ceci près qu'une incroyable énergie, primitive et phénoménale, semblait régner en elle. Et c'est certainement pour cette raison qu'elle était si captivante, si terriblement captivante... Si magnétique. D'une manière tout à fait incroyable, pour chaque personne, chaque être humain présent à ce moment, "l'effleurer" allait signifier "mourir".
Et c'est ainsi qu'allait surgir ces explosions, dans un peu moins d'un millier de boîtes crâniennes, provoquant un furtif et funeste feu d'artifice, fait de détonations et de bouts de cervelles.
Mathieu.
Le monstre Katrina
Partie en voyage en 2005 destination les Etats Unis, elle était belle, grande, avec un caractère bien tremp et des sautes d'humeur, elle aimait voyager et passait par où elle en avait envie. Mangeuse d'hommes, elle les faisait décoller, elle les faisait tournoyer, elle leur faisait perdre la tête ; elle est aujourd'hui connue dans le monde entier.
Il faut dire que lors de son séjour en Floride, en Louisiane puis à la Nouvelle Orléans, ses débordements furent inoubliables. Son parfum indéfinissable et sa respiration lourde étaient angoissante. Après qu'elle soit partie, personne ne voulait qu'elle revienne, mais tout le monde avait son nom sur les lèvres : KATRINA, le cyclone dévastateur.
Maeva.
Sans titre
C'était une femme. C'était un organe. Celui d'aimer. C'était une femme, au coeur brisé. Enfermée jour et nuit dans son petit appartement d'une grande ville, entourée de vieux ouvrages théoriques de sorcellerie, elle essayait de concocter une potion pouvant effacer l'amour qu'elle éprouvait à l'égard d'un être, un être qu'elle ne retrouverait jamais, afin de l'effacer de sa mémoire et de son coeur, pour l'oublier à jamais. Six mois après le premier essai, la énième fois prit le chemin du désastre. Un bruit vif, lourd et fort éclata. Les fenêtres se brisèrent, l'étage de l'immeuble s'effondra, emportant la dame ainsi qu'une dizaine d'innocents dans l'au-delà. Ce qu'ignoraient les témoins, c'est que le mélange des instruments de la verrerie, les ingrédients et tous les objets personnels de la femme s'incorporèrent avec la fumée causée par la chute du bâtiment, pour donner naissance à un monstre. Minuscule, mais avec une vitesse de croissance considérable. C'était il y a fort longtemps. C'était au XXe siècle. Cette femme était décédée. Mais son monstre, lui, subsistait.
Il attrapait ses victimes par leur coeur. Ce dernier, il l'incisait, l'ouvrait. De ses mains, palpait l'organe encore chaud et de la fente qui lui servait de gueule, aspirait. Toute existence d'amour et de passion disparaissaient de ce coeur. Le monstre se sentit subitement plus puissant. Tout était petit, court et mince chez cette créature. Tout sauf ses mains. De larges paumes moites et de longs doigts visqueux. Son dos rond n'épargnait pas son allure petite. Un filet de sang dégageait du côté gauche de sa poitrine. Ce sang coulait constamment. Il avait peut-être une apparence humaine mais ce n'était pas un humain. Sa peau était couleur indigo foncé, presque noire, et surtout, dure et piquante. Ses ongles étaient longs. Il avait peut-être plusieurs siècles. Ses cheveux de même. Il était tout nu.
L'intention de cette femme n'était pas de nuire à autrui. Ce qu'elle désirait, c'était une potion capable d'effacer son amour pour un homme de son coeur. Mais une catastrophe de sa dernière expérience, le monstre, ce monstre, volait le coeur d'âmes innocentes et les violaient.
Christine.
L’imanust des mers
Nous sommes en 2050, l’Imanust des mers fait son apparition dans les mers et océans internationaux. On apprend à travers les médias que certaines variétés de poissons ont déjà disparus des eaux douces et des eaux de mers.
On dit aussi que c’est ce monstre qui serait à l’origine de ces disparitions. L’imanust des mers est assimilé au monstre du Lockness pour son invisibilité, ses pouvoirs surnaturels.
Par ailleurs, ce monstre engendre des conséquences. En effet, l’ensemble des biologistes confirment que si l’Imanust continue à dévaster les milieux aquatiques, il n’y aura plus de chaîne alimentaire, de reproduction et donc beaucoup d’êtres humains seront à leurs tours menacés dans leur existence voire leur survie.
Néanmoins, ce monstre lance un SOS des mers « Si vous me sauvez, c’est sauver la planète » dans le but de nous alerter sur le réchauffement climatique, l’environnement, la préservation des espèces animales et humaines.
Finalement, ce monstre avait déjà sévit en 2003 sous l’anagramme du tsunami et qui avait entraîné des ravages forestiers, humains …
Anelle.