La légèreté Française - Critique

La légèreté Française est une pièce de réalisée Nicolas Bréhal qui nous plonge dans un univers différent du notre, celui d’une peintre et de son modèle au XVIIe siècle. En effet la scène se déroule dans les appartements de la reine Marie-Antoinette, jouée par Emeline Bayart, lors d’une séance de pose pour Elisabeth Vigée Le Brun, interprétée Julie Debazac.

Lors de cette séance, une certaine complicité semble se percevoir entre les deux femmes. Seulement, leur différence de rang stoppe ce semblant de complicité malgré les efforts de la reine pour se mettre au même niveau que la peintre. Effectivement les caprices et sautes d’humeurs de Marie-Antoinette, traduit à merveille à travers le jeu de sonorité et particulièrement de lumière,  y mettent rapidement fin.

De plus les longues poses entre les réplique ralentisse le rythme de la pièce et laisse entrevoir peut être la naïveté de la reine qui est une sorte de légèreté d’esprit. La légèreté  de la robe et de les propos de la reine sont en accord avec le titre de la pièce ce qui ne déçoit pas le spectateur, néanmoins le peu de rebondissement, d’action et de protagonistes le laisse un peu sur sa faim.