"Le
Colonel Chabert", d'H. Balzac, est une œuvre réaliste (présentation
du titre). C'est une œuvre intéressante,
du point de vue littéraire comme historique. Il y a beaucoup de passages
marquants. Je vais donc présenter quelques
exemples qui me semble les plus représentatifs de ce roman (1 faute).
La première description du colonel est le premier passage que j’ai sélectionné. Ce passage se trouve à la douzième page après le début.
"Le jeune avoué demeura pendant un moment stupéfait en entrevoyant dans le
clair-obscur le singulier client qui l'attendait. [...] que les peintres
s'amusent à dessiner au bas de leurs pierres lithographiques en causant avec
leurs amis (citation incomplète)."
Ce passage est intéressant, et ce pour plusieurs raisons:
- Premièrement, du point de vue littéraire, cette description possède un
vocabulaire riche et détaillé. Il contient de nombreuses figures de styles,
comme par exemple des métaphores. La façon dont est décrit le personnage
renforce l'impression surnaturelle : le colonel est étrangement pâle, comme un
cadavre; ses yeux semblent couverts d'une taie blanchâtre ; dans l'ombre de la
pièce, son vieux carrick se fond dans l'ombre, donnant presque l'impression que
sa tête flotte sans corps. Toutes les caractéristiques du personnage énoncées
par l'auteur nous font imaginer un fantôme revenant d'entre les morts. De même, les champs lexicaux de la mort et de l'étrange
reviennent souvent dans le texte.
- Ensuite, au niveau de l'intrigue de l'œuvre, la description attire notre
intérêt sur l'étrange personnage qui se tient devant l'avoué. Dans la quasi-totalité du livre, le lecteur se
trouve sous le point de vue de ce dernier (maladresse d'expression).
Dans ce passage, grâce à la façon dont le livre est écrit, le lecteur a l'impression
de suivre le regard de Maître Derville: en effet,
l'auteur commence par décrire le chapeau de l'individu. Ensuite, il décrit le
visage du colonel. il continut en donnant quelques informations sur la tenue (1
faute). Enfin, il prend une vue d'ensemble.
La conversation entre le colonel et l’avoué est le second passage que j’ ai sélectionné
(syntaxe
; ponctuation ; 1 faute). Ce passage se trouve quelques pages après
la description.
"A qui ai-je l'honneur de parler ? [...] L'acte de mon décès fut donc
probablement dressé d'après les règles établies par la jurisprudence
militaire."
J'ai choisi ce passage pour plusieurs choses:
- Tout d'abord, ce passage nous apporte plus d'information sur le passé du
colonel (1 faute). Avant cela, le lecteur devait se contenter d’une description et de
quelques indices sur la classe social du colonel (ex : « vieux
carrick ») (1 faute ; rédigez l'exemple). Ainsi, nous apprenons que le colonel, porté pour mort à la
bataille d’Eylau, cherche à récupérer son identité (1 terme mal choisi).
-D’autre part, ce passage est le seul qui frôle les
barrières du dramatique et du rocambolesque. En effet, le colonel sort d’une
fosse de morts avec un bras… L’auteur s’éloigne un peu du réaliste et insuffle
un peu d’aventure dans son grand roman (1 faute). Cependant, le texte est écrit d’une
telle façon que l’action, bien qu’improbable, pourrait presque sembler
cohérente au lecteur.
Enfin, ce passage est intéressant à étudier. On y
retrouve une nouvelle fois le champs lexical de la mort (1 faute). L’auteur use de figure
de style qui renforce l’étrangeté du récit (accord). Le lecteur imagine sans peine le
colonel Chabert surgir de terre… Comme un revenant. Ce passage situe l’intrigue
de l’histoire : un homme, que tout le monde pense mort, essaye de
retrouver sa place parmi les vivants. Seulement, il ne fait plus parti de ce
monde…
Voici la première citation que j’ai choisie : « Transiger,
répéta le colonel, Suis-je mort ou suis-je vivant ? ».
Cette citation dévoile le doute du colonel. Accablé de
toutes parts, il commence à douter de sa propre existence. Peut-être regrette-t-il aussi de ne pas être mort à Eylau.
De plus, je pense que cette citation pourrait être une
référence au « To be or not to be, that is the question » de Shakespeare. Ainsi, Balzac peut amener le lecteur à se
poser certaines questions, sur la vie et la mort.
Cette phrase comporte les deux extrémité du fil de la
vie (1 faute). Elle fait prendre conscience au lecteur de la fragilité de la vie, de la
mort, et des barrières qui les séparent. Le colonel Chabert est vivant physiquement, mais est mort socialement. A la fin du livre, sa « mort
social » finit par l’emporter sur son existence (1 faute) : il n’a plus sa
place parmi les autres êtres humains, et donc plus sa place dans la vie…
Enfin, voici ma deuxième citation : « Quelle
destinée ! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants-Trouvés, il
revient » (citation incomplète)
Cette phrase résume à elle seule le destin du colonel.
Orphelin, sans parents ni identité, il a bataillé toute sa vie pour se
fabriquer un avenir. Laissé pour mort à Eylau, il perd une nouvelle fois son
identité…
Cette citation indique l’éternel recommencement qu’est la
vie. Malgré toutes les épreuves endurées par Hyacinthe Chabert, il finit par
revenir à son point de départ. Sa vie, commencée dans la misère, s’achève dans
la misère.
Une nouvelle fois, l’auteur incite le lecteur à
réfléchir. Est-ce qu’un être humain, né dans la misère, peut réussir à en
sortir ? Ou son destin est-il déjà tracé ?
Pour conclure, ce livre m’a beaucoup plus (1 faute). La recherche d’identité
du colonel m’ a fait prendre conscience de la fragilité de l’existence, et de l’importance
que les autres ont dans notre vie et notre destiné (1 faute). Ce livre porte une réflexion
un peu philosophique sur la vie et la mort. Si ces deux entités semblent être
des choses différentes, l’une ne peut exister sans l’autre, et il suffit d’un
rien pour passer de l’autre côté de la barrière. Le seul point négatif que je
pourrais émettre, c’est la monotonie de certains passages, longs et sans
beaucoup d’intérêt.