Critiques théâtrales

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13 avril 2016

Critique de la pièce "La Légèreté française"

               La Légèreté française est une pièce de théâtre réalisée par Nicolas Bréhal et mise en scène par Chantal Bronner. La pièce se déroule lors de l’été 1783, au Petit Trianon à Versailles, et met en scène Emeline Bayart dans le rôle de Marie Antoinette, alors reine de France et de Navarre aux côtés de Louis XVI, et Julie Debazac dans celui d’Elisabeth Vigée-Lebrun, portraitiste officielle de la reine. Les deux femmes se retrouvent dans les appartements privés de la reine dans le but d’achever le portrait de cette dernière. Durant la totalité de la pièce, Marie Antoinette et Vigée-Lebrun discutent sur divers sujets et leur dialogue est entrecoupé à quelques reprises par des poses avec des jeux de lumière marquants les différents moments de l’action ainsi que des musiques, mettant en valeur les décors typiques du XVIIIème siècle. Cependant, les thèmes abordés par les deux actrices sont très souvent triviaux et les quelques sujets qui auraient mérités réflexion comme l’éducation des jeunes filles de la cour sont trop rapidement traités. De plus la pièce présente une certaine ironie et un décalage qui passe par le caractère mais aussi la tenue des personnages. En effet, Vigée-Lebrun semble modeste et respectueuse envers la reine, tandis que cette dernière qui se dit « modeste en privée » n’arrive pas à se défaire de ses habitudes royales. Enfin, la proximité et les relations qu’entretiennent les deux femmes sembles invraisemblables contes tenus de l’époque et de leur classe sociale.

               En conclusion, La Légèreté française est une pièce de théâtre certes bien jouée et réalisée mais qui reste cependant un peu ennuyeuse et sans réel intérêt si ce n’est que d’avoir appris quelques anecdotes historiques.    

Critique théatrale

La Légèreté française est une pièce de théâtre de Nicolas Bréhal. Celle-ci se déroule

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Critique de la pièce "La Légèreté française"

La Légèreté française est une pièce de théâtre écrite par Nicolas Bréhal et mise en scène par Françoise Petit-Balmer. Cette pièce met en scène Marie Antoinette jouée par Emelne Bayart et une peintre, Elisabeth Vigée-Lebrun, jouée par Julie Debazac. Cette pièce raconte les coulisses du portrait de Marie Antoinette, peint par Elisabeth Vigée-Lebrun, sur lequel la reine porte une robe blanche, un chapeau de paille ainsi qu'un ruban attaché à un bouquet de roses. Durant cette pièce, les deux femmes vont dériver du tableau vers la vie intime de celles-ci.

L'ambience de la pièce est très atypique et semble semblable à l'ambience du XIXè siècle. Les musiques de fond sont très rares et seulement présentes pour séparer différentes scènes supposées. Les costumes des actrices sont très ressemblants à ceux des portraits de la reine et de Vigée-Lebrun datant de l'époque, ce qui nous plonge un peu plus dans le passé et dans la scène exposée.

J'ai bien aimé la pièce malgré quelques moments de longs silences. Les actrices ont très bien utilisé l'espace de la scène en disposant certains accessoires aux endroits où les actrices n'iraient pas forcément. Un des seuls bémols est le manque d'action ou de retournements lié au peu de personnages qui reste fixé à deux tout au long de la pièce.

Critique de "La Légèreté française"

Fiche d'informations :

Auteur : Nicolas Bréhal

Mise en scène par : Françoise Petit-Balmer

Acteurs : 
Dans le rôle de Marie-Antoinette : Emeline Bayart
Et celui d'Elisabeth Vigée-Lebrun : Julie Debazac
 

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Critique de la pièce "Légèreté Française"

LA LÉGÈRETÉ FRANÇAISE 

de Nicolas Bréhal 

 

° Mise en scène:  Françoise Petit-Balmer

° Acteur: Valérie Bodson et Salomé Villiers

° Scénographie et lumière: Nicolas Simonin

 

Le terme «légèreté française » est un terme qui amène à la réflexion. Il peut prendre plusieurs sens, mais c’est en mettant en scène Marie Antoinette et sa portraitiste Vigée Lebrun, que Françoise Petit-Balmer a décidé de nous présenter sa version personnelle de la légèreté française.

Nous sommes en 1783, Vigée Lebrun, grande portraitiste de son temps, peint les derniers détails du fameux portrait de Marie Antoinette en robe blanche et chapeau de paille à ruban, qui fera scandale quelques années plus tard. Les deux femmes discutent de divers sujets : famille, amour, société …

Bien que le titre soit inspirant, la pièce quant à elle est ennuyeuse. Des dialogues sans intentions réelles, une complicité entre la reine et la portraitiste douteuse et impensable à l’époque, quelques anecdotes sur la société de l'époque mais sans un développement très instructif. Tout au long de la pièce, le spectateur est en quête de suspens ou d’une entrée d’un autre personnage, et est finalement déçu. 

Un décor tout de même intéressant, des lumières mystérieuses et une musique d’époque qui donne une petite touche versaillaise. La voix off, utilisée en guise de narration à plusieurs reprises est assez originale mais dommage que la pièce ne l’ait pas été aussi.

 

 

Critique de La Légèreté française

La Légèreté française  est une pièce de Nicolas Bréhal avec, dans le rôle de Marie Antoinette : Valérie Bodson et dans le rôle d'Elizabeth Vigier Le Brun  : Salomé Villiers.

Nous sommes à Versailles, durant l'été 1783, dans les nouveaux appartements de la reine, Marie Antoinette. La très renomée Elizabeth Vigier Le Brun attend la reine pour terminer le célèbre Portrait à la rose . Tout au long de la pièce, les deux femmes vont discuter de tout et de rien, se raconter des anecdotes, tout cela dans une certaine intimité.

Cependant malgré un décor royal, le dialogue entre les deux personnages manque fortement de rythme... Il est, en effet, souvent entrecoupé de moments de pause, parfois assez longs, dont on a du mal a trouvé l'utilité, créant ainsi une certaine incompréhension. De plus, le spectateur peut s'attendre à des scènes d'action et à des rebondissements mais il n'y en a aucun, ce qui peut créer sentiment d'ennui chez le spectateur. Pour finir, la pièce ne s'attarde pas assez sur des éléments qui semblent pourtant intéressants,comme le statut de reine de Marie Antoinette, mais au lieu de ça, nous avons le droit à des anecdotes qui ne font pas avancer la pièce et qui, à force, deviennent lassantes...

Nous avons donc l'impression, après cette pièce, d'être "allé au théâtre pour aller au théâtre" et d'en avoir retenu uniquement des anectodes,certes sympathiques, mais peu utiles.

12 avril 2016

" La légèreté française ", Nicolas BREHAL

Qu’est ce que le nom de Marie Antoinette vous évoque-t-il ? Une Reine trop dépensière et impopulaire qui finira décapitée ? Oui, mais pas que ! En une heure et demie, une autre facette de cette Reine nous est dépeinte, montrant certes certains de ses défauts mais également ses préoccupations et contrariétés, qu’elle partage avec sa portraitiste, la célèbre peintre Vigée Le Brun.

« La Légèreté française » est une pièce de théâtre réalisée par Nicolas BREHAL en septembre 2015 et mise en scène par Chantal BRONNER. Les deux personnages Marie Antoinette et Elizabeth Vigée Le Brun sont respectivement joués par Emeline BAYART et Julie DEBAZAC. Une représentation a eu lieu le vendredi 1er avril 2016 au théâtre Montansier, à Versailles.

        L’histoire se déroule à Versailles, durant l’été 1783. La reine, Marie Antoinette, rejoint son peintre particulier, Madame Elizabeth Louise Vigée Le Brun pour une dernière séance de pose afin de réaliser un portrait de Sa Majesté, portrait qui fera par la suite scandale, car il représenterait la Reine dans des vêtements trop « légers », faisant ainsi grandir l’impopularité de la Reine.

   Durant cette séance de pose, se déroulant dans la plus grande intimité, on apprend d’une part quelques clefs du métier de peintre mais également les inquiétudes de la Reine. Elles discutent également de thèmes sentimentaux comme par exemple l’enfance ou l’amour.

   La majeure partir de l’histoire est contée par les deux protagonistes mais une voie off les remplace quelques fois, au début notamment.

        Concernant les costumes, nous pouvons noter que tous deux sont recherchés dans la forme mais sont de couleurs unies. Un effet de miroir se dégage : les deux robes se ressemblant presque parfaitement mais étant de couleur opposée, l’une noire, l’autre blanche.

   La mise en scène de l’orage fait ici référence à la tempête qui gronde et se rapproche de Versailles. La musique de fond ne nuit pas à la compréhension du texte mais aurait peut-être pu être diversifiée afin de ne pas lasser le spectateur.

La scène en elle-même est intéressante historiquement parlant, permettant de voir sous un autre jour cette Reine trop « légère ». La scène est par ailleurs très bien jouée par les deux comédiennes. Cependant nous pouvons noter que quelques points restent non expliqués comme par exemple la grande proximité entre les deux personnages, pourtant opposé par leur fonction.

Critique théâtrale : La Légèreté française

  

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Critique de "La légèreté française"

La légèreté française, création de Nicolas Bréhal, met en scène Valérie Bodson, dans le rôle de la reine Marie-Antoinette et Salomé Villiers, dans le rôle de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun. Cette dernière dresse le portrait de la reine, qui pose en robe de mousseline et chapeau de paille. Les deux femmes, pourtant opposées par leurs places dans la société, se confient sur des sujets intimes. Ce huis clos dépeint avec une touche d'ironie la vie des deux jeunes femmes issues de classes sociales différentes. 

La mise en scène de Chantal Bronner nous plonge dans l'atmosphère de Versailles, les musiques sont douces, la lumière agréable et le décor chaleureux. Les costumes, quant à eux, sont simples et beaux. J'ai apprécié le jeu des deux actrices, même si j'ai eu une préférence pour celui de Vigée-Lebrun, plus naturelle dans son rôle. Le seul reproche que l'on pourrait faire est celui du manque d'action, certainement dû au nombre de personnages, qui ne change pas du début à la fin. 

Critique "La légèreté française"

        " La légèreté française " est une pièce de théâtre de Nicolas Bréhal mis en scène par Françoise Petit-Balmer et joué par Emeline Bayart dans le rôle de Marie Antoinette et Julie Debazac dans le rôle d'Elisabeth Vigée le Brun.
        Cette pièce est un dialogue entre Marie Antoinette et son peintre Elisabeth Vigée Le Brun pendant l'été 1783. Elle représente la dernière pose du célèbre portrait de Marie Antoinette en robe de mousseline, portrait qui fait scandale à cette époque. Elles vont, malgré leurs différences, échanger sur leur amour, leur enfance et leur avenir.
      
        L'atmosphère créée par cette pièce de théâtre est représentatif de cette époque historique. 
        Tout d'abord, la scène se déroule dans l'un des cabinets particuliers de Marie-Antoinette, on peut d'ailleurs supposer que c'est le petit Trianon. 
        De plus, les costumes d’époque de ces deux personnages permettent de créer un jeu de miroir par rapport au milieu social. Les deux personnages se différencient par les couleurs de leurs costumes : Marie Antoinette est habillée d’une robe de mousseline blanche et un chapeau de paille tandis que son peintre, Vigée Le Brun est vêtu d’une simple robe noir.
        Ensuite, la musique et les sons jouent également un rôle important dans la création de cette atmosphère. En effet, la scène est introduite par une voix-off qui pourrait s'apparenter aux mémoires du peintre Vigée Le Brun. L'accompagnement musical classique rappelle aussi l'époque du 18ème siècle. 
        Enfin, les lumières de cette pièce permettent de rythmer la journée. En fin de soirée, les lumières permettent de représenter les éclairs qui peuvent s’apparenter au destin de Marie Antoinette et à la révolution, mais aussi de représenter la nuit avec des bougies comme à l’époque.                                                                                           
                                                                                   
        Malgré une création de l’atmosphère d'époque réussie , cette pièce reste longue sans actions, sans rebondissements : la pièce se compose d’une seule scène sans changements de décors et avec seulement deux personnages. Pendant toute la durée du spectacle, on s’attend à une chute, une action ou alors à une réflexion sur la société de cette époque mais rien de cela n’est vraiment abordé. 

        Pour conclure, cette pièce reconstitue avec précision l’atmosphère à l’époque de Marie Antoinette mais, selon moi, la scène manque de rebondissements et les sujets abordés ne sont pas assez développés.

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