Le Colonel Chabert, Balzac, par Sabo Samuel
Par Sabo Samuel le 02 octobre 2014, 14:24 - Le Colonel Chabert, Balzac - Lien permanent
Mon impression vis-à-vis du livre Le colonel Chabert, de Balzac, est assez mitigée, en effet, d'un point de vue global, ce livre m'a laissé plutôt indifférent (ponctuation).
En effet j'ai trouvé ce livre assez pathétique et niais, ainsi, selon
moi, le colonel a un air très pathétique. Par exemple, il s'émerveille pour deux pièces d'or, ainsi, quand Derville donne deux pièces au Colonel, intervient une citation qui me plaît beaucoup:
" Le colonel ressemblait à cette dame qui, ayant eu la fièvre durant
quinze ans, crut avoir changé de maladie le jour où elle fut guérie ".
J'ai trouvé cet extrait plutôt drôle, à défaut de m'avoir fait rire aux
éclats, elle m'a fait largement sourire. Mais aussi, je l'ai trouvée
plutôt pathétique, en effet cette citation relate une situation assez
ridicule et bête, du fait que l'auteur compare le Colonel Chabert à une vieille dame.
D'un point de vue plus précis, certains passages m'ont beaucoup plus, surtout celui-ci (se trouvant pendant que le Colonel et la Comtesse sont à Groslay) : "L'aire de vérité qu'elle sût mettre dans cette réponse dissipa les légers soupçons que le colonel eut honte d'avoir conçus [...] Ma situation est intolérable " (mode ; 3 fautes ; ponctuation). Ce qui m'a le plus frappé est le fait que bien que le vice de la comtesse aille très loin, que sa cruauté soit très poussée ; qu'en tant que lecteur, je m'interrogeais sur la possibilité que la comtesse puisse éprouver de la pitié (modes ; ponctuation ; construction de la phrase). Cette pitié est, selon moi quasi inexistante, en effet, la seule forme de pitié qu'elle ait pu exprimer est exprimé sous forme de remords (oubli d'un terme ; répétitions, 1 faute) : " je voudrais être morte ! Ma situation est intolérable ! ", ainsi elle a pitié du colonel (ponctuation), on peut aussi noter que la comtesse a honte de ce plan machiavélique, de ces petites attentions mesquines (répétition) - comme nous le montre la citation ci-dessus - malgré tout, cette honte n'a pas provoqué la fin de ce mensonge. Mais avant même d'avoir honte, la comtesse exprime de l'inquiétude, comme nous le montre la citation qui suit (terme incorrect) : "elle ne pouvait cacher les inquiétudes que lui causaient ses manœuvres ", ainsi sa détermination qui semblait sans failles quelques lignes plus tôt : "Décidée à tout pour arriver à ses fins, elle ne savait pas encore ce qu'elle devait faire à cet homme, mais certes elle voulait l'anéantir socialement". (syntaxe ; répétition). Ce passage m'a beaucoup marqué car il m'a fait penser à beaucoup de situations dans le monde du cinéma, de la télévision ou de la bible (présentation des titres). Premièrement, la comtesse Ferraud m'a fait pensé à Kara, la petite-amie du protagoniste du film God's not Dead, produit par Harold Gronk (2 fautes ; répétition). En effet, celle-ci sait comment parler à son petit-ami afin que celui-ci ne suive pas ses convictions (ponctuation ; 2 fautes). Secondement, dans le milieu de la télévision, la scène m'a fait penser à une situation similaire dans la série télévisée Gosssip Girl (titre, répétition, ponctuation), en effet, un personnage censé être mort, ne l'est pas. or la veuve de celui-ci s'est remarié et est donc obligée d'annuler un de ces deux mariages : elle doit choisir entre l'homme qui lui a donné sa fortune et qui l'a élevé dans l'échelle sociale et l'homme à qui elle donné son amour et qui a su lui rendre (3 fautes). On peut aussi comparer cette situation à l'histoire de Samson et Dalila. En effet, comme la comtesse Ferraud, Dalila a su jouer de son charme pour obtenir de Samson ce qu'elle voulait.
Le deuxième passage qui m'a plu se trouve pendant que le Colonel raconte son témoignage : "Ma mort fut annoncé à l'empereur, qui, par prudence ( il m'aimait un peu, le patron), voulut savoir s'il n'y aurait pas quelque chose à sauver de l'homme duquel il était redevable de cette vigoureuse attaque (2 fautes). [...] L'acte de mon décès fut donc probablement dressé d'après les règles établies par la jurisprudence militaire (2 fautes)." Ce passage m'a frappé du fait qu'il est l'origine de toute l'histoire, en effet, si ces deux chirurgiens avaient tâté le pouls du colonel,alors peut-être qu'il n'y aurait pas eu tous les problèmes qui ont suivi cet épisode (2 fautes). Cette scène m'a aussi montré à quel point un Homme peut prendre des décisions hâtives (1 faute): "Ces sacrés carabins, ..., se dispensèrent sans doute de tâter mon pouls et dirent que je suis mort". Et, bien plus que le fait de prendre des décisions hâtives et impulsives, l'Homme ne dépasse souvent pas le cadre de l'image, de l'apparence, en effet, les chirurgiens établissent un pronostic sans même tâter le pouls du Colonel, alors que cela aurait pu le dispenser de la fin tragique qu'il a eue (2 fautes ; ponctuation).
Ainsi les deux paragraphes précédents montrent que Balzac est très cru lorsqu'il écrit, en effet, il ne ménage pas l'histoire du Colonel et comment il vit sa fin tragique. De plus il réserve au protagoniste une fin tragique et dépourvue du luxe auquel il aurait pu avoir accès. Cet aspect de son style d'écriture est sûrement la chose qui m'a le plus plu dans ses oeuvres, en effet, trouvant les descriptions inutiles, Le Colonel Chabert, est une oeuvre crue n'ayant pas d'ambition à faire rire. Malgré tout Balzac sait très bien manier, quand nécessaire, le registre humoristique comme dans la citation citée plus tôt concernant la vieille dame.
Pour conclure, je voudrais dire que la lecture de la nouvelle Le Colonel Chabert, m'a ouvert les yeux concernant l'époque de Balzac, en effet, j'ai remarqué que nos deux époques n'étaient pas si différentes. Des thèmes, encore d'actualité sont mentionnées dans ce livre (ponctuation) : on retrouve les grandes différences très développées entre les classes sociales - comme nous le montre les nombreuses descriptions présentes dans ce roman (1 faute). Ce thème spécialement est retrouvé dans d'autres oeuvres de son époque comme dans Les Contes du jour et de la nuit où l'on retrouve d'une nouvelle à une autre une classe sociale différente.
Conclusion ?
D'un point de vue plus précis, certains passages m'ont beaucoup plus, surtout celui-ci (se trouvant pendant que le Colonel et la Comtesse sont à Groslay) : "L'aire de vérité qu'elle sût mettre dans cette réponse dissipa les légers soupçons que le colonel eut honte d'avoir conçus [...] Ma situation est intolérable " (mode ; 3 fautes ; ponctuation). Ce qui m'a le plus frappé est le fait que bien que le vice de la comtesse aille très loin, que sa cruauté soit très poussée ; qu'en tant que lecteur, je m'interrogeais sur la possibilité que la comtesse puisse éprouver de la pitié (modes ; ponctuation ; construction de la phrase). Cette pitié est, selon moi quasi inexistante, en effet, la seule forme de pitié qu'elle ait pu exprimer est exprimé sous forme de remords (oubli d'un terme ; répétitions, 1 faute) : " je voudrais être morte ! Ma situation est intolérable ! ", ainsi elle a pitié du colonel (ponctuation), on peut aussi noter que la comtesse a honte de ce plan machiavélique, de ces petites attentions mesquines (répétition) - comme nous le montre la citation ci-dessus - malgré tout, cette honte n'a pas provoqué la fin de ce mensonge. Mais avant même d'avoir honte, la comtesse exprime de l'inquiétude, comme nous le montre la citation qui suit (terme incorrect) : "elle ne pouvait cacher les inquiétudes que lui causaient ses manœuvres ", ainsi sa détermination qui semblait sans failles quelques lignes plus tôt : "Décidée à tout pour arriver à ses fins, elle ne savait pas encore ce qu'elle devait faire à cet homme, mais certes elle voulait l'anéantir socialement". (syntaxe ; répétition). Ce passage m'a beaucoup marqué car il m'a fait penser à beaucoup de situations dans le monde du cinéma, de la télévision ou de la bible (présentation des titres). Premièrement, la comtesse Ferraud m'a fait pensé à Kara, la petite-amie du protagoniste du film God's not Dead, produit par Harold Gronk (2 fautes ; répétition). En effet, celle-ci sait comment parler à son petit-ami afin que celui-ci ne suive pas ses convictions (ponctuation ; 2 fautes). Secondement, dans le milieu de la télévision, la scène m'a fait penser à une situation similaire dans la série télévisée Gosssip Girl (titre, répétition, ponctuation), en effet, un personnage censé être mort, ne l'est pas. or la veuve de celui-ci s'est remarié et est donc obligée d'annuler un de ces deux mariages : elle doit choisir entre l'homme qui lui a donné sa fortune et qui l'a élevé dans l'échelle sociale et l'homme à qui elle donné son amour et qui a su lui rendre (3 fautes). On peut aussi comparer cette situation à l'histoire de Samson et Dalila. En effet, comme la comtesse Ferraud, Dalila a su jouer de son charme pour obtenir de Samson ce qu'elle voulait.
Le deuxième passage qui m'a plu se trouve pendant que le Colonel raconte son témoignage : "Ma mort fut annoncé à l'empereur, qui, par prudence ( il m'aimait un peu, le patron), voulut savoir s'il n'y aurait pas quelque chose à sauver de l'homme duquel il était redevable de cette vigoureuse attaque (2 fautes). [...] L'acte de mon décès fut donc probablement dressé d'après les règles établies par la jurisprudence militaire (2 fautes)." Ce passage m'a frappé du fait qu'il est l'origine de toute l'histoire, en effet, si ces deux chirurgiens avaient tâté le pouls du colonel,alors peut-être qu'il n'y aurait pas eu tous les problèmes qui ont suivi cet épisode (2 fautes). Cette scène m'a aussi montré à quel point un Homme peut prendre des décisions hâtives (1 faute): "Ces sacrés carabins, ..., se dispensèrent sans doute de tâter mon pouls et dirent que je suis mort". Et, bien plus que le fait de prendre des décisions hâtives et impulsives, l'Homme ne dépasse souvent pas le cadre de l'image, de l'apparence, en effet, les chirurgiens établissent un pronostic sans même tâter le pouls du Colonel, alors que cela aurait pu le dispenser de la fin tragique qu'il a eue (2 fautes ; ponctuation).
Ainsi les deux paragraphes précédents montrent que Balzac est très cru lorsqu'il écrit, en effet, il ne ménage pas l'histoire du Colonel et comment il vit sa fin tragique. De plus il réserve au protagoniste une fin tragique et dépourvue du luxe auquel il aurait pu avoir accès. Cet aspect de son style d'écriture est sûrement la chose qui m'a le plus plu dans ses oeuvres, en effet, trouvant les descriptions inutiles, Le Colonel Chabert, est une oeuvre crue n'ayant pas d'ambition à faire rire. Malgré tout Balzac sait très bien manier, quand nécessaire, le registre humoristique comme dans la citation citée plus tôt concernant la vieille dame.
Pour conclure, je voudrais dire que la lecture de la nouvelle Le Colonel Chabert, m'a ouvert les yeux concernant l'époque de Balzac, en effet, j'ai remarqué que nos deux époques n'étaient pas si différentes. Des thèmes, encore d'actualité sont mentionnées dans ce livre (ponctuation) : on retrouve les grandes différences très développées entre les classes sociales - comme nous le montre les nombreuses descriptions présentes dans ce roman (1 faute). Ce thème spécialement est retrouvé dans d'autres oeuvres de son époque comme dans Les Contes du jour et de la nuit où l'on retrouve d'une nouvelle à une autre une classe sociale différente.
Conclusion ?
Commentaires
Travail sérieux. Le contenu est riche : vous commentez longuement les passages marquants, et il est intéressant d'établir des parallèles avec d'autres arts (même s'il est gênant d'associer Gossip girl et La Bible !). Cependant, plusieurs maladresses rendent l'ensemble peu clair. Du point de vue de la langue, revoyez la ponctuation et la construction des phrases complexes. Du point de vue de la structure, il est peu convaincant d'organiser votre billet en fonction des passages marquants : vos arguments sont noyés sous les exemples. Retravaillez donc la langue et les arguments pour améliorer votre travail.
Note provisoire : 5/10.
Quelques ajouts, mais la langue et les arguments n'ont pas été réellement améliorés.