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MAIS QUI A PEUR DES MONSTRES ?

Faites vous peur ! Venez découvrir les monstres de tout poil créés par l'imagination fertile des élèves de 6ème du Collège des Châtelaines de Triel-sur-Seine !

Classe de 6ème C, Mme Agide

Fil des billets

09 mars 2018

Le monstre des cauchemars

Histoire imaginée par Laurine, Clément et Valentin, 6ème C

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Là-haut, dans l’Olympe, Hercule se lamentait : plus personne ne parlait de lui et de ses exploits. Zeus lui demanda :

« Que se passe-t-il mon fils ?

- Je suis oublié de tout le monde, plus personne ne parle de mes exploits, gémit Hercule.

- Va, je te laisse soixante-douze heures et pas une de plus pour trouver un défi et retrouver ta gloire passée », répondit Zeus.

Alors Hercule descendit de l’Olympe et alla voir son cousin Eurysthée.

A l’entrée de Mycènes, il vit Eurysthée en train de parler avec sa fille. Celui-ci fut terrorisé de voir Hercule vivant ! Il s’enfuit donc de peur dans son palais et ordonna aux gardes de fermer les portes de la cité. Mais Hercule se demanda pourquoi son cousin était si apeuré. Il rentra dans le palais où son cousin était caché. Hercule dit : « N’aie pas peur , je suis venu pour un nouveau défi. »

Eurysthée rassuré sortit de sa cachette , il était toujours apeuré… Il lui dit :

« Quoi ? Mais je te croyais mort !

- Oui , mais ce serait trop long à t’expliquer… Maintenant donne-moi un défi !

- Je n’ai pas d’idée … Il n’y a pas de monstre qui terrorise le village… Ah si ! Il y en a un… Dans les cauchemars, répondit Eurysthée.

- Précise s’il te plait, dit Hercule.

- Oui, oui, il s’incruste dans les cauchemars, ensuite il prend le cerveau de ces victimes, le mange et prend son crâne pour en faire un collier.

- Je vois ! Où se cache-t-il ?, répondit Hercule.

- Il se cache dans les cauchemars.

- Oui mais comment y a aller pour le vaincre ?

- Il faut s’endormir dans un profond sommeil et là peut-être , je dit bien peut-être , il transformera ton rêve en cauchemars et là tu pourra le battre mais il ne faut surtout pas se réveiller !

- D’accord , dit Hercule.

- Va ! Répondît Eurysthée toujours apeuré.

Le jour passa , Hercule attendit la nuit pour s’endormir. Il s’endormit avec difficulté car il pensait toujours à : comment il allait battre le monstre qui était réel ou pas, il ne le savait même pas. Soudain, son rêve se transforma peu à peu en cauchemar et il se dit : « Le monstre est là c’est sûr ! »

Il découvrit un décor lugubre, un château noir avec à la fenêtre un monstre à trois têtes qui le regardait, le ciel plus noir que le vide et derrière lui une forêt avec des arbres sans feuillages et des bruits d’animaux qui lui glaçait le sang.

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Il se ressaisit et poussa la grande porte qui grinça. Il entra donc dans un grand hall délabré, il avança lentement et son pied se coinça dans un trou qui était dans le sol. Il peina à se décoincer, il y arriva au bout de quelques minutes mais il avait une grosse écharde qui lui faisait une énorme douleur, il n’arrivait plus à avancer. Il l’enleva de son pied avec son épée et poussa un grand cri de douleur. Il entendit des bruits de pas à l’étage, il vit une ombre descendre des escaliers en face de lui.

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Le monstre était hideux, à trois têtes : une tête de serpent, une tête de taureau et une autre tête de lion. Il avait très peur mais il ne le montrait pas. Hercule se ressaisit et il fonça avec son épée sur le monstre qui l'esquiva ; la tête de serpent lui cracha de l’acide mais Hercule prit une planche de bois pour lui servir de bouclier et l’acide brûla le bois jusqu’à ce qu'il ne reste que des cendres. La tête de lion ouvrit sa gueule et avec son haleine fétide fit s'évanouir Hercule.

Hercule se réveilla dans ce qu’il pensait être une cave ou un sous sol car il faisait noir, humide et il entendait des bruits de rats. Cela ne lui faisait pas peur, même s'il était attaché solidement au mur. Il remarqua une seule et unique minuscule lucarne qui amenait un peu de lumière, peu à peu ses yeux s’habituèrent au noir et il vit un seul cadavre ce qu’il lui parût bizarre de la part du monstre qui obligeait les humains à se réveiller pour les manger.

« Mais c’est ça ! J’ai trouvé », se dit-il , « Il oblige les gens à se réveiller de ce cauchemar grâce à cette cave où il les laisse pourrir ; ensuite il a toujours son emprise sur eux et quand ils se réveillent …il les mange ! Et cette personne n’a pas voulu se faire manger la tête donc elle est arrivée à la même conclusion que moi. Mais il reste un détail : le monstre ne mange pas le crâne... alors où est-ce qu’il le met ? »

Il cherchait en vain une solution. Il comptait les heures interminables. Puis après tout il se disait que cela ne lui servirait à rien de savoir ça. Il détacha ses chaînes en un coup de bras se releva à tâtons et chercha la sortie jusqu’à ce qu’il tombe sur des marches. Il avait mal mais il continua à avancer. Il arriva devant une grande porte délabrée, il la poussa. Le monstre l’avait donc sous-estimé, pensait- il qu’il était un vulgaire guerrier ?

Il arriva dans un grand couloir, toujours dans la pénombre, puis il monta un escalier et il pénétra dans une grande salle où le monstre était assis sur un fauteuil de velours à côté d’une cheminée et d’une bibliothèque. Hercule recula de trois pas, le monstre était endormi. Il avait une grande cicatrice et donc Hercule en profita pour la rouvrir. La monstre hurla de douleur et mourut. Hercule se réveilla et vit qu’il était revenu comme par magie dans le château d’Eurysthée. Il sortit sur l’esplanade remplie de gens qui se mirent à l’acclamer .

Notre héros s’en retourna sur l’Olympe comme prévu tandis qu’une statue en or le représentant trônait au milieu de la place.

Le combat d'Artemos contre Purcermain

De Raphaël et Azdine, 6ème C

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Il y a bien longtemps, une étrange réunion eut lieu dans une sombre forêt de Smolikas : des animaux d'espèces différentes et un humain tinrent conseil. Ils décidèrent de se faire une soupe. Ils la burent. Mais l'humain, qui avait un esprit démoniaque, avait mis dans le breuvage une plante très rare qui avait pour effet que les autres animaux se régénèrent en lui. Voilà comment Purcermain fut créé !

Le jeune Artémos avait perdu ses parents à l'âge de quatre ans. C’est Purcermain qui les avait tués. Depuis ce jour-là il s’entraînait sans relâche afin de venger ses parents. Il travailla jusqu'à vingt-trois ans pour s'acheter une belle armure en acier, un bouclier ainsi qu'un arc avec une centaine de flèches. Deux années durant, il chercha le monstre. Il le rencontra au sommet de la montagne de Smolikas.

Artémos lui dit : « Tu as tué mes parents, je vais te tuer maintenant !!

- Hahaha, pour qui te prends- tu, pauvre petit humain ! Je ne vais faire qu'une bouchée de toi !

- C'est ce qu'on va voir, avance un peu, sale monstre puant ! »

Purcermain se téléporta et lui asséna des coups au visage. Artémos, assommé, s'évanouit. Heureusement, l'esprit de ses parents veillait sur lui : une voix douce résonna dans sa tête, l'obligeant à se réveiller. Il ouvrit les yeux juste à temps : le monstre allait cracher une boule de feu

qui l'aurait anéanti ! Il roula sur lui-même, saisit son arc et ses flèches et en tira quatre-vingt-dix-neuf, sans s'arrêter. Affaibli, le monstre tomba dans un ravin. Artémos crut alors qu'il en avait terminé avec lui. Mais, tout à coup, Purcermain réapparut et faillit prendre Artémos par surprise : il était déjà en train de se ruer vers notre héros, quand celui-ci se retourna, sortit sa dernière flèche, la centième, et la décocha dans son œil. Cette fois, le coup était mortel, le monstre vacilla sur ses pieds et s'effondra.

Le héros ramena la dépouille du monstre au village et les habitants le félicitèrent ! Puis il devint le roi de la cité !

 

FIN

08 mars 2018

Persée contre le Lycaon

Histoire rédigée par Amin et Nicolas, 6ème C

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        Jadis existait un mystérieux monstre vivant dans une caverne au bord d’un lac aux eaux translucides : le Lycaon. Il avait pour vêtement un long manteau muni d'une ignoble tête de loup dont il se coiffait et d'immenses tentacules lui servant de pieds mais aussi de nageoires. Ses ailes squelettiques aiguisées comme des poignards et son corps caché sous sa vaste cape recouverte de  longs poils rugueux  le rendaient  très mystérieux. Son unique point faible résidait dans ses tentacules ; en effet si on lui coupait celles-ci, il mourait sur le coup.

         Un jour le cousin de Persée s’aventura dans la sombre forêt où se trouvait l'antre de l'horrible créature. Le Lycaon surgit de sa sombre caverne et se jetant sur le cousin de Persée, il lui trancha la gorge de ses dents pointues ; le sang jaillit et inonda le sol.

        Quelques temps plus tard, un villageois informa Persée de cette horrible nouvelle. Ce dernier s’engagea à tuer le monstre et à ramener sa tête pour venger son cousin. Juste avant son départ, le villageois lui rappela la légende de cette forêt : « Ne vous approchez pas du lac à l’eau translucide qui se trouve au milieu de l’ile de Lemnos car sinon le Lycaon surgira et vous tuera. » 

       Il partit en direction du lac et établit un plan de ruse. Pour cela, il tua un cerf et le dépeça la bête. En arrivant sur les rives du lac il chercha un rocher pour y poser la peau du cerf. Le lycaon sentit l’odeur du gibier et traversa très vite le lac pour se retrouver devant la proie. Et d’un coup, le monstre bondit sur la ruse et se cogna contre le rocher.

       Le plan de Persée se déroulait à merveille. Il n’eut plus qu’à tuer le monstre.

       Le héros surgit de sa cachette et trancha avec sa hache une aile du Lycaon; ce dernier  bondit et mordit l’épaule de Persée ; pris de rage le valeureux héros trancha la gorge du monstre et le tua sur le coup. Persée récupéra sa tête et revint au village. Il fut accueilli par les villageois qui l’invitèrent à passer la nuit dans leur bourg. Le lendemain, notre héros repartit pour l’Olympe, afin de montrer la tête du monstre aux dieux immortels.

Le treizième travail d'Hercule

Texte imaginé par Bastien et Thibault 6ème C

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Il y a bien longtemps, à l'époque des grecs quand les dieux régnaient encore sur les hommes, Hercule entendit un jour parler d'un nouveau monstre dans une ville qui s'appelait Sparte . Alors qu'il vivait encore chez ses parents, son cousin lui avait envoyé une missive pour lui demander s'il pouvait combattre ce nouveau monstre qui prétendait s'appeler Theurckeut. Hercule, toujours prêt à relever les défis, se mit en route immédiatement. Arrivé à Sparte, il se rendit chez son cousin qui lui apprit que ce monstre vivait dans un marécage hanté, à quelques lieues de la ville. Il lui décrivit les ravages commis par Theurckeut : à chaque pleine lune, le monstre apparaît et capture des hommes pour les dévorer.

Hercule décida alors de se mettre en route, car la prochaine lune était le soir même ! Il prit soin de prendre son arc et ses flèches, ainsi que sa massue, qui lui avaient servi à combattre tous les autres monstres rencontrés lors de ses précédents travaux. Il traversa le Sahara, puis la mer Méditerranée et escalada le Mont Blanc. Enfin arrivé dans le fameux marécage, Hercule vit le monstre : il avait des yeux rouges au regard fixe, un petit bec crochu, une corne d'or, des dents pointues et acérées, des ailes en argent et en or, une queue de flèche, un corps noir de sphinx, des oreilles poitues et enfin une longue langue fourchue. Hercule crut comprendre que c'était une espèce hybride : mélange de licorne, d'aigle et de sphinx.

Aussitôt le héros passe à l'attaque. Il brandit sa massue et l 'assomme d' un coup sec. Le monstre vacille mais reprend ses esprits et riposte en tentant de le transformer en or en lui donnant un coup de corne ; mais Hercule est protégé par sa peau de lion... Le héros brandit son épée et, prenant son élan, il court sur le monstre et le perce de mille coups en plein dans le foie. Le monstre s 'écroule, faisant trembler la terre et poussant un énorme cri de douleur. Alors Hercule l'achève en lui tranchant la tête.

Avec délicatesse, le fils de Zeus préleva la corne étincelante et cela fait, il rentra à Sparte où il fut accueilli comme un dieu. Hercule offrit aux habitants le trophée rapporté et après deux jours de fête, il reprit sa route vers de nouvelles aventures.

Lou et le monstre Gugu

Texte imaginé par Aylin, Jeanne et Maëlle, 6ème C

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Bonjour, je m'appelle Lou,

J'ai seize ans et j'habite en plein cœur de New-York. Il y a deux ans , j'étais à la recherche du monstre Gugu qui hantait la ville. Ce monstre faisait la collection des yeux de toutes les personnes qu'il capturait puis les relâchait, après leur avoir également effacé la mémoire. Ma meilleure amie s'était fait enlever les yeux mais cette fois, Gugu avait oublié de lui effacer la mémoire...

Le vendredi 13 octobre à 16h10 je partis pour une escapade pleine de surprise : sauver le monde ! J'allai ensuite demander des renseignements à ma meilleure amie pour savoir où se trouvait plus exactement le monstre. Elle me dit :

-Tu peux le trouver au milieu du Central Park…Fais attention à toi !

-Merci, je compte te revoir un jour avec tes yeux.

Je partis en direction du parc vers 17h01 et il commençait à faire nuit, une nuit froide d'hiver.

Je vis au loin un garçon qui me paraissait intrigué, je m'approchai de lui pour lui demander : « As-tu besoin de quelque chose ?

-Ça alors !!! LOU !!!

-Thomas !!!!

Thomas était mon meilleur ami depuis le CE2, mais nos chemins s'étaient séparés depuis le lycée.

-Que fais-tu là et surtout à cette heure-ci ?

- Demain il y a un grand concours et je prends ma place dès ce soir. Et toi ?

-Ma meilleure amie s'est fait capturer par Gugu, qui lui a pris ses yeux mais a oublié de lui effacer la mémoire. Elle m'a alors dit qu'il se trouvait au milieu du parc.

-Mais tu as l'attention de dormir où ??

-J'ai une tente dans mon sac à dos, demain à l'aube, je commençerai mon périple.

-Je viendrai avec toi !

-Tu es sûr ? Tu avais dit que tu avais un stand !

-Oui mais je veux venir avec toi !

-OK , alors allons dormir. »

Quand l'aube se leva Thomas et moi nous nous levâmes et nous partîmes.

Cela faisait à présent à peu près 2h que nous marchions dans le parc quand tout à coup un mouvement de foule se produisit ; on se regarda en se disant : « C'est maintenant ou jamais !! » . Alors nous courûmes et sautâmes dans le trou qui s'était formé. Nous le vîmes : il avait des tenctacules pour cheveux, ses yeux crachaient du sang, son nez était aplati , il avait une tête à la place du ventre, sa bouche était cousue, ses ongles étaient de la morve, son corps était verdâtre et sa queue était une queue de serpent qui peut donner une décharge électrique, je pense tellement forte, que si nous la touchons nous nous évanouissons . Puis je vis au loin sa collection d'yeux rangés à côté de sa nourriture : des insectes séchés !!!!!!!

J'avais commencé à m'approcher de lui et il me griffa le bras. Thomas arriva et lui lança une flèche qui lui creva un œil ; Ensuite je sortis mon épée et touchai son nez, sa tête gonfla de plus en plus puis elle explosa. Je regardai Thomas et il me dit : « On y est presque ! » Alors il prit son arc et visa en plein dans le nez ! Nous courûmes chercher les yeux et remontâmes ensuite victorieux. Je rentrai ensuite chez moi et Thomas chez lui mais juste avant de partir il me dit : «  J'ai été content de te revoir !

Et sans hésiter je me penchai et l'embrassai. Nous repartîmes ensuite chacun de notre côté.

Le lendemain, nous nous retrouvâmes pour rendre les yeux aux victimes du monstre et la vie put reprendre pour tous ces pauvres gens.

Le monstre d'Argos

Texte imaginé par Sabry et Soren, 6ème C

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Peu après avoir été couronné roi d'Argos, Persée apprit l'existence d' un monstre effroyable qui ravageait les villages voisins. Un jour, le monstre que l'on appelait «le tueur sans âme» vint attaquer sa cité. Persée en eut assez. Il décida de le traquer pour ramener sa tête. Mais cette tâche était très dangereuse. Pour cause, le monstre avait un pouvoir ravageur : quiconque croisait son regard se transformait en cendres, hormis le cœur qui restait intact pour qu'il puisse se nourrir.

Persée annonça au peuple qu'il allait le combattre et débarrasser la cité à jamais de ce monstre. Il partit à sa recherche, sachant que «le tueur sans âme» vivait dan la mer Egée et se déplaçait dans le ciel, sur le sol ainsi que dans la mer.

Après quelques jours dans les plaines, Persée décida d'aller dans la forêt. Persée chercha encore pendant trois jours et trois nuits. C'est quand il allait repartir qu'il entendit un bruit dans les buissons. Il se retourna et le vit.

Il était horrible, avait un corps de lion féroce, une effroyable tête de requin marteau, une longue queue verdâtre de crocodile et des ailes puissantes de faucon. Persée savait qu'il ne pouvait pas regarder ses yeux, car il serait transformé en cendres et qu'il ne resterait que son cœur.

Le monstre attaqua le premier, Persée riposta, mais cela était compliqué, car il ne pouvait pas regarder les yeux du monstre. Le monstre lui donna un coup de queue et Persée se cogna violemment contre un arbre. Notre héros se releva, sortit ses armes en or et coupa sa queue de crocodile. En tombant, la queue brûla et se désintégra. Le monstre furieux chargea sur Persée, mais ce dernier était rapide, et lui coupa la tête . Alors, c'est le corps tout entier du monstre qui se désintégra. Ainsi le monstre d'Argos fut vaincu et les habitants de la cité purent enfin vivre en toute tranquillité.

 

FIN

Le Cyclator des Egouts

De Olivia Attias et Manon Coudert, 6ème C

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Cela faisait déjà longtemps que cette rumeur courait : dans les égouts sombres et sales d’Athènes vivait une créature malfaisante qui sortait la nuit pour se nourrir. C’est ainsi qu’un grand nombres de citoyens disparaissaient mystérieusement et que le sol était taché de sang au petit matin. Personne n’avait la moindre idée de qui était le CYCLATOR DES ÉGOUTS !!!…

Un matin, Eléonore, la sœur du fameux Persée, avait une annonce à faire à son père de la plus haute importance :

"J’irai combattre le monstre que l’on surnomme le CYCLATOR DES ÉGOUTS !

- C’est bien trop dangereux pour toi ! Ceci est une mission pour ton frère ! répliqua son père.

- J’en suis capable, crois- moi !!! dit la fière Eléonore.

- NON !!! TU N’ES QU’UNE INCAPABLE!!! ",s’emporta son père.

Eléonore partit en claquant la porte.

Persée alerté par les cris perçants de son père arriva aussitôt.

« Que se passe- t- il?

- Eléonore est partie combattre le CYCLATOR DES ÉGOUTS!

- La bête qui a enlevé maman ?

- Oui, va et sois assuré de toute ma reconnaissance si tu le tues, ordonna son père.

- Non, je suis persuadé qu’elle en est capable ! »

Pendant ce temps Eléonore marmonna : « J’en suis capable, je suis certaine que j’en suis capable… »

À ce moment- là, elle entra dans la chambre de son frère pour y dérober son épée.

Et cette fois-ci, elle partit pour de bon.

Trois heures plus tard, après avoir marché de longues heures, elle trouva enfin l’entrée de la tanière du monstre. C’était très sombre, répugnant et l’odeur était funeste. Partout sur le sol, il y avait des taches de sang. Cela était ignoble mais ça facilitait la fin du trajet. Soudain, elle vit cinq pattes de crabe géantes. C’était le monstre!!! Il avait de grandes oreilles, une queue pointue, des ailes de sang et des pics partout sur le corps. Sur son front se dressait une corne et sa bouche couvrait toute sa tête. Il faisait vraiment peur. Cette rumeur disait vraie, Eléonore l’avait bien vu de ses propres yeux. Elle était entêtée à tuer le monstre qui avait capturé la personne qui lui était la plus chère au monde: sa mère. « Je fais ça pour ma mère, je fais ça pour ma mère, je fais ça pour ma mère » se répétait-elle. Et là, du fond de la taverne, elle entendit une voit familière:

«  Eléonore ??? C’est bien toi ? dit cette petite voix.

- Maman ? Oui c’est moi, répondit Eléonore.

- Je suis bien ta mère mais qu’est- ce que tu fais là ? questionna sa mère.

- Je te retourne la question. Qu’est- ce que tu fais là, depuis combien de temps es-tu là? répliqua-t-elle

- Je… »

Elle n’eut pas le temps de répondre que le monstre s’avançait pour capturer Eléonore. Mais cette dernière s’avança et sortit l’épée de son frère. Elle fonça tête baissée et planta l’épée dans une des pattes du monstre, ce qui ne fit aucun effet. Elle évita gracieusement les coups de queue du monstre. Mais sa longue tresse blonde s’accrocha à un des pics de la queue. Elle fut soulevée d’un coup sec. Elle cria de toutes ses forces avant de reprendre ses esprits. Soudain, elle eut une idée. Puis elle monta jusqu’au front sans que le monstre ne ressente rien mais quand elle arriva sur le sommet de la tête, il remua. Alors, Eléonore prit l’épée et l’enfonça dans la bouche ouverte du CYCLATOR!!! Ce dernier tomba, ce qui expulsa Eléonore contre la paroi gauche des égouts. Elle est assommée brusquement. Mais deux heures plus tard, elle se réveilla et vit le monstre par terre, mort. Elle courut pour délivrer sa mère, affaiblie. Elle la détacha avec difficulté et elles se prirent dans les bras.

Elles rentrèrent chez elles main dans la main, quand son père et Persée les croyaient mortes. Persée vit sa mère en premier et la prit dans ses bras. Le père regretta ses actes méchants envers sa fille et la prit dans ses bras en chuchotant :« Je suis désolé de n’avoir pas cru en toi. »

 

Fin

Le monstre de la grotte

Texte imaginé par Nabil, Tidiane, Erwan 6ème C.

 

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Il y a de cela bien longtemps, un horrible monstre dévastait la ville de Massalia. Le   monstre se nommait alors Tentaculus et mangeait les humains. Ce monstre aux mille tentacules gluantes et aux yeux verdâtres avait disparu de la ville après la prise de celle-ci par le nouveau roi. Cette bête sauvage s’était sauvée et s’était échappée sur une île déserte.

Quelques années plus tard, un héros se nommant Icarus arriva à Massalia : il cherchait une aventure pour montrer sa bravoure. Le roi lui apprit l’existence du monstre et Icarus se mit en tête de le trouver rapidement et de le tuer. Le héros se mit en chemin et arriva à une sorte de port. Il prit la barque pour se rendre sur l’île déserte.

Quelques heures de navigation plus tard, Icarus débarqua sur l’île. Et il commença à prendre un chemin sans savoir où il allait. Puis d’un seul coup il se dit qu’il avait très soif, et voulut trouver de l’eau. Il se retourna et vit alors une grotte terrifiante et puante.

 Etonné il rentra dans la grotte et découvrit des cadavres horribles dont ses parents faisaient partie. Ensuite il vit le cauchemar de sa vie en voyant le corps couvert de sang du monstre. Il sortit sa lance et son épée et envoya sa lance dans l’épaule du monstre qui s’effondra. Puis le héros essaya de le découper avec son épée tranchante mais la bête se débattait et tentait d’étrangler Icarus avec ses tentacules. Le combat était acharné et nul ne savait qui allait gagner…Soudain Icarus parvint à crever un œil du monstre qui hurla de douleur et relâcha son adversaire. Le héros prit son élan et trancha de toutes ses forces la tête de Tentaculus ! Il avait vaincu la bête immonde !

Grâce à son action, la ville était enfin libérée et Icarus devint le nouveau roi de la ville.

Mélofa et Elona

Texte rédigé par Loïse et Maria, 6ème C

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Au temps des dieux existait une jeune femme nommée Élona. Elle souhaitait devenir une déesse guerrière et gouverner le Mont-Olympe. Pour cela, Héra lui demanda de réaliser une épreuve : elle devait tuer le monstre nommé Mélofa qui vivait dans une grotte nauséabonde, près d'une rivière où elle pêchait de nombreux poissons. Élona connaissait le monstre depuis sa plus tendre enfance. Celui-ci nuisait aux vies de nombreuses personnes : les villages voisins de la rivière ne pouvaient se ravitailler en poissons et mouraient de faim. Cette créature était mi-pieuvre mi- humaine avec des crocs  ; elle avait un visage attirant mais la cruauté était en elle si bien ancrée qu'une flamme violette jaillissait de ses yeux. Son pouvoir était le chant grâce auquel elle pouvait attirer les hommes et les animaux, aussi bien que les poissons.

Élona partit pour cinq jours et quatre nuits ; elle se coucha sur le sol, sous la pluie, sous l'orage, sans jamais se décourager. Elle arriva enfin dans la grotte de Mélofa : une grotte lugubre, noirâtre, où coulait une rivière verdâtre remplie de crocodiles et de requins affamés. Quand elle entra, elle trouva de nombreux os secs, des arrêtes de poissons et des cadavres de soldats voulant certainement tuer la créature et qui furent envoûtés par le monstre. Mélofa était en train de dormir. Soudain, notre héroïne marcha sur un ossement sec qui craqua et provoqua le réveil de la créature ! Celle-ci se réveilla en sursaut, elle était en colère ! Et d'un bond… elle se jeta sur Élona !

Le combat débuta : Élona sortit son épée, courut sur Mélofa et voulut l'égorger ; le monstre l'esquiva et elle commença à chanter. Alors Élona se sentit mal, elle avait la nausée et un mal de tête incroyable. Soudain une lumière jaillit du fond de la grotte, c'était la déesse du chant : Melpomène. Elle était venue pour aider Élona dans sa mission : la déesse donna une boule d’or magique qui contenait un chant magnifique capable d'annuler le chant de Mélofa. Grâce à cette boule qu'elle tenait dans les mains, Élona, à son tour, entonna un chant majestueux. L'espèce de pieuvre arrêta net son chant diabolique et se laissa ensorceler par la douceur du chant extraordinaire de la jeune femme. Mélofa se mit à genoux par terre, Élona l'avait assoupie, elle n'avait plus de force.

Élona parla avec Mélofa très agréablement. Elle lui proposa de faire le bien, d'aller s'excuser auprès de toutes ses victimes, d'offrir d'autres poissons au village et de ne plus envoûter les hommes, les femmes et les enfants du village. Élona partit au village avec Mélofa pour la présenter au village ; tous les habitants du village, surpris de voir cette pieuvre monstrueuse, se mirent à crier. Élona calma la foule avec son chant mélodieux et apaisant. Les villageois voulurent alors avoir une explication. Élona expliqua la raison de sa présence, commença à expliquer ce qui s’était passé avec la créature, qui avait l'air d’être méchante mais qui ne l'était plus !

Depuis ce jour, Mélofa réussit à se faire accepter comme elle était et Élona pu aller sur le trône et devenir reine du Mont-Olympe.

13 février 2018

Le monstre de la forêt profonde

Écrit par Clara et Eva, 6ème C

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Jadis vivait dans une forêt profonde de Camargue un monstre hybride qui détruisait et ravageait tout sur son passage ; il était formé d'une tête de cheval à la crinière flamboyante et d'un corps de lion au long pelage ; de ses énormes pattes , il martelait le sol si fort qu'on l'entendait à des kilomètres à la ronde . Il était doté d'un pouvoir spécifique : toute personne qui le regardait était réduite en terre. C'est ainsi que le monstre se nourrissait .

Or dans le village voisin grandissait une jeune femme au caractère fort et très aventurière. Tout le monde la surnommait  « Rebelle ». Un jour, alors qu'elle se baladait dans cette forêt de Camargue, elle entendit un cri étrange, mélange de hennissement et de rugissement ; aimant le défi, elle décida de s'approcher prudemment, et se retrouva nez à nez avec une étrange bête mi-cheval mi-lion ; là, elle se souvint que cette créature était la description exacte du monstre dont parlait le village voisin.

Rebelle, qui avait pour habiture d'être toujours armée, sortit son poignard et le planta dans la patte de la redoutable créature. Celle-ci gémit de douleur et son sang dégoulina jusqu'à terre ; ensuite le monstre se défendit et déploya sa rage contre Rebelle. Mais sûre de l'avoir mortellement blessé, Rebelle tourna les talons et quitta la forêt sans se retourner. Le monstre rentra alors dans sa caverne où il mourut dans d'atroces douleurs…

 

FIN

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