Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

09 mai 2017

La critique rose

Ou Rithy Panh se confronte à la lame effilée de Barbe Rose.

 

Lire la suite...

L'image marquante(critique)

Deux élèves discutent après la projection du film.

CAROLINE: Pff c'était pas ouf... c'était ennuyeux et long, on comprenait pas tout.

PATRICK: Tu rigoles?! C'était super intéressant !

CAROLINE: Bah non mais je sais pas... les statues rendaient ça lent et on n'avait pas vraiment l'occasion de s'attacher aux personnages et de ressentir de l'empathie pour eux. Et puis, elles sont toutes habillées en noir, c'est morbide...

PATRICK: Mais au contraire, c'était fait exprès pour déshumaniser les personnages et souligner le but des Khmers rouges! Et en plus pour certains d'entre nous ça permettait de s'identifier aux figurines, puisqu'elles n'ont pas de visage. Et pour d'autres, ça permettait de prendre du recul sur ce génocide, les poteries permettaient de ne pas voir l'atrocité de ce qu'il s'était passé mais de l'imaginer.

CAROLINE: Ouais bah, il a peut-être voulu être original mais ça n'a pas marché...il aurait mieux fait de prendre des acteurs...

PATRICK: Mais justement avec des acteurs le films n'aurait pas eu le même impact et puis le but de Rithy Panh était de cacher la violence dans les camps et de montrer la torture psychologique de ce régime!

CAROLINE (sans argument valable): Ouais bah...en tout cas je vois toujours pas ce que c'est son "image manquante". Enfin, je comprends pas le rapport au film.

PATRICK: Mais c'était pourtant explicite, enfin, il y a plusieurs interprétations: ça peut d'abord représenter les archives familiales détruites par les Khmers Rouges, c'est aussi, l'ignorance de l'Europe par rapport au Cambodge et au communisme. Le titre peut également représenter, l'image manquante de la mémoire historique: les nouvelles générations ont oublié le passé de leur pays, cette image là de leur pays.

CAROLINE (levant les yeux au ciel): Bah...si on continue comme ça, on peut aussi dire que son trou de mémoire par rapport aux évènements choquants de son passé, peut aussi être une image manquante...

PATRICK (enthousiaste): Voilà, exactement! Ou encore, L'image manquante peut être un acte sacré qui n'a pas été réalisé comme par exemple l'enterrement en bonne et due forme de sa famille.

CAROLINE: Pff....c'est pas logique, si il avait voulu dire autant de choses il aurait dû l'expliquer avec des mots...pourquoi tant de mystère?

PATRICK: Mais justement! c'est ce qui fait toute la poésie du titre et du film. En fait, ce film n'est que poésie pour moi, toutes ces métaphores...ma préférée reste l'image de la vague perçue comme les souvenirs, trop lourds, revenant d'un seul coup, et submergeant le réalisateur.

CAROLINE: Moi j'avais plus vu ça comme une sorte de tsunami effaçant tous les souvenirs et les emportant tout comme l'ont fait les Khmers Rouges... En fait, ce n'est pas que j'ai pas aimé le film puisque les faits qui ce sont passés sont touchants; mais la réalisation et la façon dont il a été construit , l'a rendu inintéressant. En plus, je n'ai pas retrouvé le côté touchant que j'attendais, ce qui m'a déçu.

PATRICK: Et la montée du totalitarisme, la façon dont les Khmers Rouges prennent petit à petit possession du pays, cet aspect là ne t'a-t-il pas intéressé?

CAROLINE: Bah les statuettes ont rendu ça presque infantile, pour moi c'était comme un jeu de Playmobil .Bon mon père est là. On en rediscutera en cours de français!

PATRICK: OK! A plus tard!

 

 

 

Mon journal

Rithy Panh décrit son rêve, dans son journal ...

Lire la suite...

Un retour aux sources

Après sa fuite du Cambodge à l'âge de 16 ans, Rithy Panh arrive en France en 1980. Après une période où il essaye de rejeter tout ce qui pourrait lui rappeler le cauchemar dont il vient de sortir, il abandonne ses études de menuiserie et entre à l’IDHEC dont il sort diplômé en 1988.Il entame alors un travail de mémoire à travers le cinéma.

Lire la suite...

L'image manquante

Voici  les sujets d'écriture de groupe sur "L'image manquante", la dernière oeuvre sur laquelle nous travaillons dans le cadre de notre projet de classe "Théâtre/cinéma".

Lire la suite...

02 mai 2017

Une certaine critique sur Chaplin (corrigé)

Mercredi dernier nous nous sommes rendus au C.A.C. de Meudon pour voir une pièce intitulée : "Un certain Charles Spencer Chaplin", une pièce simple et chaleureuse dans sa mise en scène et complexe dans l'interprétation et le jeu des comédiens qui se devaient expressifs et semblables aux personnes réelles de l'entourage de Chaplin et de Chaplin lui même.

À présent, nous allons aborder les différents aspects positifs et négatifs de la pièce, en commençant par un rapide avis personnel de l'ensemble du groupe :

Lire la suite...

26 avril 2017

Le burlesque du Führer

Note proposée : 16,5 -0;5 orth : 16:20

Lire la suite...

25 avril 2017

Une certaine Charlotte Chaplin

Ou Charlie est travesti en charlotte. 

Lire la suite...

Mojito Chaplin synthèse

 

Dans son film « The Great Dictator », Chaplin cherche à dénoncer le régime totalitaire qu’impose Hitler lorsqu’il est à la tête de l’Allemagne.

 

Pour commencer, les plans ont une influence sur ses idées. Nous allons vous présenter deux scènes qui permettent de nous le faire constater.

 

La première scène est : la scène du globe.

Dans cette scène, plusieurs plans permettent de mélanger grâce et valorisation pour caractériser Hynkel.

Quand Hynkel est suspendu au rideau rouge, la caméra le film en contre-plongée, ce procédé permet de valoriser la puissance du dictateur, puisqu’il paraît plus grand et donc plus supérieur à nous. Et le fait qu’il regarde vers le haut signifie qu’il projette de gagner le monde divin.

Pendant cette scène, le rapprochement de la caméra quand Hynkel se saisi du globe nous montre bien sa volonté de conquérir et de posséder le monde entier.

 

La deuxième scène est celle du discours d’Hynkel.

Pendant que le dictateur est en train de parler, le réalisateur joue avec la caméra pour nous montrer le comportement du peuple et des hauts dignitaires nazis présents derrière lui.

Le peuple est représenté comme étant soumis et obéissant aux ordres de Hynkel.

Quand il fait le signe nazi le peuple se tait et quand il veut être acclamé, il fixe furieusement le peuple.

On a aussi l’impression que ses dignitaires sont eux aussi endoctrinés, puisqu’ils font exactement les mêmes acclamations que le peuple.

 

 

De plus, Chaplin utilise aussi des gags visuels. Une scène met bien en valeur ses gags.

Il s’agit de la scène du discours d’Hynkel. Lors de son discours, Hynkel est très agressif lorsqu’il aborde le sujet des juifs. Le pliage des micros accentue son agressivité, son antisémitisme et son racisme envers les autres religions.

Le fait qu’il veut partager son idée « de paix » contredit la réalité puisqu’il a même déclenché la seconde guerre mondiale.

 

Pour finir, Chaplin mixe musique et gags visuels.

Ces deux procédés sont employés dans la scène du globe.

Dans cette scène, Hynkel est ridiculisé mais Chaplin fait passer un message à travers cette ridiculisation.

Hynkel retrouve son côté enfantin en jouant avec un ballon qui devient rapidement un jouet. Il le fait rebondir plusieurs fois sur ses mains, sur son crâne et sur ses fesses.

Il peut donc faire tout ce qu’il veut avec cette « terre ». Il est en extase, tout en continuant de jouer négligemment comme s’il était dans un rêve.

Mais le globe explose et Hynkel pleure à chaudes larmes.

Il a perdu son jouet mais avant tout son rêve de conquête s’effondre et revient à la réalité.

De plus, au début Hynkel est accompagné par une musique très douce, à base de violons. Cela permet de conditionner le spectateur pour une scènes presque féerique. Cette musique permet même de nous entraîner dans le ballet que fait le dictateur lorsqu’il s’amuse.

Mais à la fin de la scène les violents coups de timbale et les cuivres marquent le contraste et sont en lien avec l’explosion soudaine du globe.

 

 

Une soirée dans la peau de Chaplin ( critique ) corrigé

Nous sommes allés le mercredi 19 avril à 20h15 à une pièce de Daniel Colas qui s'intitule un certain Charles Spencer Chaplin.

Lire la suite...

- page 5 de 23 -