Passage en 4ème

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Mot-clé - Le Fantastique

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26 janvier 2015

Le mythe de Dracula

06 janvier 2015

Le Cri, E.Munch

Le Cri, analyse

09 avril 2014

La Vallée des Rois, Benoit

Le Caire, la capitale de l’Egypte, ville des Pharaons. J’y parvenais après des jours de marche en logeant le Nil aux bords fertiles à cette époque de l’année. Je m’appelle Abdel Afif à cette époque où les statues à la gloire Ramsès II croulaient les rues.  J’étais venu au Caire pour venir voir les tombeaux de mes ancêtres et les pyramides. Une fois arrivé je retrouvais mon oncle spécialiste des tombeaux de Rois. Il m’emmena voir la fameuse vallée des rois et surtout la tombe de mon ancêtre, Toutankhamon.

              

               Nous y arrivâmes à la tombée de la nuit au moment ou les nuages recouvraient le ciel, chose étrange car le ciel était claire une heure avant, mon oncle, Mohammed, m’entraîna dans le long couloir qui menait au tombeau, il faisait chaud la nuit en été ici ; l’air était humide, moite et gluant. Je me recueillais sur son sarcophage  tout en regardant sa statue faite avec des yeux creux pour donner l’impression qu’elle vous suivait du regard. Soudain un bruit sourd retentit et un fort souffle de vent balaya le couloir, les torches s’éteignirent, mon oncle disparu de ma vision, je ne voyais plus que la statue qui était éclairée par un filet de lumière venant d’un trou à travers un nuage. J’appelais mon oncle et n’ayant aucune réponse voulut sortir du tombeau, je parcouru quelque mètre dans le noir total et tomba sur de la roche qui venait de s’écrouler. L’air commençait à devenir lourd je voulus retourner sur mes pas. Il me sembla marcher pendant des heures, des effets du manque d’air me disais-je. Je me retrouvai dans une salle qui m’était inconnu à part une chose : la statue.

 

               Des pas se firent entendre, je me retournai, mais ne vit rien. Cela devait être mon oncle qui me cherchait, je l’appelai, les pas s’éloignèrent je couru vers l’endroit ou je pensai ou il était je me retrouvai encore dans une salle inconnue avec la statue qui me regardait, cette fois je vis la trappe qui se trouvait à côté de la statue je l’ouvris et découvris un le réseau de souterrain qui servait sans-doute a la restauration des tombeaux, mon oncle devait savoir qu’ils existaient. Ma tête était devenu lourde et mes pas lent je tombai sur une salle et dans la quelle se trouvait la statue. Cette statue était partout à chaque fois identique. Mes mains devenaient moites et je commençai à trembler de froid, je revenais sur mes pas et je trouvai des affaires dont un sac de couchage, je me couchai dedans et m’endormit aussitôt. Je me réveillai et me trouva devant la statue, je sorti brusquement du sac et recula. Celle-ci était différente, je le sentais, je tournai autour d’elle et me rendis compte que des inscriptions indiquant une direction à prendre. C’est comme si elle m’indiquait le chemin de la sorti. Je me dis que ce devait être quelqu’un de pressé ou quelque chose comme cela qui l’avait marqué et n’avait trouvé d’autre solution que de mettre une statue devant moi. Je suivi ses instructions et entendit des bruits de piaillement et me dis que ce devait être les oiseaux de dehors et que j’étais arrivé, enfin. J’avançai vers le bruit, soudain une marée noire fonça vers moi en piaillant : des chauves-souris. Je me couchai d’un bond et elles me frôlèrent à toute vitesse. Une idée me vint soudain : les chauves-souris allaient vers la sortie, je me relevai aussi vite pour les poursuivre. Je les perdu de vue dans une salle, avec une statue a l’intérieur mais cette fois-ci je remarqua sur la statue une flèche qui indiquait un couloir, j’allai dans cette direction avec espoir, je retombai sur une autre salle avec encore une statue qui indiquait encore avec une flèche une direction. Cela se répéta de nombreuse fois, et, je compris le rôle de la statue dans ce dédale c’était une sauveuse. Enfin j’aperçu un léger rayon de soleil au bout du couloir je couru aussi vite que je pus, tout benoît, je sortis à l’air libre et inspirai un grand coup.

05 avril 2014

La nuit qui a changé ma vie, Jehanne

04 avril 2014

La bête noire, David

La boite noire, Romain

 J'étais sur la place de l'église en décembre, il faisait très froid quand je vis une statue. Cette statue était très imposante, on pouvait voir sur ses mains une lance et une boîte noire mystérieuse.

Je rentrais chez moi. Pendant toute la nuit, je ne pus dormir. Je pensais sans cesse à cette boite noire de cette statue. A un moment je sentis une masse imposante et lourde sur mon lit, je me suis levé et je suis allé allumer la lumière. Il n'y avait rien. Le lendemain, pensant à cette statue, j'y suis retourné mais elle n'était plus là.

Le soir même, regardant le télé, je vis une ombre gigantesque passer devant ma fenêtre. Pris de curiosité, je m'y suis rendu sans rien voir.

Quand je suis revenu dans mon salon, ma télé était éteinte. Je l'ai rallumé puis je suis allé dans ma cuisine pour manger. Quand je revins dans mon salon, la télé était une nouvelle fois éteinte. Soudain, j'entendis un bruit sourd dehors. Pris de panique, je m'y rendis avec une arme et quand je vis cette chose énorme, je tombais sur le sol, le souffle coupé en pensant à une seule chose : partir en courant mais je ne pus bouger d'un centimètre.

J'étais pris au piège, je ne pouvais pas en sortir. Elle se jeta sur moi, et, ayant repris ma conscience, sautai avant qu'elle ne me tombe dessus. J'ai pris mon arme et l'attaqua sans résultat. Sa pierre était si dure que je ne pus le toucher. Elle me prit et me lança si fort que je n'ai pas touché le sol pendant cinq seconde au moins.

En retombant, j'avais si mal que je ne pouvais pas me lever ni même m’asseoir. Elle revint et me donna un coup si fort qu'elle m’assomma de suite.

Quand je me suis réveillé, il faisait jour, et, je ne pus vous expliquer pourquoi mais il n'y avait plus personne. Les rues et les magasins étaient tous désert. Je ne compris pas de suite pourquoi, puis, repensant a cette statue, je me rendis a son emplacement. La statue était revenu a sa place et la boite noire avait disparu.

Périgord, Azélie

L'accident, Léa

Les hamsters, Manon R.

Une promenade étrange, Cyril

La lumière, Corentin

C’était une belle journée de juin. Je me promenais près de chez moi. 
La forêt qui m'entourait me sembla subitement silencieuse. Les oiseaux qui chantaient s'étaient tus. La bonne idée d'aller chercher des champignons à l'aurore ne me paressait plus si bonne. Le temps se gâta rapidement et un brouillard dense s'installa. Je voulus partir mais ne trouvais plus mon chemin. J’étais perdu.                                                              
                       
 En cherchant ma route, une lueur étrange attira mon attention. Petit à petit je m’approchai. La luminosité devenait de plus en plus forte. Soudain, je vis une créature  descendant d’un objet étrange.
 Elle me vit et commença à courir vers moi. Je me précipitai dans la direction opposée, me faufilant à travers les branches qui m’égratignaient le visage, arrachaient mes vêtements tels des mains aux ongles crochus. Je voulus appeler à l’aide mais aucun son ne sortit de ma bouche. Au bout de ce qu’il me sembla être un quart d’heure, je tombai sur une route juste au moment où arrivait une voiture. La fenêtre de la voiture s’ouvrit et le conducteur me dit :
 -Vous voulez que je vous dépose quelque part ? 
- Oui dans la ville la plus proche, s’il vous plait, lui répondis-je essoufflé.
Au moment où la voiture repartait, je vis derrière nous l’étrange créature sur la route.
Quand nous arrivâmes, le conducteur me déposa dans la ville et partit.
J’étais au cœur de la cité et ne voyais personne. C’était une ville fantôme. 
Soudain, j’aperçus « la chose ». Elle était à l’entrée de la ville. Je me cachai dans une meule de foin. Depuis ma cachette, je pouvais l’espionner à mon aise.  Elle était assez  grande, très baraquée. Elle portait un costume étrange tel ceux que l’on voit dans les films d’extra terrestres. 
Au bout de trois heures, je commençais à avoir des crampes mais ne pouvais pas bouger car je craignais qu’elle fut toujours dans les environs. Après avoir vérifié qu’elle n’était plus là, je sortis de ma cachette. J’aperçus alors un groupe de personnes. Ils vinrent à ma rencontre.
Ils me dirent qu’ils faisaient partie d’une équipe de cinéma qui tournait un film de science fiction et qu’après m’avoir vu effrayé dans la forêt, ils me recherchaient pour me rassurer.
Je leur demandai s’il était possible de voir l’acteur qui avait joué l’extra terrestre pour le féliciter de son talent d’acteur car j’y avais vraiment cru. Ils me dirent que ce n’était malheureusement plus possible car il était rentré chez lui. Ils paraissaient nerveux comme s’ils redoutaient quelque chose mais j’étais vraiment trop fatigué pour leur en demander la raison. Ils me ramenèrent à ma voiture et me dirent qu’ils me recontacteraient ultérieurement pour me donner les coordonnées de l’acteur. 
Ils ne me recontactèrent jamais et je lus plus tard dans les journaux qu’il y avait eu d’étranges apparitions dans cette forêt. Aussi, j’eus quelques doutes sur ce que m’avaient dit les « réalisateurs  » …

Rencontre avec une statue, Lucie

  Je rentrais du travail d’un pas vif. Quelle dure journée ! En arrivant chez moi, je mangeais devant la télévision lorsque la fatigue me prit. Je marchais jusqu’à mon lit et m’allongeais. Les soucis envahissaient ma tête si bien que je n’arrivais pas à dormir. Cependant la fatigue était si forte, je m’endormis.

 

  Je me levai en sursaut. Je sentais une présence comme si quelqu’un m’observait. L’air ambiant était glacé, et de la buée sortait de ma bouche. Je voulus me relever, y mis toute ma conviction ; impossible ! Il ne me restait plus aucun choix : crier. Mais encore une fois impossible ! Prise de panique, je pleurais quand tout d’un coup j’entendis une voix.

 

  Cette voix était calme et rassurante. Mais d’un coup d’un seul, elle s’énerva tellement fort que tous les objets de la salle tombèrent et se cassèrent sur le sol. Et moi, comme par magie, je retrouvais la capacité de bouger. Je me levai alors de mon lit et la voix qui reprit une teinte sympathique, me guida vers un recoin très sombre de la pièce. À cet endroit, je me trouvais face à une statue gigantesque encore inconnue à mes jours.

 

  C’était une statue blanche, dénudée, avec une couronne sur la tête, des yeux sombres, noircis par le temps. Elle n’avait pas de bouche, son corps était sculpté tel celui d’une déesse antique.  Elle incarnait le cauchemar même, elle était vraiment terrifiante.

 

  Tout à coup elle prit ma main et m’emporta dans un chemin très sombre, c’était un sentier au milieu de la forêt, les arbres, ces immenses créatures, semblaient nous observer. Nous marchions dans le noir absolu dans quelque direction que ce fut, elle eut l’air confiante, marcha d’un pas très rapide pour finalement arriver devant la façade d’une maison abandonnée.

 

  Cette maison ne me disait rien du tout. Je fis alors mes premiers pas à l’intérieur. Tout me revint à l’esprit, tous ces cauchemars que j‘avais, depuis deux semaines, c’était dans cette maison, chaque détail réapparut ainsi dans ma tête. Je me mis à crier de toutes mes forces et ressortis aussitôt de cette maison ; la statue posa sa main sur ma bouche. J’hurlais de plus en plus fort, me débattais, rien n’y faisait ! Je me mis alors à pleurer d’énormes sanglots qui traduisaient toute mon angoisse.

  Je me réveillai alors en sursaut et compris que tout cela n’était qu’un rêve.

Coupable, Constance B.

          Le soleil se levait enfin. Je n'attendais que ça depuis quelque temps. J'étais la première réveillée du pensionnat. J'avais l'air la seule excitée de retrouver mes parents. En même temps, ici, je ne me suis jamais fait d'amis. On n'allait plus m'appeler « béjaune ». J'en avais les larmes aux yeux. La dernière fois que j'ai vu mes parents, c'était chez le médecin, où l'on m'avait diagnostiqué bipolaire. On m'avait donc inscrit à une sorte d'asile en Californie au nom d'Alice MONFORT. Cela fait un an que j’étais dans ma prison ; un an que je n'avais pas vu mes parents.

 

          Je regardais ma montre et me rendis vite compte que la sonnerie n'avait pas retenti. Mes camarades ne l'avaient apparemment pas remarqué puisqu'ils dormaient tous. Soudain la porte du dortoir s'ouvrit, une ombre apparut et alluma brutalement la lumière. Je reconnus la directrice qui nous demanda d'être prêts dans une demi-heure dans la chambre.

          Dès quelle fut partie, je me précipitai sur ma valise, pris les vêtements nécessaires pour m'habiller et me lançai à la recherche d'une douche. Je passai devant la statue où l'on pouvait voir le créateur du pensionnat. Sa main droite était munie du règlement de l'établissement. Il avait l'air strict et d'un tempérament névrosé. Il se serait suicidé à cause des élèves qui lui menaient la vie dure ; enfin... d'après la légende. Tout à coup, il me semblait sentir quelque chose couler sur mes mains. Je l'essuyai et vis un liquide rougeâtre. Sans réfléchir, je courus jusqu'à l'infirmerie.

          Une fois arrivée, je m'assis dans la salle d'attente puis j'attendis, j'attendis très longtemps et trouvai que cette salle portait bien son nom. Je regardai dans le bureau de l'infirmière et aperçus un homme étrange ; on aurait dit qu'il était fait de cuivre. Je me frottai les yeux car cela me paraissait impossible, et il n'était plus là. Je frappai à la porte de son bureau, entrai puis expliquai ma venue. Elle me donna une compresse et me dis de déguerpir. Je lui demandai tout de même si avant elle n'était pas avec quelqu'un. Elle me répondit que j'étais impolie de poser cette question et aussi que c'était encore ma bipolarité qui me donnait des hallucinations. Enfin, je partis.

         

          Sortie, je n'avais plus le temps de prendre ma douche, donc je pris le chemin des dortoirs. Quand je fus arrivée, ils étaient désertiques. Alors, dans la plus grande discrétion, je me changeai sous mes draps, mis mon uniforme sobre, et pris un moment de réflexion afin de savoir où se trouvaient mes camarades. L'endroit le plus probable était la cantine pour prendre le petit déjeuner. Sans perdre une seconde, j'y filai.

          Arrivée au self, je découvris des visages ébahis et des yeux qui fixaient une chose que je ne pouvais distinguer. En me rapprochant, j'aperçus un élève couvert de sang frais, allongé sur le sol, où un vieux poignard rouillé était resté planté dans son ventre. J'eus à peine le temps de questionner mon entourage, que la police arriva.

 

          L'image était choquante. Au milieu d'une foule paniquée et des policiers sécurisant le secteur, se trouvait un corps que je ne pouvais regarder, trop effrayée, et dont je ne reconnaissais l'identité puisque de son visage étaient arrachés les yeux, le nez, les lèvres et les oreilles. Les policiers étaient perdus. Ils ne savaient ni pourquoi, ni comment s'était passé le crime. Un des agents nous dit de sortir afin qu'ils puissent enquêter dans des meilleures conditions. Nous sortîmes sans aucune opposition et nous dirigeâmes vers les dortoirs.

        

          Certains pleuraient, d'autres criaient. Moi je m'imaginais les pires scénarios. Je levai les yeux au ciel et tombai nez à nez avec la statue du pensionnat. Dans sa main ne se trouvait plus le règlement, mais les parties du visage du cadavre. Il les tenait d'une poigne ferme et d'un air cruel. Ma gorge commençait à se nouer, une sueur froide coulait sur mon front. Je voulais m'enfuir mais la peur me paralysait. La panique semblait me gagner et soudain je m'évanouissais, sous le soleil de la Californie.

         

          Au bout d'un moment, dont je n'avais pas idée, je me réveillai en sursaut comme dans un mauvais rêve. Malheureusement pour moi, ce n'était un mauvais rêve, c'était la réalité. J'étais sur une table, allongée, menottée et seule. Je me débattais en vain, jusqu'au moment où une personne arriva et m'affirma que j'étais en état d'arrestation pour meurtre et dégradation d'un établissement. J'avais beau lui dire que ce n'était pas moi, il ne me crut pas. Je n'avais droit qu'à une chose : le silence.

        

          L'homme m'emmena jusqu'à sa camionnette où d'autres hommes s'y trouvaient. Ils étaient aussi laids les uns que les autres. Je m'assis sur la banquette arrière et partis définitivement de cette pension. Je ne m'imaginais pas la quitter comme ça. Je pensais plutôt me sauver avec mes parents et retourner tranquillement chez moi. Après des heures de route, nous arrivâmes au commissariat. Ils commencèrent par m'enfermer dans une cellule. Puis je les vis discuter de ma situation et prendre une décision. Je devais reprendre la voiture pour que l’on m'enferme dans une prison le temps que l'on décida la date du jugement au tribunal.

 

Deux ans plus tard, au tribunal.

          La séance au tribunal commença. La première à m'accuser était l'infirmière qui déclara m'avoir vu avec le sang du cadavre dans les mains. Elle aurait fait des tests en comparant le sang de la compresse et celui de la victime : c'était le même. Moi, je ne fis pas objection. J'abandonnais tout espoir de gagner ce procès. Mes parents n'étaient même pas venus. J'étais devenue folle. Les juges l'avaient remarqué ; j'étais en train de rêvasser. L'audience se termina plus vite que prévu et le verdict tomba : coupable et condamnée à dix ans d'asile ferme.

 

Déjeuner sous un chêne, Mathilde P.

C'était une belle journée d'été pour se promener. Les cigales chantaient, les oiseaux m'offraient de douces mélodies. Le ciel bleu sans nuage illuminait les beaux oliviers de Nyons. Et je humais le doux parfum des plantes en fleur. Cela faisait du bien de prendre le soleil après un rude hiver passé sur Paris. Je reprenais du plaisir à me balader. Mais le soleil brillait étonnement fort, il était stupéfiant, j'en avais certainement perdu l'habitude. Mon amie et moi étions ravies par ce magnifique paysage. Nous avancions gaiement à travers les vignes et les vergers.

Comme nous avions un peu faim, nous décidâmes de nous arrêter déjeuner au pied d'un grand chêne à l'orée d'une forêt. Nous nous cachâmes à l'ombre de crainte d'attraper un coup de soleil. J'enlevais mon pain de son emballage et commençais à mordre dedans quand je me senti soudainement fatiguée. Cela ne m'étonnait guère, je n'avais pas beaucoup dormi la nuit dernière. Mais il me semblait que le soleil m'éblouissait de plus en plus, je sentais ma vue se troubler et mes paupières s'alourdir. Le ciel azur et l'herbe de la prairie me paraissaient se disputer et tournoyer autour de moi. Je perdais tous mes repères et l'épuisement s'emparait peu à peu de moi.

Alors que je reprenais petit à petit mes esprits, il me sembla sentir comme une présence, comme si l'ombre d'un objet m'enveloppait. Je levai prudemment les yeux et vis une immense statue qui demeurait à une petite distance de moi. Un petit frisson d'effroi me fit tressaillir. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, je ne pensais par l'avoir remarquée auparavant. Elle paraissait pourtant impressionnante et d'une beauté à vous couper le souffle. On croirais voir une femme représentée, ou bien une nymphe. Il me sembla qu'elle portait une tunique de la Rome antique. Je distinguais un talisman qu'elle tenait dans sa main gauche et elle brandissait dans l'autre un bâton qui, je pensais; était orienté en direction du soleil. Cette mystérieuse créature semblait vivante. Bien que crispée de peur, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer.

Alors que je tournais la tête avec angoisse, je m'aperçus que ma camarade n'était plus là, il ne me restait d'elle que sa trace sur l'herbe sèche. Je ne pouvais pas croire qu'elle était partie sans moi; j'en conclus hâtivement qu'il lui était arrivé un malheur. Mes pensée se bousculaient dans ma tête. Je ne pouvais plus me maîtriser. Il m'était impossible de trouver une quelconque explication rationnelle. Mon cœur battait de plus en plus vite. J'avais de plus en plus chaud. Je transpirais de froides gouttes de sueur. Était-ce la peur? Oui, j'avais très peur. Cette statue m'effrayait. J'étais apeurée. Éblouie, je ne voyais plus rien. Mais mon regard affolée cherchait en vain quelque chose. Je luttais pour ne pas perdre connaissance.

Alors que j'étais terrifiée, je put soudain distinguer un nuage passer devant le soleil. Je me levai avec angoisse mais rapidement, pris mes affaires et m'enfuyais en courant. Je ne pouvais plus m'arrêter. Je ne voulais plus m'arrêter. Je dévalais les pentes et enjambais les côtes. J'essayais d'ignorer cette atroce douleur qui me rongeait de l'extérieur. Mes bras et mes jambes m'apparaissaient rouges et irrités. Ma nuque, mon front et mes épaules me brulaient terriblement. Je n'avais jamais ressenti ce mal auparavant, et j'aurai préféré ne jamais le ressentir...

J'entendis soudain une voix qui me semblait familière. Elle me demandait pourquoi je me mettais subitement à courir. Je ne le savais pas. Je ne le sus jamais.

Mathilde au Canada

Je me trouvais au Canada. Nous étions le 3 septembre 1989. Moi, Mme de FILLOCHE, j’allais passer une semaine de vacances dans ma maison de campagne. En arrivant devant le portail je découvris, une demeure grande mais immonde, sa façade était recouverte d’un lierre sec, il était jauni par le temps. Je passais le portillon et je m’arrêtais devant la porte qui toute rouillée était déjà ouverte. J’entrais dans cette maison et quand je m’aperçus que le hall d’entrée avait été refait de fond en comble. Alors, avec empressement, je me rendis dans les autres pièces qui malheureusement n’avaient pas été rénovées. Je rejoignis le jardin. J’aperçus au loin un petit lac qui était éclairé par le soleil de midi. Celui-ci était entouré de quatre statues, toutes plus belles les unes que les autres. Je m’attardais devant chacune d’elle et je me rendis compte que chacune représentait les quatre saisons.

           

 

         Je retournais vers la maison et m’assis dans le fauteuil. Je m’endormis. Le matin, je décidais d’aller faire une promenade sur le lac mais il pleuvait, le ciel était couvert de gros nuages gris. Alors, je demandais à haute voix qu’il fasse beau. Puis, je suis allée déjeuner simplement avec du pain mou et humide et de la très bonne confiture à la myrtille. Quand j’ai eu terminé de manger, je sortis et alors je m’aperçus qu’il « pleuviotait » un tout petit peu et que les rayons du soleil arrivaient à percer les nuages.

            Un instant plus tard, j’arrivais au bord de l’eau avec la barque à la main et les rames dans l’autre. J’embarquai et l’eau se mit à tanguer. Je voguais doucement quand le brouillard envahit tout à coup le petit lac et je sentis l’angoisse monter en moi. Il se faisait tard. J’avais posé les rames dans le bateau et m’allongeais dedans. Comme je passai devant la statue d’automne, soudainement, les feuilles des arbres se mirent à tomber. Je me dis que cela était normal. Je me rallongeai et me mit à voguer de nouveau sur l’eau.

            Je dus m’assoupir quelques heures car la lune était presque déjà pleine lorsque je me réveillai. L’eau se mit à bouger violemment. Je voulus prendre les rames mais malheureusement elles étaient tombées à l’eau, l’ancre s’était fixée au fond de l’eau et je ne pouvais plus bouger. Le brouillard s’épaissit très vite, bientôt je ne pouvais plus rien voir. Les hiboux hululaient et moi j’étais folle d’angoisse car je crus en plus apercevoir les statues bouger. Plus je m’éloignais, plus j’avais l’impression qu’elles bougeaient.

     Tout à coup je vis un bateau venir vers moi. C’était un zodiaque. Une personne âgée le conduisait. C’était un vieux monsieur, il était plein de rides et il avait que des cheveux blancs. Je l’appelai plusieurs fois et il finit par m’entendre il se dirigeât vers moi et me demanda pourquoi je l’appelai je lui dis que mon ancre était sûrement coincée sous un rocher. On tira ensemble de toutes nos forces mais nous ne parvenions pas à soulever l’ancre. Nous essayâmes encore une fois et nous y sommes parvenus. Nous remontions l’ancre qui était plus lourde que d’habitude. Quand elle apparu à la surface, nous avons constaté que la statue du printemps y était accrochée. Je me retournais pour voir si cette statue était toujours sur son socle et je me rendis compte que non. L’effroi me fit perdre connaissance.

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