Critique de "La légèreté française"
Par CapucineH le 12 avril 2016, 19:14 - Critiques théâtrales - Lien permanent
La légèreté française, création de Nicolas Bréhal, met en scène Valérie Bodson, dans le rôle de la reine Marie-Antoinette et Salomé Villiers, dans le rôle de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun. Cette dernière dresse le portrait de la reine, qui pose en robe de mousseline et chapeau de paille. Les deux femmes, pourtant opposées par leurs places dans la société, se confient sur des sujets intimes. Ce huis clos dépeint avec une touche d'ironie la vie des deux jeunes femmes issues de classes sociales différentes.
La mise en scène de Chantal Bronner nous plonge dans l'atmosphère de Versailles, les musiques sont douces, la lumière agréable et le décor chaleureux. Les costumes, quant à eux, sont simples et beaux. J'ai apprécié le jeu des deux actrices, même si j'ai eu une préférence pour celui de Vigée-Lebrun, plus naturelle dans son rôle. Le seul reproche que l'on pourrait faire est celui du manque d'action, certainement dû au nombre de personnages, qui ne change pas du début à la fin.