Critique de la pièce "Légèreté Française"

LA LÉGÈRETÉ FRANÇAISE 

de Nicolas Bréhal 

 

° Mise en scène:  Françoise Petit-Balmer

° Acteur: Valérie Bodson et Salomé Villiers

° Scénographie et lumière: Nicolas Simonin

 

Le terme «légèreté française » est un terme qui amène à la réflexion. Il peut prendre plusieurs sens, mais c’est en mettant en scène Marie Antoinette et sa portraitiste Vigée Lebrun, que Françoise Petit-Balmer a décidé de nous présenter sa version personnelle de la légèreté française.

Nous sommes en 1783, Vigée Lebrun, grande portraitiste de son temps, peint les derniers détails du fameux portrait de Marie Antoinette en robe blanche et chapeau de paille à ruban, qui fera scandale quelques années plus tard. Les deux femmes discutent de divers sujets : famille, amour, société …

Bien que le titre soit inspirant, la pièce quant à elle est ennuyeuse. Des dialogues sans intentions réelles, une complicité entre la reine et la portraitiste douteuse et impensable à l’époque, quelques anecdotes sur la société de l'époque mais sans un développement très instructif. Tout au long de la pièce, le spectateur est en quête de suspens ou d’une entrée d’un autre personnage, et est finalement déçu. 

Un décor tout de même intéressant, des lumières mystérieuses et une musique d’époque qui donne une petite touche versaillaise. La voix off, utilisée en guise de narration à plusieurs reprises est assez originale mais dommage que la pièce ne l’ait pas été aussi.