Critiques théâtrales

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05 mai 2016

"La légèreté française" - Critique

Pièce : La légèrété Francaise

Réalisateur : Nicolas Bréhal

Metteur en scène : Chantal Bronner

Marie Antoinette : Emeline Bayart

Elisabeth Vigée Le Brun : Julie Debazac

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16 avril 2016

Critique de La Légèreté française

La légèreté française


 

Qui ?

Nicolas Bréhal est l'auteur de la pièce La légèreté française qui s'est jouée le vendredi 1er Avril au théâtre Montansier à Versailles, à l'occasion du week-end dédié à Marie-Antoinette. La pièce est jouée par deux actrices : Valérie Bodson, dans le rôle de Marie Antoinette et Salomé Villiers, dans le rôle d'Élisabeth Vigée-Lebrun.


 

Quoi ?

La pièce est un dialogue entre la reine Marie-Antoinette, le modèle et Élisabeth Vigée-Lebrun, le peintre. Les deux femmes sont très proches et, lors des séances de pose, elles partagent leurs secrets, leurs joies et leurs peurs. Le portrait que réalise Vigée-Lebrun fera scandale lors de son exposition en 1783. En effet, la toilette de la reine est jugée trop sobre. Elle porte une robe de gaulle blanche avec un chapeau de paille.


 

Où ?

La pièce se déroule à Trianon, dans l'un des cabinets privés de la reine, lors de l'été 1783. Les jeux de son et de lumière, représentant les différents moments de la journée, notamment l'orage en soirée, sont très réalistes. Ces effets contribuent à créer une atmosphère joyeuse ou morose en fonction des humeurs de la reine.


 

Pourquoi ?

La pièce est jouée seulement par deux actrices ce qui la rend originale. Les lenteurs, principalement entre les répliques, rendent la pièce assez ennuyante car il n'y a pas d'actions et de rebondissements. Cependant, si vous voulez découvrir les différentes facettes de la femme derrière la reine cette pièce est faite pour vous !

14 avril 2016

Critique de "La légèreté française"

La légèreté française est une pièce de théâtre contemporaine de  Nicolas Bréhal.

La pièce retrace la dernière séance de pose de la reine Marie-Antoinette pour le célèbre portrait "à la rose" de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun en 1783 à Versailles. En effet, la pièce d'une heure et demie ne met en scène que deux personnages, la reine et la peintre, interprétées par Emeline Bayart et Julie Debazac.

La pose se déroule dans les appartements de la reine avec une scène étonnamment travaillé: des colonnes, une façade dorée et une estrade. Un grand voile coloré, et un jeu de lumière agréable en font un décor construit, contrairement à la pièce elle-même.

Cela commence avec l'entrée de l'artiste, et ce qui semble être sa voix off, puis la reine apparaît et prend la pose, en entamant une conversation avec la peintre. De nombreux sujets fort intéressants sont esquissés durant leur discussion, tels que la place de la femme dans la société, l'importance de l'amour dans le mariage, ou encore la question de la fidélité, il est regrettable qu'aucun d'eux ne soit jamais développé. En effet, les anecdotes prosaïques se succèdent tandis que le spectateur attend un quelconque retournement qui ne semble pas venir.  Dans la suite de la pièce, le manque de comédiens se fait très vite sentir et difficilement oublier; il semblerait que la crise n'épargne personne. L'essentiel de la pièce se déroule comme cela: les deux femmes parlent, le public s'ennuie. Après près d'une heure de banalités, on peut encore se demander d'où vient le titre de la pièce, La légèreté française, et où se cache son intérêt.

La pièce se caractérise par un rythme irréguliers et longuet, qui se veut sans doute artistique, mais plutôt que de garder le spectateur dans l'attente, il le distrait et les longues pauses de la pièce lui offrent le temps de, successivement: espérer (un retournement) - analyser (l'absence de contenu)  - désespérer (de revoir jamais le jour). On appréciera cependant les quelques tentatives d'humour glissées dans la pièce,  et on notera le réalisme de l'atmosphère du 18ème siècle présent dans les costumes, mais que l'on ne retrouve pas dans l'attitude trop familière des deux femmes. 

En conclusion, on peut dire qu'il s'agit d'une pièce décevante, déconcertante ( certains diront "exaspérante"), qui déçoit rapidement les attentes du spectateur quant au contenu, que l'on cherche toujours. Si son rôle est de banaliser cette scène royale, alors c'est un chef d'oeuvre: elle présente une reine futile et ennuyeuse, néanmoins parfaitement interprétée.

Et la question du "pourquoi la Légèreté française?" reste sans réponse... 

Cette pièce est fortement déconseillée aux personnes impatientes ou hypersomniaques. 

Critique de « La légèreté française »

Critique de « La légèreté française »

 

La légèreté française est une pièce de théâtre écrite par Nicolas Bréhal, elle a été joué au théâtre de Montansier à l'occasion du week-end consacré a Marie Antoinette. Cette pièce met en scène deux personnages qui sont Marie Antoinette et son peintre Vigée Le Brun.

Vigée Le Brun invite la reine dans le but de finir son portrait de la reine en robe de mousseline qui va d'ailleurs faire scandale. Pendant la pièce, les deux personnages échangent beaucoup sur des sujets ordinaires de leur vie.

 

Tout d'abord les costumes conviennent très bien avec ceux de l'époque, je trouve également que la reproduction de la pose de Marie Antoinette sur le tableau est également bien retranscrite.

Les jeux de lumières étaient assez bien de mêmes que les musiques. En ce qui concerne le jeu des acteurs, Vigée le Brun était bien jouée mais cependant en ce qui concerne Marie Antoinette j'ai moins adhéré surtout quand elle commence à chanter (peut être que c'était voulu et c'était dans le but de souligner le fait que la Reine n'avait pas conscience de ces défauts). En somme on retrouve bien l'atmosphère de l'époque, avec Vigée le Brun qui semble marcher sur des œufs lorsqu'elle s'adresse a la Reine on sent qu'un seul faux pas pourrait lui coûter cher.

En ce qui concerne le contenu de la pièce, je l'ai trouver pour ma part assez maigre, cet a dire que j'ai eu l'impression d'assister a une simple discussion sans principal sujet développé entre deux femmes de l'époque ce qui fait que à la fin de la pièce on en retient presque rien.

 

Pour conclure cette pièce au niveau de la mise en scène est très bien réussie mais au niveau du contenu je l'ai trouver trop longue et sans sujet principal ni rebondissement ni réelle scène comique qui tiendrait le spectateur.

13 avril 2016

La légèreté Française - Critique

La légèreté Française est une pièce de réalisée Nicolas Bréhal qui nous plonge dans un univers différent du notre, celui d’une peintre et de son modèle au XVIIe siècle. En effet la scène se déroule dans les appartements de la reine Marie-Antoinette, jouée par Emeline Bayart, lors d’une séance de pose pour Elisabeth Vigée Le Brun, interprétée Julie Debazac.

Lors de cette séance, une certaine complicité semble se percevoir entre les deux femmes. Seulement, leur différence de rang stoppe ce semblant de complicité malgré les efforts de la reine pour se mettre au même niveau que la peintre. Effectivement les caprices et sautes d’humeurs de Marie-Antoinette, traduit à merveille à travers le jeu de sonorité et particulièrement de lumière,  y mettent rapidement fin.

De plus les longues poses entre les réplique ralentisse le rythme de la pièce et laisse entrevoir peut être la naïveté de la reine qui est une sorte de légèreté d’esprit. La légèreté  de la robe et de les propos de la reine sont en accord avec le titre de la pièce ce qui ne déçoit pas le spectateur, néanmoins le peu de rebondissement, d’action et de protagonistes le laisse un peu sur sa faim.

Critique de la Légèreté française

La Légèreté française est une pièce de théatre, se référant à l'époque de Marie Antoinette, juste avant la révolution Française. Cette pièce a été crée par Nicolas Bréhal, un célèbre écrivain du XXe siècle. La pièce a été mise en scène par Chantal Bronner.

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Critique de la légèreté française de Nicolas Bréhal

Cette pièce de théâtre contemporaine, met en scène Marie-Antoinette et sa portraitiste Vigée Lebrun, durant la dernière séance de réalisation du portrait de la reine en robe de gaule qui a tant fait scandale. Le jeu des comédiennes était très bon, les lumières en accord avec l'humeur de la reine, très changeante. Si l'on était transporté au XVIIIe siècle, c'est que le décor calquait soigneusement les intérieurs somptueux de l'époque. La musique baroque, elle, nous plongeait dans son atmosphère. Néanmoins, la trop grande envie, certes compréhensible , de la metteur en scène d'aborder un maximum de thèmes, pouvait perdre le spectateur de temps à autres.

Critique de la Légèreté Française

      CRITIQUE : La Légèreté Française

 

            La Légèreté Française, de Nicolas Bréhal, met en scène la reine Marie-Antoinette et sa peintre, Elisabeth Vigée-Lebrun, lors d'une séance de pose, où la peintre peine à canaliser son modèle. La reine cherche sans cesse de nouvelles distractions, elle ne supporte pas l'immobilité. La question de la place de la femme à l'époque est dominante dans la pièce. En effet, à maintes reprises la reine cherche à faire de sa peintre son égale, mais, chaque fois, sa position et son rang, la rattrapent.

            La pièce nous plonge dans l'atmosphère du XVIIIe siècle, notamment par de somptueux décors. Les jeux de lumières sont très réussis : ils immergent le spectateur dans le décor.

            On remarque de longues pauses entre les répliques. On peut imaginer qu'elles ont une valeur symbolique, tout comme l'orage. Malgré tout, ce rythme lent reste globalement peu captivant. On note néanmoins un très bon jeu d'acteur. Les deux personnages occupent bien l'espace de la scène, malgré leur faible nombre ; seul petit bémol : les actrices ne semblent pas avoir le même âge, comme elles le prétendent dans la pièce. On peut cependant admettre qu'une reine, avec ses responsabilités et ses tracas royaux, puisse paraître plus âgée qu'une artiste.

            Le scénariste semble avoir pris quelques libertés : il paraît en effet peu vraisemblable que la reine attende l'arrivée de son amant, ou que la peintre se jette dans ses bras.

      La pièce comporte aussi des touches d'humour, comme des répliques à double-énonciation ou des allusions faisant référence au destin tragique de Marie-Antoinette.

         Enfin, on peut dire de cette pièce qu'elle traduit une vraie complicité entre les deux femmes, qui tentent de créer une amitié au dessus des rangs de la société. Cette scène nous est dévoilée à travers une atmosphère artistique et poétique.

La Légèreté Française - Critique

Pièce de Nicolas Bréhal, mise en scène par Chantal Bronner, elle se veut représenter une scène "type" d'un moment de vie entre Marie-Antoinette et son peintre, Elisabeth Vigée le Brun. La scène se déroule pendant l'été 1783 à Versailles.

Nous sommes dans un décor somptueux et nous assistons à la dernière pose de la reine pour le célèbre Portrait à la rose de Vigée le Brun. Les quelques prolepses des deux personnages sur la future mort tragique de la reine créent un certain comique non négligeable puisque ce sont en majorité ces quelques passages qui retiennent notre attention. L'utilisation de la voix off au début de la pièce éveille notre curiosité, curiosité qui ne sera pas réellement rassasiée à la fin de la pièce car la trame de l'histoire reste vague. En effet, cette pièce est comme "remplie de vide", elle ne représente pas un réel moment fort de l'Histoire, l'intérêt historique n'en est que moins important.

Quelques incohérences sont à noter : il est peu probable que la reine se jette dans les bras de son peintre, et la probable intervention de l'amant royal est plutôt incongrue. Les moments de silence provoquent du suspense, cependant n'y en a t-il pas trop ?

La légèreté est présente durant toute la pièce : d'une part l'absence de liberté personnelle évoquée par la reine montre bien son ignorance face à la société de son époque, et d'autre part, cette légèreté revient plus concrètement à travers sa robe.

Le jeu des acteurs est remarquable. Cette pièce n'est cependant pas à conseiller aux plus jeunes qui pourraient ne pas y prendre du plaisir : elle est plus destinée aux passionnés d'histoire voulant se replonger dans cette époque fastueuse.

Critique de La Légèreté française

La Légèreté française est une pièce de théâtre contemporaine de Nicolas Bréhal. Elle illustre un petit moment de vie de Marie-Antoinette, lors d'une séance de pose pour un portrait qui fera scandale (Portrait de Marie-Antoinette en robe de mousseline dite "en gaulle", 1783) à cause de la légèreté de sa tenue. Lors de cette séance, on découvre la complicité qui unit la reine et sa peintre Vigée Le Brun, qui vont aborder plusieurs sujets comme l'amour, leur enfance... La pièce se termine par un orage qui gronde, comme une prémonition de ce qui va arriver à Marie-Antoinette.

J'ai trouvé le concept de la voix off très original  pour nous raconter les pensées de Vigée Le Brun. Les costumes et le décor rendent la scène plus réaliste et les jeux de lumière mettent vraiment en place une atmosphère particulière. Malgré le jeu des actrices, Emeline Bayart dans le rôle de la reine et Julie Debazac dans celui de la peintre, l'absence d'action et de changement de scène rend la pièce un peu vide de sens. De plus, des sujets sont évoqués mais jamais abordés, ce qui aurait pu être intéressant.

Pour conclure, cette pièce de théâtre est originale par son thème et sa mise en scène mais le manque d'action l'empêche d'être aussi captivante que l'on aurait voulu.

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