Critiques théâtrales

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11 avril 2016

La Légèreté française - Critique

La Légèreté française est une pièce de théâtre contemporain écrite par Nicolas Bréhal et mise en scène par François Petit-Balmer. Avec Valérie Bodson dans le rôle de Marie-Antoinette, reine de France aux côtés de Louis XVI, et Salomé Villiers dans celui d’Elisabeth Vigée-Lebrun, jeune artiste-peintre, cette pièce représente une séance lors de laquelle le peintre poursuit le portrait de la reine qu’elle a convaincue de poser uniquement vêtue d’une robe de mousseline blanche. Le choix judicieux des actrices, dont tout le talent était au service de la pièce, a su refléter l’amitié qui unissait les deux femmes qui provenaient pourtant de milieux très différents. Durant toute la pièce, elles ont conversé sur des sujets divers, partant des plus triviaux pour en arriver à leur histoire familiale, en passant par l’éducation des jeunes filles de la cour. Ces conversations, qui entrecoupaient les moments de pose, étaient représentés sur scène par des jeux de lumière sur ce décors versaillais du XVIIIe siècle.

On peut cependant s’interroger sur le but de cette pièce : au-delà de la représentation d’une scène historique, qu’est-ce que la pièce cherche véritablement à nous faire comprendre ? En effet, les sujets méritant réflexion, comme l’éducation des jeunes filles de la cour, sont rapidement traités, presque des anecdotes. Il y aurait aussi une possibilité de réflexion sur le caractère de la reine, qui s’est dit « modeste en privé » alors qu’on peut voir, notamment lorsque les deux femmes décident d’échanger leurs rôles, qu’elle n’arrive pas à se défaire de ses habitudes royales et ne se rend pas compte du confort dont elle jouit. Mais ici encore, la réflexion est étouffée par le surplus de conversations banales entre la reine et son peintre. On sort donc de cette pièce de théâtre contemporain avec le sentiment d’une pièce correctement mise en scène et bien jouée, mais avec l’impression de ne pas avoir appris grand-chose, hormis de petites anecdotes historiques.     

10 avril 2016

Critique

                        La légèreté française est une œuvre théâtrale de Nicolas Bréhal. Elle a été mise en scène par Françoise Petit-Balmer.

                        La pièce se déroule pendant l'été 1783. Elle met en scène seulement deux personnages : la reine Marie-Antoinette et sa peintre, Louise Élisabeth Vigée Le Brun.  Le thème principal est: le peintre et son modèle. Celui-ci est exprimé dès le début à l'aide d'une voix-off peu commune au théâtre. Suite à ces "séances" de peinture qui sont jouées naitra un célèbre tableau qui fait scandale à son époque à cause des tenus de la reine, jugées "trop légères".

                        Les costumes, réalisés par Jean-Daniel Vuillermoz, correspondent parfaitement à la réalité. De plus la musique faite par Thibault Hedon nous indique les changements de jours au sein de l'histoire. Elle s'accorde relativement bien à l'époque et ne gêne pas le discours des acteurs. La pièce ne présentant que deux acteurs, leur jeu devait être fait à la perfection. Condition respectée par Petit-Balmer.

                        Cependant le metteur en scène ne réussit pas à garder l'attention du spectateur tout au long du fil de l'histoire. Histoire qui, malgré quelques passages ironiques, est ennuyante et trop pauvre en terme de rebondissements, d'actions, d'émotions … Enfin, certains paradoxes sont présents, tels que la relation trop proche qu'entretiennent la reine et Le Brun.

09 avril 2016

critique de la pièce "La légèreté Française"

Pièce : La légèrété Francaise

Réalisateur : Nicolas Bréhal

Metteur en scène : Chantal Bronner

Marie Antoinette : Emeline Bayart

Elisabeth Vigée Le Brun : Julie Debazac

 

 

La légèreté Française est une pièce de théâtre réalisée par Nicolas Bréhal. Cette pièce est une création et a été jouée notamment au théâtre Montansier lors du weekend consacré à Marie Antoinette. La pièce se déroule pendant l’été 1783. Le peintre Vigée Le Brun a donné rendez-vous à la reine pour finir son portrait. Ce portrait de la reine en robe de mousseline fera scandale et contribuera à l’impopularité de la reine. C’est lors de ce dernier rendez-vous que ces deux femmes a priori opposées vont échanger sur des sujets intimes tels que l’amour, leur enfance ou encore leur crainte de l’avenir.

Tout d’abord, j’ai bien aimé la scénographie. En effet, les costumes étaient d’époque et en accord avec le thème de la pièce et le décor était très harmonieux. De plus, j’ai beaucoup apprécié la lumière tamisée et la musique lors d’un changement de scène. Le jeu d’Elisabeth Vigée Le Brun m’a beaucoup plut contrairement au jeu de Marie Antoinette que j’ai moins apprécié.  De plus, j’ai regretté l’absence d’autres personnages que les deux actrices et le manque de mouvement ou de changement de décor. La complicité entre les deux actrices m’a parût étrange compte tenu du statut bien différent des deux femmes. Malgré quelques points négatif, j’ai néanmoins trouvé cette pièce intéressante et bien jouée.

Pour conclure, cette pièce est une belle création même si personnellement je ne m'attendais pas à cette mise en scène pourtant très bien réalisée.

"La légèreté francaise

 

 

Realiser par :Nicolas Bréhal

Metteur en scene : Chantal Bronner

Comédiens :

Marie Antoinette : Emeline Bayart

Élisabeth Vigée Le Brun : Julie Debazac

 

Cette pièce de théâtre raconte une séance de pose entre Marie Antoinette et sa portraitiste, Vigée le Brun, qui fini de peindre le portait de la reine. Les deux femmes dévouent pour l'autre une grande amitié malgré leurs différences de classe social, la reine essayera de se mettre au niveau de son amie mais ses caprices sont plus fort que tout et reprennent le dessus. Tout au long de cette pièce théâtrale, les sentiments de chaque femme sont mise en scène, leur complicité permet à la reine de se dévouer à son amie. Une atmosphère mystérieuse est crée par des rideaux transparents et ainsi que le décor, approprié à la scène joué. Un jeu sonore et de lumière est également présent afin de mettre en valeur les personnages de la scène. Cette pièce dénonce la « légèreté » de la reine, et lui donne une image péjorative, principalement à cause de ces plaintes inutiles et absurdes sur sa condition de vie et notamment avec la révélation de son amant, qu'elle ne s’efforce pas de cacher. De nombreux thèmes banals sont abordés par les deux femmes ainsi que des débats inutiles, cela nous donne l' impression d'une pièce artificielle et insuffisante au niveau du contenu.

04 avril 2016

Critique théâtrale

Vous pouvez dès à présent poster votre critique personnelle sur le spectacle La légèreté française vu au théâtre Montansier à Versailles sur ce mur (il vous suffira de double cliquer sur la page pour ouvrir une nouvelle fenêtre d'écriture) :

                http://padlet.com/2nde5/Critiquetheatrale

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