Critique de La Légèreté française

La Légèreté française  est une pièce de Nicolas Bréhal avec, dans le rôle de Marie Antoinette : Valérie Bodson et dans le rôle d'Elizabeth Vigier Le Brun  : Salomé Villiers.

Nous sommes à Versailles, durant l'été 1783, dans les nouveaux appartements de la reine, Marie Antoinette. La très renomée Elizabeth Vigier Le Brun attend la reine pour terminer le célèbre Portrait à la rose . Tout au long de la pièce, les deux femmes vont discuter de tout et de rien, se raconter des anecdotes, tout cela dans une certaine intimité.

Cependant malgré un décor royal, le dialogue entre les deux personnages manque fortement de rythme... Il est, en effet, souvent entrecoupé de moments de pause, parfois assez longs, dont on a du mal a trouvé l'utilité, créant ainsi une certaine incompréhension. De plus, le spectateur peut s'attendre à des scènes d'action et à des rebondissements mais il n'y en a aucun, ce qui peut créer sentiment d'ennui chez le spectateur. Pour finir, la pièce ne s'attarde pas assez sur des éléments qui semblent pourtant intéressants,comme le statut de reine de Marie Antoinette, mais au lieu de ça, nous avons le droit à des anecdotes qui ne font pas avancer la pièce et qui, à force, deviennent lassantes...

Nous avons donc l'impression, après cette pièce, d'être "allé au théâtre pour aller au théâtre" et d'en avoir retenu uniquement des anectodes,certes sympathiques, mais peu utiles.