Le colonel Charbert
Par Legrand Marie le 02 octobre 2014, 14:24 - Le Colonel Chabert, Balzac
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Le Colonel Chabert, de Balzac
Pour commencer nous avons aimé ce livre pour trois raisons : le style d'écriture, les émotions ressenties et le dénouement final de l'histoire.
Tout d'abord le niveau de langue utilisé par Balzac n'est pas courant pour notre époque, ce qui au début nous fait éprouver de la réticence par rapport à la suite du texte, ou même dans certains cas nous choquer. La compréhension peut être compliquée, on a du mal à s'identifier, à s'introduire dans l'histoire. Au final nous nous y habituons et nous ne nous rendons plus compte de la différence de langage : exemple à la page 165-166 avec "Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause [...] Mais, nous autres avoués, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos Études sont des égouts qu'on en peut pas curer." Dans cet extrait ont voit bien que nous n'utilisons pas certains mots dans la vie courante tel que: Mon cher ou encore nous autres Avoués. Au fil de la nouvelle on ne fait plu attention à ce vocabulaire. (1 faute)
Ensuite Balzac arrive à nous faire éprouver des sentiments comme :
de l'hilarité tout d'abord avec le fermier qui s'imagine être deux
personnes (ponctuation) mais aussi le niveau de
langage peu évolué : exemple page 109 ''Mais, mon général- Bah ! qui dit,
je ne veux pas etre un fainéant, et il y a longtemps que je sais brosser
le lapin.''. Cette citation
produit un effet comique car premièrement le fermier raconte à son
interlocuteur une conversation qu'il a tenu avec le Colonel Chabert dans
le passé, Balzac nous retranscrit une conversation oral, qui ne devrait pas apparaître dans un texte (2 fautes ; ponctuation). Ensuite, le langage utilisé est familier avec ''bah ! qui dit''.
Mais aussi l'auteur peut prendre des accents graves comme à la page 166 ''
J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné
par deux filles auxquelles il avait donner quarante-mille livres de
rente ! ''.
Pour finir, la façon dont Balzac a écrit la fin du livre est selon
nous dramatique avec la citation suivante page 163 "Pas Chabert ! Pas
Chabert ! Je me nome Hyacinthe, répondit le vieillard. Je ne suis plus
un homme, je suis le numéro cent soixante quatre, septième salle, ajouta t-il en
regardant Derville avec une anxiété peureuse, avec une crainte de
vieillard et d'enfant." . Cette citation nous fait comprendre que le Colonel
Chabert est devenu fou et qu'il a oublié son passé. Ce qui nous a le plus touché c'est lorsque Chabert dit qu'il n'est plu que un numéros et qu'une salle (4 fautes), nous trouvons que cela est assez triste. Donc a la fin il redevient comme sa vie d'orphelin quand il était petit ceci est aussi triste (1 faute ; maladresse d'expression).
Pour conclure, nous avons toutes les deux aimé ce texte car le langage utilisé est différent de celui de nos jours. Nous avons pu ressentir différentes émotions. Puis nous avons apprécié cette fin
que nous pourrions qualifier de dramatique et d'une certaine façon
de poétique car c'est comme si le Colonel Chabert était voué dès le
début à finir seul et perdu. Nous avons aussi trouvé que Balzac avait une façon
d'écrire assez philosophique car sa vision de la société était déjà
péjorative pour son époque. Grâce à cela nous pouvons aussi voir que la société actuelle n'a pas tellement évolué au fils des années (1 faute).
Commentaires
Bon travail. L'ensemble est bien construit, vous proposez des arguments pertinents et la conclusion est très riche. Cependant, les deuxième et quatrième paragraphes ne sont pas assez développés ; pour corriger cela, il est important de bien commenter les exemples, c'est-à-dire de montrer qu'ils donnent plus de poids à vos idées.
Il faut vraiment retravailler la ponctuation car elle gêne la compréhension de votre texte. Essayez également d'introduire les citations de façon plus élégante.
Note provisoire : 6,5/10.
C'est beaucoup mieux ! Note définitive : 7,5/10.