La Légèreté française est une pièce de théâtre réalisée par Nicolas Bréhal et mise en scène par Chantal Bronner. La pièce se déroule lors de l’été 1783, au Petit Trianon à Versailles, et met en scène Emeline Bayart dans le rôle de Marie Antoinette, alors reine de France et de Navarre aux côtés de Louis XVI, et Julie Debazac dans celui d’Elisabeth Vigée-Lebrun, portraitiste officielle de la reine. Les deux femmes se retrouvent dans les appartements privés de la reine dans le but d’achever le portrait de cette dernière. Durant la totalité de la pièce, Marie Antoinette et Vigée-Lebrun discutent sur divers sujets et leur dialogue est entrecoupé à quelques reprises par des poses avec des jeux de lumière marquants les différents moments de l’action ainsi que des musiques, mettant en valeur les décors typiques du XVIIIème siècle. Cependant, les thèmes abordés par les deux actrices sont très souvent triviaux et les quelques sujets qui auraient mérités réflexion comme l’éducation des jeunes filles de la cour sont trop rapidement traités. De plus la pièce présente une certaine ironie et un décalage qui passe par le caractère mais aussi la tenue des personnages. En effet, Vigée-Lebrun semble modeste et respectueuse envers la reine, tandis que cette dernière qui se dit « modeste en privée » n’arrive pas à se défaire de ses habitudes royales. Enfin, la proximité et les relations qu’entretiennent les deux femmes sembles invraisemblables contes tenus de l’époque et de leur classe sociale.
En conclusion, La Légèreté française est une pièce de théâtre certes bien jouée et réalisée mais qui reste cependant un peu ennuyeuse et sans réel intérêt si ce n’est que d’avoir appris quelques anecdotes historiques.