Critique de la légèreté française de Nicolas Bréhal

Cette pièce de théâtre contemporaine, met en scène Marie-Antoinette et sa portraitiste Vigée Lebrun, durant la dernière séance de réalisation du portrait de la reine en robe de gaule qui a tant fait scandale. Le jeu des comédiennes était très bon, les lumières en accord avec l'humeur de la reine, très changeante. Si l'on était transporté au XVIIIe siècle, c'est que le décor calquait soigneusement les intérieurs somptueux de l'époque. La musique baroque, elle, nous plongeait dans son atmosphère. Néanmoins, la trop grande envie, certes compréhensible , de la metteur en scène d'aborder un maximum de thèmes, pouvait perdre le spectateur de temps à autres.