Le Colonel Chabert est un roman réaliste du 19eme siècle. Il raconte l'histoire d'un homme qui a été tenu pour mort lors de sa bataille contre les russes et qui, par la suite, n'a cessé de croire en la justice pour récupérer ses dus.
J'ai beaucoup aimé ce livre car j'ai été complètement absorbée par son histoire. Le livre a fait naître en moi une immense compassion pour le personnage principal, notamment durant le passage de son entrevue avec Derville de le page 63 ligne 13 à la page 77 ligne 19. " "Monsieur, dit le défunt, peut-être savez vous que [...] Par moments je ne sais plus que devenir! " "
Lorsque le colonel a raconté son histoire à Derville, je ne voulais plus sortir du livre. Il raconte à celui-ci son incroyable épopée en lui parlant tout d'abord de la bataille contre les russes, puis de ses compagnons qui le croyait mort, de la souffrance qui l'a occupé pendant plusieurs heures avant qu'il n'arrive à sortir de la fosse aux corps. Il lui décrit également sa vie après sa soi-disant mort, comment on l'a gueri, comment on l'a pris pour un fou quand il disait s'appeler Chabert.
Ce passage nous apprend toutes les souffrances physiques qu'il a enduré mais aussi les blessures morales: apprendre que tout ce que vous avez connu a disparu, que tous le monde vous prend pour un fou, notamment sa femme qui s'est remariée et qui n'a dénié le secourir (syntaxe).
J'ai également choisi ce passage car je trouve que c'est l'un des plus détaillés du livre. Par exemple, dans la phrase : " Mais il eu quelque chose de plus horrible que les cris, un silence que je n'ai jamais retrouvé nulle part, le vrai silence du tombeau (1 faute) " l.22 à 24 p66. A la place de cette phrase, Balzac aurait très bien pu dire " il y avait un silence pesant " ou " il n'y avait aucun bruit" . Mais il a préféré le détailler au maximum pour que le lecteur reste plongé dans l'histoire.
Ce livre nous apprend que faire confiance a quelqu'un d'autre que soi peut s'avérer une grave erreur (1faute). Prenez le passage où la Comtesse fait la faute de parler de son plan contre Chabert alors que celui-ci, qui se trouve non loin de là, a entendu toute la conversation entre son ancienne femme et Delbecq, lignes 5 à 24 page 119.
J'aime bien ce passage car c'est à ce moment que Chabert se rend compte de la cruauté de la comtesse, ce qui lui donne l'élan de riposter et de partir.
Durant ma lecture, deux phrases m'ont marquée et m'ont amenée à une réflexion. J'aimerais les partager avec vous :
"Le colonel pleura. La reconnaissance étouffa sa voix" . Cette citation m'a touchée car elle nous fait comprendre que malgré les innombrables tortures qu'à enduré Chabert (1 fautes), celui-ci reste un homme, certes marqué par le chagrin et la douleur, mais un homme digne de reconnaissance.
" - J'irai, s'écrit il, au pied de la colonne de la place Vendôme, je crierai là: "je suis le colonel Chabert qui a enfoncé le grand carré des Russes à Eylau! " ligne 11 à 14 page 90.
Cette citation m'a touchée car elle nous fait comprendre que Chabert veut récupérer son nom, sa fortune, le respect et non être traité comme un bout de chiffon sale et répugnant (expression maladroite).
En criant cette phrase, le colonel nous montre bien qu'il est désespéré. Il est tellement à bout de ressources pour récupérer ce qui lui est dû qu'il se met a émettre l'idée d'aller le crier dans la rue. Chose qui aurait été extrêmement inconsciente comme dans la réplique suivante de Derville (construction de la phrase).
Conclusion ?
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Le Colonel Chabert est un roman réaliste du 19eme siècle.
Il raconte l'histoire d'un homme qui a été tenu pour mort lors de sa
bataille contre les russes et qui, par la suite, n'a cessé de croire en
la justice pour récupérer ses dus.
J'ai beaucoup aimé ce livre car j'ai été complètement absorbée
par son histoire. Le livre a fait naître en moi une immense compassion
pour le personnage principal, notamment durant le passage de son
entrevue avec Derville de le page 63 ligne 13 à la page 77 ligne 19. "
"Monsieur, dit le défunt, peut-être savez vous que [...] Par moments
je ne sais plus que devenir! " "
Lorsque le colonel a raconté son histoire à Derville, je ne
voulais plus sortir du livre. Il raconte à celui-ci son incroyable
épopée en lui parlant tout d'abord de la bataille contre les russes,
puis de ses compagnons qui le croyait mort (1 faute), de la souffrance qui l'a
occupé pendant plusieurs heures avant qu'il n'arrive à sortir de la
fosse aux corps. Il lui décrit également sa vie après sa
soi-disant mort, comment on l'a gueri, comment on l'a pris pour un fou
quand il disait s'appeler Chabert.
Ce passage nous apprend toutes les souffrances physiques qu'il a
enduré mais aussi les blessures morales: apprendre que tout ce que vous
avez connu a disparu, que tout le monde vous prend pour un fou,
notamment sa femme qui s'est remariée et qui n'a dénié le secourir (syntaxe).
J'ai
également choisi ce passage car je trouve que c'est l'un des plus
détaillés du livre. Par exemple, dans la phrase : " Mais il eu quelque
chose de plus horrible que les cris, un silence que je n'ai jamais
retrouvé nulle part, le vrai silence du tombeau (1 faute) "
l.22 à 24 p66. A la place de cette phrase, Balzac aurait très bien pu
dire " il y avait un silence pesant " ou " il n'y avait aucun bruit" .
Mais il a préféré le détailler au maximum pour que le lecteur reste
plongé dans l'histoire.
Ce livre nous apprend que faire confiance a quelqu'un d'autre que soi peut s'avérer être une grave erreur.
Prenez le passage où la Comtesse fait la faute de parler de son plan
contre Chabert alors que celui-ci, qui se trouve non loin de là, a
entendu toute la conversation entre son ancienne femme et Delbecq,
lignes 5 à 24 page 119.
J'aime bien ce passage car c'est à ce moment que Chabert se
rend compte de la cruauté de la comtesse, ce qui lui donne l'élan de
riposter et de partir. Il a fait confiance à son ancienne épouse et le regrette amèrement car celle-ci l'a trahi en voulant le livrer. Il part donc, seul, livré a lui même avec comme seul moyen de survie, le souvenir de ses gloires passées (verbe ?).
Durant ma lecture, deux phrases m'ont marquée et m'ont amenée à une réflexion. J'aimerais les partager avec vous :
"Le colonel pleura. La reconnaissance étouffa sa voix" . Cette
citation m'a touchée car elle nous fait comprendre que malgré les
innombrables tortures qu'à enduré Chabert (1 fautes), celui-ci reste un homme, certes marqué par le chagrin et la douleur, mais un homme digne de reconnaissance.
" - J'irai, s'écrit il, au pied de la colonne de la place
Vendôme, je crierai là: "je suis le colonel Chabert qui a enfoncé le
grand carré des Russes à Eylau! " ligne 11 à 14 page 90.
Cette citation m'a touchée car elle nous fait comprendre que
Chabert veut récupérer son nom, sa fortune, le respect et non être
traité comme un bout de chiffon sale et répugnant (expression maladroite).
En
criant cette phrase, le colonel nous montre bien qu'il est désespéré.
Il est tellement à bout de ressources pour récupérer ce qui lui est dû
qu'il se met a émettre l'idée d'aller le crier dans la rue. Chose qui
aurait été extrêmement inconsciente comme dans la réplique suivante de
Derville (construction de la phrase).
En conclusion, je dirai que ce livre est très prenant dans le sens où il est difficile de sortir de l'histoire à certains moments. Habituellement, dans une librairie, je ne serait pas disons attirée vers ce genre de livre mais celui la est passionnant et très énigmatique. Je ne regrette pas de l'avoir lu.
Anaïs Lafon